the greed of men.

**Invité** Invité

mane strauss

c'est beaucoup trop dangereux
y a beaucoup trop d'enjeux
maman m'a dit, y a trop d'envieux
ouais ça sonne creux puisqu'ils ne croient pas en eux.

âge vingt-six ans d'une belle vie, celle trop souvent feintée. c'est qu'tu te sens déjà coincé alors qu'à tout moment, tu pourrais encore clamser. naissance et nationalité la certif anglaise prise depuis longtemps, comme si vous étiez là depuis tout ce temps. né sur le continent, c'est sur l'île que t'as passé ton premier an. à guernsey depuis toujours et plus jamais. t'es né ici, t'avais pas envie d'revenir dans c'que tu considères comme un non paradis. t'y as vécu jusqu'avant la vingtaine puis tu pensais avoir enfin fui ce faux jardin d'eden. aujourd'hui, t'es d'retour, parce qu'ils ont pensé qu'ça serait le mieux pour toi, pour te reposer, pour éviter de flinguer tes chances de recourir un jour. métier, £££ gamin médaillé, de ce sport qui t'a parfois fait déraillé. tes pas foulant la piste pour l’athlétisme, à provoquer tout un tas d'séismes. t'as pourtant claqué, l'tendon dans ta jambe et d'autres choses qu'ont craqué. à faire du décathlon, tu t'retrouves blessé comme un con, à trouver le temps long. la vie pourtant confortable, à rendre les envieux malléables. une vie nouvelle bien différente de celle où tu prenais des merdes à la pelle. t'as eu d'ces moments où l'argent coulé à flot, quand tu montais sur la marche du haut. t'as ces fois où t'aurais pu vendre un foie, pour qu'ta famille reste dans la loi. statut civil, orientation les filles nombreuses pour te rappeler ô combien t'es seul. t'as jamais pu ou surtout voulu. il fut un temps où t'aurais pu t'laisser tenter mais t'as toujours préféré jouer. y avait celle que tu désirais, celle qui ne t'étais plus destinée. elle te hante encore trop souvent comme un fantôme, même en dehors de tes sommes. alors avec violence, d'les faire jouir le nom des anges, pour elles, tu deviens maléfique ange. pour qu'en elles, tu t'venges à entendre toutes sortes d'louanges. elles sont belles et nombreuses à en devenir souvent malheureuses, parce que t'as rien à leur offrir, pas envie d'être leur mec dans l'avenir. pronoms il. faceclaim evans nikopoulos personnage inventé. crédits gif, quote.

— caractère de tes silences qui mènent la danse,
t'as les sourires en coin,
ceux qui viennent de loin.

les rires moqueurs,
les yeux rieurs,
ça arrive rarement que tes sourires atteignent tes yeux,
comme un message des dieux.

t'as dans l'fond du regard,
perdus dans les tréfonds,
quelques uns de tes démons,
qui t'entraînent dans le fond.

insatiable, à rendre tout cela instable.
l’indomptable, à cogner les poings contre la table.

l'irréfléchi qui ne fléchit.
t'as l'genou à terre,
sans pour autant cesser de naviguer en pleine mer.

difficile à cerner,
t'as les mots de peu,
les regards qui parlent à ta place.
c'est infernal,
quand, enfin, tes mots, tu tires en rafale.

buté,
toujours les mots vrais,
tes mensonges que tu taies mais t'aimes balancer en pleine gueule leurs grandes vérités.

l'égoïsme à t'éloigner de l'héroïsme
l'humour qui t'plonge dans le cynisme.

l'ambition, à t'battre comme un lion,
à croire que tout est mieux ailleurs,
qu'tu dois devenir le meilleur.
pour eux.
surtout pour toi.

— keywords. comme un gout de poussière et de sang - nuits d'ivresse - nobody's son - décathlon - d'aurore en horreur - black champagne - with your big eyes and your big lies - money power glory - malheur et bonheur sont des enfants qui jouent aux osselets du temps - and would you fuck this and let us fall? - meute - disparition - déchirure - luz, luz, luz - fantôme hanté - pacte secret - et nos hurlements dans le noir de la campagne.

— one more.
enfant du pays, enfant d'la ville.
et puis ?
ça part en vrille.
quand dans les regards deviennent hagards.
quand tant de souvenirs se cachent dans les hangars.
d'antan, alors qu'tu n'étais rien qu'un enfant,
à te croire pour un grand, ça t'allait comme un gant.
populaire, pourtant l'envie de changer d'air.
loin de cette pouriture, d'un fantôme errant dans la pâture.
c'était lucrecia. cette reine héra,
celle qui régna,
qui pour toujours te condamna.
à t'emmener loin des blancs saints, assassin.
c'était de ces dessins, écrits au fusain,
qui te donnèrent plus encore l'envie d'aller bien loin.

sincerely, me

ton prénom/surnom mathilde ton pseudo BOLEYN. ton fuseau horaire france tes pronoms elle ton anniversaire 08 août tes séries préférées the man in the high castle, the mandalorian, the 100, lcdp, the oc, the witcher, peaky blinders. tes films préférées shutter island. ta chanson du moment dramatic build up music - shattered empire. tes loisirs lire, écrire, jeux vidéo, les balades dans la nature, manger, manger, manger

si tu étais...
un animal loutre ou panda roux. une couleur noir. une chanson pride (in the name of love), lxandra une fleur rose. une saison hiver. un des cinq sens la vue un endroit l'univers. une odeur une odeur boisée. un mot pouette. un super-héros ww. un plat lasagnes. une mauvaise habitude jouer avec la p'tite mèche de cheveux qui passe derrière l'oreille. une qualité loyauté. une insulte ptn. une ville Florence. une expression du love en masse.

**Invité** Invité

des histoires à raconter

— les famille se déchirent et les pères se font rares
les enfant ne rient plus, se battissent des remparts.

de cette famille banale,
à celle qui pousse parfois d'ces râles.
tu les as tant entendu,
le silence des hommes pendus.
t'as trop de fois écouté,
les larmes silences de ta mère,
t'as trop de fois vu,
les yeux noyés dans l'angoisse de ton père,
pour survivre dans la vie.

tu t'es toujours dit,
qu'tu le ferais.
qu'tu te barrerais d'ici,
pour l'futur.
pour eux.

loin d'ce coin perdu,
pour élever ta famille,
pour à ton tour prendre soin d'eux.

tout ce que t'as toujours voulu,
c'est cette bourse sportive,
à parfois te rendre égoïste,
à écraser tous ceux se trouvant sur ton chemin sans aucun regret.

c'est eux ou toi.
c'est eux contre toi.
et t'as décidé, qu'ce serait toujours toi.

— il y a des silences qui font du bruit
jusqu'à s'en déchirer le coeur.

saint mane, priez pour c'connard.
te fous pas d'moi.
t'as aimé ça ?

arrête luz.
ferme la, tu dis n'importe quoi.
ferme ta putain d'gueule.

ça claque.
ça rugit entre vos dents,
tous vos mots,
toutes vos insultes.
tout votre amour noyé dans la haine,
toute votre haine du moment brûlant votre amour.

et la voiture qui ralentit
le moteur qui encore vit,
quand c'est astrée qui rit,
cez qui jusqu'alors n'osait faire aucun bruit.
tu m'gonfles luz. arrête de chouiner.
qu'cez lance en regardant dans l'rétro,
quand la concernée s'énerve encore plus haut.
sortez d'ma caisse.
l'ordre de l'homme.

t'as l'regard noir pour cez
mais tu choppes quand même la poignée,
pour éviter d'tout envoyer valser.
tu sors alors qu'tu l'entends derrière toi.
ses talons claquent
et y a pas qu'ça qui fait clac.
c'est la baffe qu'elle te met, la sécurité d'la voiture qui se remet
lorsque la voiture part sous vos yeux.

cez !
tu hurles dans l'noir,
t'es fier de toi ?
qu'elle pousse derrière toi avec son air de peste.

tu te retournes et vos mots encore s'affrontent.
va te faire foutre mane !
et dans le noir, tu t'éloignes pendant qu'elle te rappelle,
et dans le chemin inverse, elle s'enfonce en faisant claquer ses talons dans les ténèbres éternels.

é t e r n e l s
parce qu'ils l'ont bouffé.
parce que c'est la dernière fois qu'tu l'as vu.
parce que ses yeux où se mêlaient larmes, fierté, colère, amour et impuissance hantent encore tes souvenirs.

quand t'es revenu sur tes pas quelques minutes plus tard, tu l'as appelé, tu l'as cherché,
avec l'envie d'faire la paix, dl'embrasser pour lui rappeler qu'il y a qu'elle.
puis avec frayeur parce que tu l'as jamais retrouvé, là dans la nature et le noir.

parce qu'ils ont fini par faire demi-tour, cez et astrée pour revenir vous chercher.
mais luz était plus là.
parce que vous avez cherché partout.
parce qu'imrie et ash ont fini par vous rejoindre.
mais luz n'était plus là.
d i s p a r u e.

— j'entends ta voix
dans tous les bruits du monde.

luz.
luz.
l u z.

dans tes jouissances.
heureuses et malheureuses.
dans tous ces gémissements.
de plaisir et de peur.
de douleur et de terreur.
h o r r e u r.

luz.
t'es où ?

luz.
r e v i e n s - m o i.

luz.
dans le chagrin.
de celui des crieuses qui tombent à genoux au sol.
de celui des pleureuses digne d'un enterrement espagnol.
de celui de ton chagrin à noyer dans la gnôle.

dans ces murmures.
de ceux que tu entends dans ton sillage.
de ceux qui se glissent à vos oreilles dans le passage.

luz.
en fantôme.
t'as fait tomber l'grand homme.

— et depuis ce temps là
je dors avec la nuit.

et ça t'plaît.
un peu trop, de souiller ce corps parfait.
i m r i e.
princesse parfaite,
salope en défaite.

et ça t'procure une sensation de délice,
quand tu l'observes de ce regard qui se moque.
quand tu les regardes de tes yeux qui jubilent alors que du coin de l'oeil, elle te voit.
elle se souvient.
qu'elle l'a trompé.
elle se remémore,
la sensation d'tes mains sur elle
tandis qu'ce sont celles de l'autre qui se posent comme si toujours, elle lui appartenait.
s'il savait, ce qui se jouait sous son nez.

et ça t'fait quelque chose,
alors qu'tu l'as tout d'suite prise en grippe,
alors qut'as toujours fait en sorte qu'elle te déteste
parce qu'elle lui ressemble.
beaucoup trop.

— tout est en désordre. les cheveux. le lit.
les mots. la vie. nos c o e u r s.

l'jean remonté,
les boutons par encore fermé,
que déjà, t'es déjà prêt à te barrer d'là.

tu te crois trop bien pour moi, strauss ?
la clope au bec, celle en dérive entre tes lèvres,
celle que tu ne devrais pas prendre
mais qui fait l’exception,
alors qut'as une gueule de con.

d'un regard sans émotion,
un poil jugeur,
à regarder de haut,
sans plus t'attarder sur le grain de sa peau,
celle qui encore s'étend sur le lit,
celle qui se redresse, tout une rancœur dans son regard que tu lis.

tu t'crois trop bien pour nous ?
et tu souris,
de ce sourire en coin,
pendant qu'elle rugit,
à se lever plus loin.

tu te rhabilles,
pendant qu'elle vrille.
sa nudité encore couleur bonbon rouge s'expose à tes yeux,
mais ce n'est déjà plus c'que tu veux.

non.
t'es rien d'mieux.
t'es pas un dieu.
c'est eux qui, au fond, sont trop bien pour toi dans ce jeu.

et tu t'casses,
à l'entendre derrière, sa voix qui dans l'air brasse.
t'en as que faire,
qu'elle te pourrisse d'aller en enfer.

— et puis
plus rien.

t'as les nerfs remontés,
ta jambe qui, une bonne fois pour toute, menace de te lâcher.
ça te fera du bien mane
à tes côtés, la voix d'ton manager te sort de ta rêverie pendant qu'il conduit.
t'as l'soupir d'un gosse pourri gâté
alors qu'tu regardes défilées les premiers paysages d'une région que tu aurais voulu oublier.
dans ce coin perdu, on est sûrs de pas te voir sur la piste.
et il se marre en secouant la tête avant de reprendre sur l'entraînement et la rééducation mais déjà t'écoutes plus,
tes yeux qui s'attardent sur le bord du champ, celui qui te ramène dix ans plus tôt et presque, tu verrais le fantôme de luz qui te regarde avant de se dissiper quand la voiture passe,
la laissant encore derrière toi.

c'est pas une bonne idée, tu le sais.
revenir ici en repos, c'était pas ton idée, tu les hais.
alors qut'as toujours rêvé de laisser derrière le passé,
d'trouver loin d'guernsey, ton propre havre de paix.