light carries on endlessly.

âge vingt-huit années salées par les courants marins, bordées au rythme des vagues d’une mer agitée, l’affliction des souvenirs qui s’échouent sur le sable amoncelé. naissance et nationalité enveloppé par l’air iodé depuis sa naissance, guenersey hypogée d’Azriel. l’endroit où l’âme s’est écorchée, ne laissant qu’une profonde cassure, douleur au creux de ses iris. à guernsey depuis toujours. les racines d’une terre qu’il connaît par cœur, qui l’a vu grandir, qu’il a fui durant plusieurs années. souvenirs bien trop sombres qui errent sur cette île, qu’il aimerait oublier. retour non voulu, pour les intérêts de l’entreprise familiale dont il se serait bien passé. métier, £££ garçon aux grands rêves, celui qui se voyait faire partager sa musique à travers le monde. l’illusion d’un rêve détruit bien trop vite il y a de cela quelques mois. un appel qui a tout fait basculer l’informant de la maladie de son père. seul sur cette île, à devoir gérer l’entreprise familiale, son souhait de voir Azriel reprendre le flambeau. prisonnier d’un avenir qui ne semble pas être le sien, il remplace actuellement son père dans l’entreprise de construction de bateau. statut civil, orientation un palpitant fané, qui ne bat plus, pour personne. mort avec celle qui en détenait la clé. jetée dans les profondeurs de l’océan. Azriel, incapable d’aimer une autre fille. blessure profonde d’un amour perdu, blessure impossible à panser. pronoms il/lui. faceclaim thomas doherty. personnage inventé. crédits image (pinterest), quote (unknow)

— caractère garçon rêveur, depuis son plus jeune âge. l’ambition qui coule dans ses veines, à la recherche du toujours plus. celui qui ne baisse jamais les bras, qui persiste malgré les aléas de la vie. le sourire sur les lèvres, façade de temps à autre pour ne pas inquiéter son entourage, celui qui sait si bien faire semblant. homme mystérieux, qui ne se dévoile que trop peu. il n’est pas à l’aise de parler de sa vie privée, il préfère la garder secrète, comme si cela pouvait le protéger d’une nouvelle blessure. le coeur pur, de celui qui se montre fidèle et loyal. élevé par son père, abandonné par sa mère, azriel est de ceux qui pense d’abord aux autres avant de penser à lui. l’âme est belle, généreuse, bien qu’elle semble intangible. miroir d’un océan, qui ne laisse entrevoir qu’une façade, cachant dans les profondeurs une multitude de secrets. parce qu’il a été façonné par les brises du matin, écorché contre les rochers escarpés, éduqué contre vents et marées.


grandissant aux côtés de son père, à l’aider dans la construction de bateaux, azriel a grandit sur les terres de guenersey. amoureux de ses paysages, de l’ocean, l’enfance du jeune garçon fut belle et simple. - les doigts qui grattent les cordes d’une guitare, qui effleurent les touches d’un piano, la musique, douce mélodie qui virevolte dans l’air, emporte le jeune homme. une passion qui s’est emparé de son être. passant son temps libre à griffonner sur son cahier quelques paroles de chanson, à fredonner au son d’un instrument. espérant un jour se faire connaître pour sa musique à travers le monde. - une passion mal vue par son père. mettant une pression constante sur les épaules du garçon pour qu’il reprenne un jour la relève de l’entreprise familiale. - azriel, celui qui n’a jamais su dire non à son père, celui qui ne lui a jamais révélé son rêve, sa véritable ambition pour un avenir différent de celui qu’il lui prédit. - c’est sur les chantiers de construction de bateaux, qu’azriel a rencontré beth. le début d’une relation d’amour qui aura bouleversé de diverses façons le jeune homme. le premier amour, celui qui vous retourne le coeur. ils étaient jeunes, certes, mais leur amour semblait indestructible. cette relation aura duré quatre ans. elle a prit fin lors d’un jour d'été. ils étaient partit faire une promenade sur l’un des bateaux du père d’azriel mais le temps a finit par se couvrir, la mer s’est déchaînée et le bateau s’est retourné. azriel n’a rien pu faire ce jour-là. lui, miraculé de cet accident, alors que des pêcheurs étaient passés non loin du bateau, mais beth avait perdu la vie. emportée par les vagues, elle avait finit par se noyer sans que le jeune homme ne puisse la retrouver. - depuis azriel n’est plus véritablement le même, brisé de l’intérieur, le coeur n’est plus, a disparu en même temps que beth. un amour qu’il n’arrive pas à oublier, une blessure vive et saignante qui ne cesse de le torturer chaque jour. - toutes les semaines, azriel écrit une lettre destinée à beth. bien qu’elle ne pourra jamais les lire, il les garde dans une boîte. cela lui permet de se sentir plus proche d’elle, de lui raconter ses journées, ce qu’il se passe dans sa tête. - cette perte a été si insupportable qu’azriel a décidé de fuir guenersey le temps de quelques années. il est partit vivre en ville à Londres, dans l’espoir de tourner une nouvelle page, de démarrer une nouvelle vie et de se tenir loin de tous ses souvenirs. - seulement il y a quelques mois, il a reçu un appel l’informant que son père était malade. azriel a dû revenir pour l’aider, reprendre l’affaire familiale le temps que son père se rétablisse. cela fait maintenant deux mois qu’il est revenu sur l’île.


"ma bien-aimée beth,

le soleil s’est couché sur guenersey laissant une traînée de poudre orangée colorer le ciel. cette matière lumineuse retenue en suspension dans l’air, celle qui créait cette magie du clair-obscur, m’a rappelé ces doux couchés de soleil que l’on admirait depuis les falaises, ces soirs d’été où on passait nos soirées à contempler les étoiles apparaitre et scintiller de leur plus bel éclat. mais j’avais beau contempler cette voûte céleste, le spectacle ne semblait pas aussi magique qu’il aurait dû l’être, parce que tu n’étais pas là, beth.
tu sais, je l’ai emmené, ton livre où tu écrivais tes poèmes. ceux que tu me lisais chaque soir lorsque l’on s’installait en face du crépuscule. je n’ai pas eu la force de l’ouvrir. peut-être devrais-je le ranger dans un coin, arrêter d’espérer entendre ta voix, arrêter de croire que tu vas finir par apparaître et te tenir à mes côtés.
mais je ne sais pas comment on fait ce genre de choses, je ne sais pas comment je suis censé t’oublier, beth.
dis-moi ce que je dois faire, dis-moi comment je suis censé faire.
je t’en prie, beth.
reviens-moi.

je t’aime.
azriel."