˗ˏˋ start a riot ˎˊ˗

âge vingt-trois ans d'existence tumultueuse ; jeune femme à la conviction que toutes les machines ont un cœur dedans, qui bat. naissance et nationalité les lumières particulières de l'aube d'une journée d'été l'ont cueillies, un premier juillet ; début d'une saison, d'un mois, d'une vie. à guernsey depuis toujours. l'envie de voyage, découvrir les autres océans grondent, montent mais la poppy sait qu'elle reviendra sur ce bout d'île, à jamais. métier, ££ la face pleine de cambouis, bercée par les houles de la mer, elle bricole le spirit of guernsey en tant que mécanicienne seconde. il n'est pas rare de la voir effectuer des petits travaux de bricolage pour les particuliers. professionnelle du combo passion-travail, poppy dispense des cours de surf plusieurs fois par semaine. statut civil, orientation elle a grandi dans un cocon familial tolérant, presque laxiste, préférant se concentrer sur l'apprentissage du respect des règles établies, de la droiture morale : un tel environnement lui a permis de s'épanouir, de ne jamais se poser de questions ou de limites. le bon mot pour désigner la sexualité de poppy serait pansexuelle, bien qu'elle ne connaisse pas le terme elle-même. pronoms she/her. faceclaim anya taylor-joy. personnage inventé. crédits michonnegrimes (gif), videoclub (quote).

— caractère honnête, manuelle, téméraire, casse-cou, affectueuse, tactile, câline, sociable, fripouille insurgée, à l'écoute, agitée, besoin de cadre, peu sûr d'elle, fausse calme, extravertie, boute-en-train, obstinée, envie de découverte, rêveuse, passionnée, loyale, très famille.

black sheep "i know. - you know ?... oh no." petit pitre pour cacher un mal-être, réputation de la jolie fille qui n'a rien dans la tête ; l'école lui laisse un goût indescriptible, une amertume glaçante sur la langue, cette boule angoissante et lancinante au creux du ventre. puberté malmenée sous les railleries cancanées, la complexité des lettres et chiffres sur sa copie n'ont pas apaisées ses mœurs. d'aussi tôt dont elle réussit à se souvenir, poppy n'a jamais adhéré au moule de l'école, trop étroit pour sa sincérité ; elle était trop ceci, trop cela ; la compréhension si lente qu'elle se remémore encore le pas impatient de sa maîtresse martelant le sol, des larmes lui montant aux mirettes au fur et à mesure que s'élevaient les chuchotements de ses camarades. elle a souhaité quitter tôt le système classique : n'a pas pu ni voulu décevoir ses parents ; eut envie de montrer un exemple raté au cadet. c'est avec une délivrance bénie qu'elle termine le cycle principal, décrochant son diplôme de fin d'étude au rattrapage ; y mettant toute l'énergie dont elle disposait.

seule sur son tandem "pleure de n'avoir plus personne à qui faire la causette." une ombre géante plane sur son cœur et son esprit : c'est la peur d'un silence éternel qui la laisserait sans ami, sans tendresse. poppy aime facilement et trouve presque sans peine une bonté, un intérêt chez tous ceux qu'elle rencontre. découvrir la vie d'autrui la passionne, cela la fait rêver d'un tas de possibilités, lui donne envie de voyager, de se réaliser et d'oublier à quel point, elle a du mal à faire quelque chose sans être escortée. viens avec moi au ciné, accompagne-moi au marché. régulièrement besoin d'un proche pour lui tenir compagnie et effacer ce sentiment d'être incapable de construire quoi que ce soit ; poppy ne se pense pas douée, utile, digne d'un intérêt quelconque, un manque de confiance en soi grave qu'elle cache par une sur-sociabilité.

rain "we can't run from the wind and the thunder when we're dancing under the rain." l'espièglerie pour fond de commerce, la risette à son apogée : la maline aime glisser sur les vagues avec une envie parfois déconcertante que celles-ci l'engloutissent ; les bowie ont sûrement ça dans l'sang, cette mer qui ébouillante, enivre, aspire. l'aventurière a besoin de cavaler, de bricoler, d'innover ; à la limite non-franchie de l'hyperactivité. elle parle pour vider toutes les pensées qui remplissent et polluent sa tête. pour canaliser cette énergie, elle s'occupe, construit, déambule sur l'île dont elle connaît les rivages comme si le littoral avait été dessiné par sa propre main.

guilty conscience "ghosts of the past came to haunt me" une mère baba cool, un père droit dans ses bottes de pêcheur : la rencontre entre l'apaisement de l'âme et son impartialité, l'amour qui fauche la réalité. enfance 80, dureté d'une époque, d'une vie qui retire à monsieur bowie son unique frère ; séparation forcée par un maux qui gangrène, rend les pairs si vulnérables. un premier poupon, un deuxième voit le jour, l'homme trouve un semblant de plénitude dans une éducation poétique où l'art de l'intégrité règne en maître. ses enfants marchent dans ses pas, l'aînée devient sa copie conforme, tant dans son attitude que dans son physique. poppy l'aime, ce père, d'un amour qui la dépasse et qui nourrit sa crainte d'être délaissée. elle s'y accroche toujours plus quand sa mère décède, durant son adolescence, et tente de couvrir son frère d'un attachement excessif pour combler le nouveau vide, en vain. les années passent, frêles, et à l'instant où poppy s'accorde un temps de répit en quittant le lieu qui l'a vu grandir, monsieur bowie décide de tirer sa révérence. cette absence laisse malencontreusement à ses deux enfants de multiples surprises, comme l'apparition, romanesque et irréel, d'une inconnue à qui le père bowie aurait légué la maison familiale.