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@miles hwang & @léo freljord
Tel un oiseau de la nuit Léo avait survolé la ville de long en large. Ce soir, il était libre. Libre d'aller où il veut, de voir qui il veut, de faire ce qu'il veut. Plus ou moins ce qu'il a toujours fait. Pour une fois, il allait oublier ce tableau qui hante ses nuits et pour une fois, il ne retournerait pas à la ferme le contempler toute la nuit. Non, pas cette fois. Cette routine l'étoffe, le fait suffoquer au point qu'il en perd ses moyens. Il n'est plus lui-même, pas là-bas. Un soupire s'échappa de ses lèvres alors qu'il énumérait ses nombreuses possibilités pour la nuit. Il fallait bien qu'il trouve un endroit pour dormir. L'hôtel, pourquoi pas, mais pas très amusant à son goût. Non, il devait se retrouver, retourner à un endroit qui lui ai familier. Histoire de se ressourcer et de ne pas perdre la tête. La chambre d'hôte. Qu'elle excellente idée. Il y avait passé trois mois dès plus agréable. La doyenne était des plus exquises, mais le fils, c'est une autre histoire. D'un pas décidé, il se dirigea vers cette fameuse demeure. D'ailleurs en chemin, il tapota sur son portable un message à l'attention de la dame qui gardait les lieux. Elle allait être tellement contente de le revoir. Il n'était pas plus de vingt heures quand Léo arriva enfin et frappa à la porte attendant sagement qu'on vienne lui ouvrir. Rien que l'idée de venir ici le rendait tout fou comme un gamin. Quand il aperçut enfin madame hwang, il faillit sauter sur place, trop d'impatiente, trop d'enthousiasme de sa part et une impatience qui pouvait se lire sur son visage qui affichait un grand sourire. Il entra et referma la porte derrière lui. Toujours le sourire aux lèvres, il observa la dame partir lui chercher un verre d'eau. C'est là qu'il aperçut Miles et que son sourire laissa place à de l'agacement. « t'es encore là, toi. » lui dit-il avant de vite afficher de nouveau son sourire quand son verre d'eau arriva. La dame lui indiqua alors qu'elle n'avait plus de chambres libres. Malheur. Mais que son fils serait sans doute ravi de partager sa chambre avec lui. Horreur. Léo se contenta d’acquiescer ne perdant pas son sourire, même si la situation lui déplaisait au plus au point. « j'en serais également, ravi. » Sur ces mots, la petite dame lança un sourire satisfait avant de repartir aussi sec faire, je ne sais quoi, je ne sais où. Laissant échapper un soupire Léo se retourna alors pour faire face à Miles. « j'avais jamais fait gaffe jusque-là, mais t'as vraiment une tête de cul. » Dit-il en rapprochant son visage du siens afin de le regarder droit dans les yeux ou plutôt dans le cas présent, les fesses. Il prit une gorgée de son verre d'eau avant de tourner le dos à Miles et de se diriger vers la chambre qu'il devait partager.
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@miles hwang & @léo freljord
Depuis son retour au bercail, Miles avait dû s’habituer à tout un panel de comportement face auxquels la retenue était de mise. Une tâche que l’on penserait aisée pour quelqu’un dont le métier exigeait un respect du client sans failles. Et pourtant. Le combo du jour n’était pas le plus pénible. Seuls un couple d’allemand épuisés par leur trajet et un backpacker croate dont le besoin d’interaction sociale rivalisait le sien, séjournaient dans la maison familiale. Miles avait pu se poser dans le salon sans la pression constante d’une conversation forcée ou la sensation malavisée qu’il était de son devoir de divertir ces touristes par simple effet de filiation. Non, pas ce soir. Pas de soirée à s’exiler dans les coins les plus improbables de la bâtisse ou à s’improviser des virées en ville auprès de visages qu’il craignait de reconnaître. Sa mère l’accompagnait, elle aussi profitant d’un rare temps mort pour s’adonner à un peu de lecture. Miles sursauta presque lorsque, soudainement animée, elle s’extirpa du fauteuil qu’elle occupait pour s’afférer dans la cuisine. Miles l’entendait ouvrir puis fermer le frigo, marmonnant des blâmes incompréhensibles — et Miles aurait dû lire les signes et commencer à s'inquiéter — avant de reprendre position dans la pièce, une expression enjouée au visage. Ce qui avait pu provoquer cette bonne humeur, Miles n’en avait aucune idée. Il s'agissait d'une occurrence qu’il était indigne de corrompre par toute forme de suspicion, mais Miles avait appris à se méfier des effusions soudaines de sa mère. Depuis le décès de son mari, elle s’était donné corps et âme dans son occupation, trouvant dans le ballet d’inconnus séjournant chez elle et le retour de son fils aîné, un entrain frénétique dont Miles attendait l’épuisement brutal. Finalement, le suspens fut bref : une dizaine de minutes plus tard, l'on toquait à la porte. Sa mère, rayonnante, s'empressa d'aller ouvrir et, avec du recul, Miles aurait dû anticiper la tournure terrible que venait de prendre sa journée. Léo, sans doute la dernière personne que Miles avait envie de voir, passait le pas de la porte, tel un fils revenu d'entre les morts s'il fallait en croire les exclamations tendres et joyeuses de sa mère. Oh, elle l'adorait, il n'en faisait aucun doute. Depuis son départ de la maison d'hôte, elle n'avait eu cesse de le mentionner à coup de grands soupirs nostalgiques. Miles? Miles avait été prêt à s'inventer une foi pour remercier ciel et terre de l'avoir enfin fait déguerpir. Malgré lui, il s'était approché, encore ahuri de le trouver là; son masque de gentil garçon dissimulant l'individu infect qui se cachait en dessous. A peine sa mère eut-elle tournée le dos qu'il cessa toute prétention. « Chez moi, tu veux dire ? » rétorqua-t-il d'un ton crispé, l'irritation déjà prête à le submerger en vagues successives. Mais sa mère revenait, naïve et douce, et prête à l'achever. Miles pivota la tête à s'en décrocher les cervicales, un refus catégorique sur les lèvres, et s'arrêta net devant le regard sans concession que lui accorda sa mère. Le karma, indéniablement. La floppée d'insultes minables qui suivit ne l'ébranla même pas face à la condamnation qu'il venait de subir. Miles lui accorda un regard plat, presque plaintif. Que pouvait-il répondre à ça? Il avait passé l'âge d'échanger des piques dignes de cour de récrée, mais Léo se moquait sans doute pas mal de la justesse de ses mots tant qu'ils se faisaient entendre de leur cible. Miles prit une grande inspiration, les molaires écrasées sous une hantise sourde, avant de lui emboîter le pas jusqu’à sa chambre. Il l'attrapa par le col avant que celui-ci ne s’approche du lit. « Même pas en rêve » dit-il avant d'empoigner un oreiller et un plaid qui traînait pour les jeter par terre. Qu'il dorme à ses pieds comme un chien ou se délocalise dans le salon, c'était son problème maintenant. « Qu’est-ce que tu fous là ? » ne put-il s'empêcher de demander. Face aux nombreux choix de logement à sa portée, il avait fallut qu'il revienne ici, profitant de la gentillesse de son hôte. Il devait la prendre pour une idiote, elle qui était toujours prête à l’héberger sous son toit sans savoir le connard fini qu'il était vraiment. « Déjà à court de personnes capables de te supporter? ».
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@miles hwang & @léo freljord
Déjà un an que Léo était venu se faire une place sur l'île. Depuis un an, il emmerdait son monde. Insupportable. C'est ce qu'on dit de lui. Le premier adjectif qui se colle aux lèvres de chaque personne qui prononce son nom. Des amis, il en avait, dans le passé maintenant il ne s'entiche de personne, ne prend pas la peine de connaître les gens, à quoi bon. Ils finissent tous par partir ou décevoir. Ses émotions, il a appris à les cacher, à les créer, les détourner. C'est plus simple ainsi. Puis il y a Miles. Insupportable. C'est clairement l'adjectif qu'il utiliserait pour le décrire. Il suffit que Léo lui "emprunte" un truc pour qu'il hurle au scandale. C'est plus que désagréable. On pourrait se demander de qui il tient. Surement pas de sa mère, elle qui avait eu la gentillesse de l'accueillir de nouveau. Parfois, il se pointait, la fleur au fusil sans prévenir et elle toujours heureuse de le voir. Il avait bien fait son boulot le jeune homme. Elle lui mangeait dans la main. Une relation qui clairement lui était utile. Miles, lui, il ne l'est pas. D'ailleurs, il lui fit bien comprendre dès son arrivée. Une petite pique qui n'allait surement pas être la dernière de la soirée. Dormir dans la même chambre, qu'elle idée saugrenue. Sans perdre la face, Léo accepta et se dirigea vers la chambre, comme-ci, c'était la sienne. Miles le rattrapa tel une furie et lui balança ce qui pourrait s'apparenter à un bout de chiffon et un oreiller. Léo leva les yeux au ciel en soupirant bruyamment. Pas question qu'il dorme par terre. Tout en continuant de fixer le torchon au sol, il écouta Miles le titiller, insupportable. « ta mère semble me supporter. » Dit-il simplement en se passant une main dans les cheveux. Son attention étant toujours rivée sur le plaid crasseux ne sachant pas s'il doit le toucher ou pas. On sait jamais quel virus pourrait s'y être collé, mise à part Miles, bien entendu. Puis d'un coup, il releva la tête vers le bougre et le fixa intensément. « je pense que tu devrais dormir dans le salon. » Après tout, il pourrait se montrer plus courtois envers son invité et lui offrir de dormir dans un lit et pas par terre comme un chien. « le truc, c'est que voir ta tête avant de m’endormir ça va me donner des cauchemars et quand j'ai des cauchemars, je crie de toutes mes forces. » Léo haussa les épaules avant d'ajouter. « j'ai déjà cassé un mur comme ça. » Sur ces mots, Léo ne laissa pas à Miles le temps de la réflexion et il s'installa sur son lit. Qui part à la chasse perds sa place. Il aurait dû marquer son territoire, prendre place avant qu'il ne le fasse. Pas assez rapide, mais sûrement que la digestion est la seule activité physique qu'il pratique. Léo commença à s'étendre comme un chat de tout son long, prenant soin d'imprégner son odeur sur les draps, marquage de territoire. Passant ses mains derrière sa tête, il regarda de nouveau l'abruti qui le dévisageait depuis maintenant quelques minutes. « quoi ? » Balança t-il sans montrer aucune sympathie envers lui, comme il l'a toujours fait, comme toujours. Quelque chose chez Miles le mettait hors de lui. Sans doute sa façon de parler, de bouger, de respirer, tout chez lui le mettait de mauvaise humeur. Il n'avait jamais voulu le bercer avec des belles paroles, comme il l'a fait avec sa mère. Non, c'était trop insupportable et devoir dormir avec lui était quasiment insoutenable. Certes, il aurait pu rebrousser chemin, revenir chez elle, la queue entre les jambes, mais il restait. Il restait et regarder Miles s'agitait. Il le regardait prendre des grands airs, se donner de la contenance, s'essayer à la rhétorique. Bien plus amusant que de passer une nuit à rêver d'un tableau.
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@miles hwang & @léo freljord
Miles n'avait jamais été doté d'une rhétorique des plus cinglantes; réservé par nature et poli par conviction. La confrontation, c'est à coup de silence et dos tourné qu'il l'assimilait, là où ses pairs plus dégourdis jouaient d'un vocabulaire réactif et percutant. Presque une manifestation des pires bourreaux de son enfance, Léo réveillait en lui la même inaptitude qui jadis ne lui avait procuré que des empreintes punitives aux paumes et une rancœur sourde et vive. C'est la gorge nouée de mots à peine formés qu'il faisait encore aujourd'hui face à un assaut d'audace qu'il était bien incapable de tarir. C'était le problème avec les personnes comme Léo. Trop ancrés dans leur propre vanité, chercher à les contrer ou les blesser n'était qu'un exercice de futilité. Et pourtant, qu'est ce qu'il aurait donné pour trouver la combinaison gagnante. Celle qui ruinerait la commissure de ses lèves en une grimace. Celle qui appuierait juste là où il faut. Mais Miles n'avait ni les armes, ni la justesse. Juste des réactions viscérales et des défenses fébriles face à celui qui osait porter sa mère en un exemple de crédulité. Ce petit enfoiré. Une réplique d'une immaturité égale lui brûlait les lèvres, prête à remettre en question la génitrice derrière l'éducation terrible qui se manifestait devant lui. Il se réfréna, juste à peine. « Les cas de charité, elle y résiste pas » rétorqua-t-il plutôt. Il n'était pas bon d'être trop gentil disait-on, et Léo en était la justification même. Miles imaginait qu'il devait être épuisant de mener une telle vie, mais même lui reconnaissait qu'il n'en savait foutrement rien. C'est une course à la décence et formalité qu'il menait depuis des années, silencieusement traumatisé par un élan d'insanité passagère qui avait faillit tout lui coûter. Qu'en savait-il du bénéfice que tirait Léo d'agir de la sorte? Rien. Et il s'en moquait pas mal, tant qu'il n'avait pas à être un protagoniste de ses jeux malsains. Miles haussa un sourcil incrédule face au discours que lui servait ce dernier, et honnêtement, la surprise n'était plus de mise à ce stade. « Je pense que tu devrais la fermer » maugréa-t-il, plus vraiment concerné par l'intelligence de ses répliques. « Tu me gonfles ». La fatigue et frustration de la chose commençait à culminer en une migraine sévère et Miles était à deux doigts de l'envoyer valser dans le mur. On verra s'il peut casser une cloison lui aussi. Il l'observa, dépité, s'étaler de tout son long sur son lit. Un rictus de dégoût se dessina sur ses lèvres en le voyant se trémousser dans les draps, tel un amant ingrat que l'on découvre à la lumière du jour après une sévère nuit d'alcool...uh. Miles s'extirpa de la pièce sans plus de cérémonie, parcourant les couloirs sombres qu'il connaissait par cœur jusqu'au bar qui logeait dans un coin du salon. Il en extirpa une bouteille, envoya valser toute prestance et hygiène, et s'autorisa deux longues gorgées, juste histoire de noyer l'amertume sur son palais et de focaliser son esprit sur le parcours lancinant de l'alcool le long de son œsophage plutôt que la vermine dans son lit. Son lit. Okay. Okay. Il n'allait pas lui donner satisfaction à ce petit merdeux. Man the fuck up, Miles. Ce n'était qu'une nuit après tout. Un moment pénible à passer pendant le quel, dieu merci, il devrait être inconscient pendant une bonne partie. Il refit irruption dans la chambre pour trouver Léo toujours présent — one could freaking hope — son éternel air satisfait au visage. « C'est pas bon pour mon dos le canap', donc on va partager » dit-il, ayant fait la paix avec lui-même pour accepter cette torture qu'il s'infligeait par orgueil et honneur à mesures égales. « Je te préviens, je ronfle » précisa-t-il dans un sourire mauvais.
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@miles hwang & @léo freljord
Profiteur. Un mot qui décrivait parfaitement l'énergumène qu'est Léo. Son père lui avait tout offert, toujours, il n'a jamais manqué de rien. Pourtant, il n'était pas né avec une cuillère en argent dans la bouche, loin de là. Son véritable géniteur avait disparu et sa mère s'était retrouvée sans rien ni personne. Alors, oui, quand son beau-père avait pris la décision de l'adopter et de lui offrir une meilleure vie, il avait sauté sur l’occasion. Plus jamais il ne manquerait de quoi que ce soit. Il avait eu la chance d'avoir une personne sur qui il pourrait toujours compter dans sa vie. C'est tout ce qu'il lui faut. Léo n'a besoin de personne d'autre. Surtout pas de personnes qui vont le ralentir dans son ascension ou de boulet accroché à son pied. Pour lui, personne n'en valait la peine. Pas vraiment. On l'avait souvent traité de sociopathe et il n'y voyait aucun problème. Soit, si ça lui permet de continuer son train de vie en paix. Paix qui avait été quelque peu ébranlés. Il avait joué avec le feu et il s'était brûlé. Peut-être que quelque part, il aimait ça, jouer avec le feu, titiller le destin. La vie est trop courte pour ne pas en profiter à fond. C'est ce qu'on dit. Léo continua d'écouter Miles se défendre comme il le peut. Pathétique. Il fallait qu'il se rende à l'évidence, sa mère était tombée sous son charme ravageur. Il aurait pu faire en sorte que Miles l'adore également, mais c'était trop demandé. Plutôt mourir. Puis, il faut bien l'avouer, Miles ne lui est d'aucune utilité. Léo lâcha un soupire en entendant Miles lui demandait de se taire. La répartie n'était vraiment pas son truc visiblement. C'est toujours bon à savoir. Un avantage que Léo peut utiliser contre lui. À la guerre comme à la guerre. « du moment que t’explose pas. » Rétorqua le jeune en ricanant. C'était bas très bas, mais le niveau n'était de toute manière pas très élevé. Néanmoins, Miles décida de partir de la pièce laissant un sourire satisfait sur le visage de Léo. Enfin, il avait la paix et une chambre rien que pour lui. Il était venu pour ça après tout et il avait obtenu ce qu'il voulait. Léo leva les yeux au plafond le fixant quelques secondes tout en soupirant. C'était presque trop facile. Il était même déçu de voir que Miles ne s'était pas plus défendu que ça. Comme quoi, on croit connaître les gens et finalement non. Il resta quelques instants sans bouger savourant sa victoire pas tant mérité. Jusqu'à ce qu'il décide de revenir. Ah. Il le savait, Miles avait quand même plus de tempérament que ça. La guerre peut reprendre. « je savais bien que tu ne pouvais pas te passer de moi. » Rétorqua t-il en affichant un sourire narquois sur son visage d'ange. Ou de démon, ça dépends de la perception de chacun. Miles ne perdit pas de temps pour également lui annoncé qu'il ronflait, ce qui fait hausser les épaules de Léo. « le contraire m'aurait étonné. » Sur ces mots, Léo tourna le dos à Miles prêt à rejoindre les bras de Morphée. Ce qui ne prit guère longtemps à arrivé. La conversation, si on peut appeler ça une conversation, qu'il venait d'avoir avec Miles l'avait complètement épuisé. Il ne se préoccupa pas de savoir où Miles allait dormir, debout, par terre, contre le mur, qu'importe Léo était rendu bien loin dans le pays des rêves. Du moins, il le fut jusqu'à son réveil brutal en pleine nuit. Il avait était réveillé par des bruits de pas et de frappement contre le porte et un rire démoniaque qui accompagné tout ça. « la ferme. » Grommela t-il sans ouvrir les yeux. Puis les bruits recommencèrent de plus belle. Ni une ni deux Léo se leva du lit, sur lequel il avait élu domicile, afin d'attaquer verbalement Miles. Qui d'autre que lui pouvait être aussi bruyant après tout. Sauf que Miles dormait comme un bébé et que le bruit recommença. « réveille toi la belle au bois dormant. » Dit-il plus agacer que jamais en balançant un coussin vers Miles. « t'as entendu ça ? » Demanda t-il laissant presque apercevoir la peur qui s'installait en lui. Les fantômes et démons ce n'est pas son truc et si la baraque est hantée hors de question qu'il reste plus longtemps. En même temps, cela arrangerait bien Miles. Quel dilemme.
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@miles hwang & @léo freljord
Les globes oculaires de Miles menaçaient de sortir de leur orbite à force d'être levés au ciel, animés par l'exaspération qui l'accablait en vagues successives à chaque paroles de Léo. Que ce dernier se satisfasse d'un humour aussi accablant relevait de l'incompréhension. Que la majorité des êtres humains semblent le trouver charmant, d'un miracle. Et pourtant, Miles avait la distincte impression - la preuve, même - que Léo peignait chez autrui une image définie et maîtrisée à l'avance. Si Miles le haïssait de chaque fibre de son corps, c'est que Léo l'avait décidé ainsi. Le pourquoi du comment aurait pu mériter d'être considéré, mais Miles doutait que la conclusion soit très flatteuse pour lui. Son retour dans la chambre ne provoqua aucune frustration ou déception apparente chez son invité indésiré, et Miles s'efforça de maintenir le cap de son orgueil plutôt que céder au confort de battre en retraite. Il ne releva aucune de ses remarques - un exercice de futilité - et l'observa plutôt lui tourner le dos sans aucun complexe pour se laisser aller à l'appel du sommeil. Léo ne semblait pas préoccupé par la manière dont Miles allait concrètement dormir, et cette simple nonchalance le fit opter pour la plus inconfortable des décisions : le lit. Son lit. Comme toute chose qu'il entreprenait, s'endormir sembla d'une facilité déconcertante pour Léo. Alors que Miles tergiversait sur la logistique de partager le lit avec celui-ci, ce dernier paraissait déjà à des années lumières du moindre état de conscience. Quelques minutes plus tard, après s'être changé, Miles s'approcha de Léo et lui donna une légère tape du dos de la main sur sa jambe. Aucune réaction. Satisfait, Miles s'allongea à ses côtés sur le lit, en sens inverse. Il n'avait aucune envie de se réveiller avec son visage à quelques centimètres du sien, merci beaucoup. Malgré le malaise de la situation, Miles ne tarda pas non plus à s'endormir. Il lui semblait même avoir seulement fermé les yeux lorsque la voix de Léo résonna dans la chambre. Miles étouffa un grognement, les yeux résolument clos, tandis qu'il enfonçait un peu plus son visage contre le matelas. « Fous-moi la paix » grommela-t-il avant qu'un coussin ne le percute. Il allait le rentre fou, ni plus ni moins. Si sa mère l'aimait vraiment, elle lui pardonnerait d'avoir amoché son précieux invité. Miles se redressa, la main crispée sur le coussin et prête à le renvoyer, lorsque la question de Léo, comme l'expression sur son visage, le fit se stopper net. « Quoi? » dit-il après un battement, l'esprit encore embué par les vestiges de son sommeil. « C'pour ça que t'es venu ici, t'as besoin de quelqu'un pour te tenir la main après un cauchemar? » railla-t-il, se laissant retomber sur le matelas. Puis, un bruit. Des pas contre le plancher, un bruissement contre les portes du couloir. Miles posa un regard sur Léo, hésitant un instant, avant de hausser une épaule.  « Il y a des vrais invités ici tu sais » dit-il, peu enclin à aller confronter quelqu'un sur le chemin des toilettes. « Ca doit être le croate » continua-t-il, espérant que ça allait calmer Léo et le convaincre de se rendormir. Mais c'est son sang qui ne fit qu'un tour lorsque un coup frappa la porte de la chambre brutalement. Miles sursauta, lançant le coussin par reflexe nerveux sur Léo.  « ...il doit être bourré » ajouta-t-il d'une voix fébrile, préférant s'accrocher à sa certitude plutôt que d'envisager d'autres possibilités rendues irrationnelles par la pénombre autour d'eux et la nervosité contagieuse de son colocataire d'infortune.
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