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| o u b l i e
oublie imrie,
oublie un instant qu’t’es ici.
s o u r i e
sourie imrie,
sourie un instant alors qu’t’as pas envie. anesthésie des sens de toutes ces vérités inavouées. des secrets en silence aux nuées de mensonges laissés au temps qui passe pour celui qu’tu ne lui a pas laissé. car c’était mieux de partir. toujours mieux de fuir. oublier. éluder. ne plus y penser. à jamais d’une promesse intenable. du tout qui te rappel ici. de rien d’un souvenirs d’eux. un monde traversé dans c’que tu disais être un rêve…. et le pourtant d’tes pieds sur tes terre d’antan pour l’rappel que l’encre indélébile est l’écriture ardente de tes maux en poème crève-cœur. tout ira bien… tout va très bien!! mensonge, mensonge. et ils semblent lointain tes mots en silence d'un adieu à cette île dans c'que tu disais être un dernier regard. promesse en l'air, promesse vaine de cette réalité rattraper. encore dans un toujours impossible à oublier. à effacer. tes regrets, tout tes méfaits. de cette pluie de remords en invisible agonie. à ces putains de fantôme d'un passé qui te hante encore. comme piégé dans une boucle éternelle. p o u r q u o i
alors,
pourquoi t’es là?!!
g u e r n e s e y
pour eux, ou pour toi ?!à l’avant qu’tu te dis. qu’tu tente d’te convaincre. défaire pour refaire si encore c’était possible. revenir en arrière à l’instant en bascule de c’qui était pour c’qui n’seras jamais plus. de cette nuit maudite en boucle d’un cauchemar. d’une horreur de laquelle tu t’sens fautive. et là, dans l’noir de tes idées elle semble si loin ta perfection affichée. i m r i e
tu l’sais comme j’le sais,
dis-moi,
tu l’sais qu’t’a rien d’parfait,
i m r i e
tu l’voie comme j’le voie,
dis-moi,
tu l’voie qu’y’a qu’tes méfaits. tenter de te convaincre que tout serait différent cette fois-ci. que tout peut réellement changer, mais toi, tu veux juste oublier. anesthésier tes pensées quand éluder ne suffit plus. de cette impossible nouveau départ. tourner la page sur ces questions qui encore aujourd'hui t'assaillent. mais jouer à faire semblant. un jeu d'enfant. encore, un peu... éternellement. pour toi maman, papa et peter,
pour vous,
plus qu’pour moi... alors, te voilà. regards plongé à l’au delà. les yeux à l’horizon et le coeur en note de déraison. perdu à tes pensées en trouble de tes souvenirs bercés par les vents et marrés. à la vue lointaine des vagues s’échouant sur les rochers, t’attends. t’attend tes mains agripper à ta blouse blanche autant accrocher à l’envie de disparaître. le souffle lasse en échappée comme tes envies d’ailleurs qui te prennent déjà aux tripes. à peine revenue et déjà ce besoin de repartir. tout était trop ici. trop étouffant. trop tout. espoir vain qu’ton rendez-vous n’se pointe pas. ironie ultime qu’tes parents joues l’école buissonnière pour l’accueil d’ce patient si important, mais dont tu n’sais même pas la réel identité. Mr Smith, manquerais plus qu’il s’appel john. t’étais pas idiote, tu te demandais juste qu’elle célébrité avait opté pour un pseudonyme si absurde. p’t’être que finalement toutes ces conneries t’avais un peu manqué. g u e r s e s e y
guernesey tantôt amoureuse,
tantôt faucheuse.
i m r i e
alors dis-moi,
dis-moi,
cette-fois se seras laquelle qu’t’auras ?!@mane strauss 
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