s i l e n c eau silence les douleurs.
regard d'une sombre noirceur.
m e n s o n g eau mensonge d'un sourire.
les yeux pour mourir.
les maux cœur des mots. des tiens au secret de tes souvenirs. à l'invisible des vérités en fuites aux écrits invisible de ton âme qui se garde des mystères de ton passé qui se fait chimère.
si seulement tu pouvais oublier,
si seulement tu pouvais une nouvelle fois t'échapper.
t'évader…
mais il n'est plus question de t'en aller pour le retour qui t'atteins bien plus que tu ne le laisses le montrer. douleur en dedans pour le sourire en dehors. bien loin les terres d'ailleurs pour des idées meilleurs. de ces voyages en pansements. anesthésie dissipé d'un retour aux horizon d'antan.
i m r i e
alors, dis-moi,
et cette promesse de n'avais revenir?!
même celle là tu n'as pas pu la tenir?!
i m r i e
alors, dis-moi,
combien de temps avant de nouveau malheur?!
souvenir de toutes ces horreurs…y'a plus qu'le besoin viscérale d'un changement d'idée. juste un instant à l'ailleurs. te souvenir du temps où c'était toute ta vie qu'tu imaginais à guernesey. au moment, y'a plus qu't'on esprit pour t'évader, car pour eux tu veux rester. pour eux tu te dois d'essayer.
v o y a g evoyage, voyage...
au gré des mots.
e v a s i o névasion littéraire,
d'un instant éphémère.
l'odeur des livres au toucher délicats sous tes doigts. un instant les yeux fermés pour te laisser à l'imagination de ces contrées lointaine qui te font rêver à celles qui te manque. une pile de livre sous le bras alors que tu flâne dans les allées de la petite libraire du coin. l'endroit qui n'avait pas changé depuis toutes ces années, celui qui te faisait dire que c'était pas si mal ici.
i m r i e
toujours toi le bon côté,
le bon pour espérer oublier le mauvais.
i m r i e
alors, dis-moi,
si toi aussi t'as pas changer?!un pas en avant. jamais à l'arrière. celui au regard rivé sur la couverture du derniers livre attraper dans les rayons. ton sourire en soleil à toi qui te voie déjà dévorer tes dernières trouvailles dans le jardin de la maison familiale. dans le calme momentané au seul bruit des vagues pour te bercés. te voilà loin, pas ici, pour une minute à celle d’après pour la réalité qui te rattrape quand tu rentre en collision avec une âme inconnue.
-mon dieu, excusez-moi… j’avais la tête ailleurs…- le sourire qui s’agrandit pour tes prunelles qui se mêlent à celles de l’inconnue de la librairie. celle croisé il y a encore quelque jour et même la semaine d’avant. tu te baisses pour ramasser le livre tombé de ces mains pour le lui tendre après avoir inspecté la couverture qu’tu connaissais que trop bien pour l’avoir déjà dévorée
-très bon choix… vous n’serez pas déçue!- tu reviens à son visage pour ton esprit déjà à se demander qu’elle était son histoire.
@gal sinclair