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 hurluberlu #jayden

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Quand il arrive à quai tôt le matin,
Quand le vent du large lui glace les mains
La langue au taquet il contemple le port
Hardi mon gars faut met’ ton sac à bord
Les nuées ressemblent à s’y méprendre à des galets dans le ciel pommelé. Les couronnes autour de l’astre donnent le la à une journée ensoleillée. Les bottes grimpantes sur sa salopette fumée, le seau coincé entre ses gants abîmés par le climat capricieux, la sauveteuse en repos déambule le long de l’embarcadère pour y retrouver son scintillant day cruiser. Le border collie dépasse la probloque de l’”Aragorn”, cherche sa place sur la proue et patiente l’arrivée de sa maîtresse. - La gueule grande ouverte après ses grandes chevauchées sur la plage, le dos dressé, réjouie de cette balade matinale. Le temps idéal dans l’azur dresse une grimace boudeuse sur les lippes de la brune. Entretenir la coque était la tâche qu’elle avait envisagée de faire pendant sa journée de repos. Le microclimat merveilleux contredisait pourtant ses plans, transformant ainsi son dur labeur en véritable calvaire. Les effluves du nettoyant à coque dans son seau forcent les traits de sa moue ; sacrifier cette journée idyllique pour la rouille et le tartre, elle n’en avait plus envie. Se trouvant malgré tout sans excuse pour prendre le large, elle s’obligea à débuter l'ablution du bateau encrassé.

Quinze minutes suffirent pour attiser l’impatience de Gaïa - digne protectrice du Médusa pendant les heures d’absence de Sashenka. Des pas sur l’embarcadère attirèrent les sens de la chienne. Sentant le cabot s’agiter sur le pont, Sash lui jeta un ordre assez sec : - Reste à ta place Gaïa. A genoux sur l’embarcadère, les doigts sur la brosse pressée contre la coque, son ordre n’eut aucune influence sur ses agitations. La chienne se rua in extremis sur le grand gaillard en approche - renversant sur son passage le liquide de nettoyage. Gaïa jetée dans les pieds du gonze cherchait déjà ses faveurs. - Bordel de merde ! Putain de cabot ! Le liquide jeté sur les planches du ponton, elle chercha des yeux le moyen de stopper l’hémorragie du seau.  Le nettoyant toxique prêt à tomber dans l’eau, elle s’adressa au bonhomme avec une certaine fermeté, pointant du doigt un morceau de chiffon : - Lancez-moi ça !  Le tissu réceptionné, elle se rua sur la pagaille causée pour la chienne. L’écoulement arrêté, elle reporta ses mirettes sur le faciès de l’étranger : - Vous êtes pas d’ici vous ! L’embarcadère est réservé aux usagers du port. Laissez-moi deviner. Vous êtes membre premium chez les touristes paumés ?
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@Sashenka Ivleva

Les rayons du soleil traversent la porte fenêtre de la chambre d'hôtel de Jayden, toujours assoupi. Nouvelle luminosité dans ce quotidien des plus fous et surtout du plus flou. Voilà qu'hier, il avait eu l'opportunité - ou plutôt l'occasion manquée - d'accoster sa bien aimée. Il avait poussé la porte du restaurant et par une coïncidence bienveillante (ou fâcheuse ça dépend du point de vue que l'on adopte), il avait eu l'occasion de la voir face à face. Elle était avec un client qui plus est un grand fan de sa musique mais cela, Jayden l'avait rapidement ignoré pour se concentrer sur sa dulcinée. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle ne lui avait pas sauté au cou comme dans les films. Mince quoi, pourtant les nanas accueillent leurs amoureux comme le Messi souvent. S'agrippant à leurs nuques, elles lui promettent des chaudes retrouvailles. Ici, l'air était plus que glacial et Jayden s'était rendu compte qu'il avait plus le mal de mer que ce qu'il croyait. Bref, cela lui demanderait plus de temps que prévu pour ramener la belle à bon port. Vu comme elle aimait jouer les femmes indépendantes et farouches, c'était pas gagné du tout. L'expression la plus appropriée serait "les carottes sont cuites" parce qu'il allait batailler pour attendre de sa part une action positive allant dans son sens. Qu'importe, il prendrait son mal en patience. Un soupir à cette constatation qu'il ne pouvait que souligner, Jayden se leva. Tout simplement vêtu d'un boxer Calvin Klein qu'il avait depuis un bon bout de temps, il décida de se préparer et d'engloutir rapidement son petit déjeuner. Aujourd'hui, il avait envie de continuer à scruter les horizons, à se familiariser avec les gens du coin pour s'acclimater. Il allait bien rester une semaine voire plus alors autant se faire des potos. Au bout de quinze minutes, après s'être aspergé son parfum Giorgio Armani (au cas où Catarina passerait dans la rue en même temps que lui), il se dirigea vers le buffet de l'hôtel. Bingo, les oeufs brouillés et le bacon n'attendaient que lui. Tant pis pour le régime, il se servit une tasse de café et s'assit à sa table. Tel un dandy chic solitaire, il contemplait l'horizon. Ne sait on jamais pour des photos de fan à l'improviste, au moins il serait à son avantage.

Il remercia le serveur et quitta sa table une demie heure plus tard, enfin motivé pour voir davantage la jetée. C'était tout bonnement un spectacle qui ne lui avait pas été donné de voir, lui le texan qui avait plus l'habitude du foin que des sardines. Il sortit de l'hôtel pour se diriger vers le port. C'était un bon endroit pour admirer la vue, en plus il était encore tôt alors il serait l'unique touriste du coin... Du moins il l'espérait pour faire des photos tranquille avec son smartphone dernière génération. Eh oui, quand on avait de l'argent, autant s'en servir dignement.

A peine avait t-il franchi l'entrée du port qu'il vit brusquement une chienne lui tomber dans les pieds. Elle était belle, elle gambadait et l'incitait à le suivre. Il vit cependant dans le même temps que l'animal venait de renverser la bouteille placée là et il se dit qu'elle se prendrait une raclée. Une douce voix mélodieuse accompagnée de jurons lui parvint aux oreilles. C'était une voix de femme, incendiaire sur le pauvre animal. Il chercha, intrigué, d'où venait ce timbre de voix si magique, si... particulier. Quand il la découvrit, il n'eût pas le temps de dire quoique ce soit qu'elle s'adressa à lui directement. La politesse, ça ne devait pas être dans ses gènes. Il s'exécuta, lui lançant le chiffon pour qu'elle puisse éviter que le liquide vienne s'enfouir dans les profondeurs. Devant une telle dextérité et une énergie débordante, il en fût surpris, restant bouche bée. Il n'avait pas l'habitude de ce genre de femmes, à part celle qu'il venait de revoir et qui lui faisait du pied de nez.


Alors qu'il avait pris soin de faire quelques caresses à la chienne, il remarqua que la jeune femme le dévisageait quelque peu. Elle venait de comprendre qu'il n'était pas d'ici. Mince, n'est pas Sylvester Stallone qui veut. Il se racla la gorge face à son questionnement et s'empressa de répondre. _ Oui effectivement, je suis membre premium. J'ai acheté un coupe file pour aller sur l'embarcadère avant l'afflux de touristes de 14h. Ca ne vous gêne pas j'espère ? . Il ne se gênait pas pour lui dire ce qu'il comptait faire, surtout si il pouvait y ajouter sa pointe d'humour à lui... avec un ton légèrement condescendant. Il regarda son bateau puis elle, puis de nouveau le bateau. Jeu de regard pour la scruter un peu plus, histoire de lui montrer qu'il savait ce qu'il voulait et qu'il était un homme explorateur, un homme curieux. _ Vous faîtes des ballades sur votre navire ? Je pense que ça serait une bonne occasion pour moi de découvrir davantage les alentours de l'île. Vous prenez combien? . Il se fichait de savoir si elle accepterait ou non, de toute évidence elle nettoyait bien son bateau alors autant en profiter pour voguer sur les flots. Il ajouta, non sans réaliser qu'il ne la connaissait pas plus que cela. _ Ca vous fera du bien un peu de compagnie si je ne m'abuse. Vous avez l'air trop stressée, je connais des postures de yoga qui vous aiderait à vous détendre.. Loin de lui l'idée de la draguer, il était seulement l'homme de toutes les situations, de toutes les solutions. "Non" n'était pas un mot de son vocabulaire, il allait aider cette jeune dame qui semblait galérer. Avoir un contact avec une citoyenne de cette ville était du pain béni, alors autant se la mettre dans la poche.
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Ah foutus touristes ! Et le culot délié sur leur langue. Si le grivois cherchait à faire de l’humour, Sash y voyait plutôt une manière de faire de l’esbroufe. Bien sûr se croyait-il cocasse sous ses grands airs dédaigneux. Mais le gaillard était ni plus ni moins trivial. - Le coupe-file de 14h. Vous vous croyez chez Euro Disney ? Je réitère avec des mots plus simples, de manière à ce que vous compreniez : cette partie du port n’est pas - attention, lisez bien sur mes lèvres - acc-ess-ible aux tou-ri-stes.  Une réponse en toute impertinence, trop polie, même, redoutait-elle qu’il s’emporte et bousille sa journée ?  Redressée sur ses pieds, le bras de fer s’amorçait à peine. Maintenant, le bougre baladait ses yeux sur l’Aragorn amarré en face de sa sainteté. - Non mais là j’vous arrête tout de suite.  Mais rien n’arrêtait l’audacieux, qui lui parlait maintenant oseille pour la faire cambrer à ses moindres désirs. - Mais bien sûr, demandez à n’importe quel capitaine amarré ici, je suis sûr qu’il vous offrira un petit tour de poney gratuit. Raillerie facile pour celui qui se croyait un peu trop sûr de lui. Il ne manqua pas d’en faire trop pour précipiter le déplaisir de sa présence ici. - Allez, je m’arrête là pour le vouvoiement et les courbettes forcées. Sérieux, t’en vaut pas la peine. T’es mal barré si tu crois que j’vais céder à tes caprices de touriste. J’crache sur les mecs dans ton genre. Des techniques de yoga ? Besoin de compagnie ? Tes comparaisons malsaines me font gerber. Gerber. Putain, si elle pouvait lui en donner l’occasion. Sans forcer sur ses phalanges, mais d’une autre manière, un peu moins violente, un peu plus docile. - Tu veux que j’te fasse voyager ? Ok allez, je cède. Monte, vas-y. J’vais t’en montrer moi du pays. L’aigreur à son paroxysme, elle savait qu’il tournerait les talons ou alors, qu’il l’insulterait pour avoir touché-coulé son égo. Sinon, elle savait quoi faire pour réprimer son audace. Ses mains cherchaient déjà à défaire le nœud sur le garde-avant. – Alors le bureaucrate, tu grimpes ou t’as la flippe qui t’démange ?
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@Sashenka Ivleva
Si il y avait bien quelque chose de certain sur sa venue sur l'île, c'est que le bonhomme n'allait pas changer ses habitudes. Un sourire au coin de la lèvre, signe qu'il serait l'homme le plus arrogant sur le continent. Quelle excentricité pour cet homme qui ne connaissait pas les portes fermées. Depuis son ascension fulgurante dans la musique, il n'avait pas essuyé d'échec, de refus. La négative n'était pas dans son quotidien, encore moins dans sa devise. "Show must go on", like always. Oui, il était de ceux qui ne pensaient ni déranger, ni énerver. Il pensait, tel un bisounours sans le moindre recul que tout lui était dû. Quand on devient une star, les contrariétés n'existent pas. Et autant dire qu'on connaissait Jayden dans les moindres recoins de la planète. Même Franck Dubosc avec ses sketchs multiples de cette fameuse star ne pourrait le contredire. Pire, Jayden pourrait même reprendre l'adage " Pour toi public". Sauf que pour le coup, la nana en face de lui n'avait clairement pas envie de lui demander un autographe comme le mec de la veille, au restaurant. On peut pas gagner à chaque fois, malheureusement. Elle balaye ses rêves en un tour de main, l'affublant du mot criard de "touriste". Non, il n'était pas comme cette mare gluante qui s'attroupait dans les magasins de souvenirs, appareil photo à la main. Non, il n'allait pas dans le restaurant bas de gamme. Lui, il portait une Rolex. Et il avait la classe.

Il maintient que son inhospitalité lui jouera des tours. Il fait une grimace pour lui montrer son mécontentement avant de lui dire, sans détour. _ Franchement, ça ne m'étonne pas qu'ils ne vous ait pas inscrit comme hôtesse d'accueil. Vous faites peur aux clients potentiels.... Il emprunte une mine offusquée alors que le chien continuait de gambader dans ses pieds. A croire que l'animal était plus docile que la maîtresse. On avait définitivement tout vu.

Il écarquilla les yeux si ronds qu'ils ressemblaient à des soucoupes. Ainsi, elle refusait son fric? Pour qui se prenait t-elle ? Soit elle avait gagné l'Euromillions soit elle était la Lady Gaga du coin? L'une comme l'autre possibilité était difficilement envisageable. Vu la tête qu'elle tirait, elle était juste pas intéressée. Dommage qu'elle fasse la gueule, si son visage était détendu elle aurait pu participer à un concours de beauté, elle avait du potentiel. En entendant le mot "poney", il ne pût s'empêcher de rire et de marmonner, un air prétentieux sur le visage. _ Moi je ne fais pas de tour de poney, moi je veux un tour de piste PMU. Je pensais que c'était votre truc, les balades, la vitesse tout ça. Vous en avez de la force ou pas ?

Il déglutit soudainement lorsqu'elle le tutoie et l'envoie bouler. Manifestement, faire des compliments le desservait plus qu'autre chose. Il eût un sourire gêné, preuve qu'il allait arrêter avant de se prendre le pot de peinture dans la gueule. Autant éviter le naufrage et les louanges d'insultes, il ne voulait pas de mauvaise pub sur ce nouveau territoire à conquérir. Il resta immobile, attendant sa sentence du plus gros machiste de la terre... Et elle lui propose d'embarquer. Stupéfait, il avance vers le bateau en refusant de comprendre ce qui avait traversé dans l'esprit de la dame. La gente féminine l'épatera toujours.

Il l'observe essayer de défaire le noeud avant qu'elle lui demande de quelle trempe il est. Il se redresse tel un coq au défi de montrer qu'il est le meilleur, le plus fort... et pas un peureux. Il lui dit fièrement. _ Je saute sur le bateau, en avant! Fais ronfler le moteur, j'suis certain que t'envoies un max!. Il se permet de la tutoyer à son tour et prend rapidement ses aises sur le bateau en étirant ses jambes. Un sourire franc affiché sur son visage : y'a pas à dire : il est aux anges. _ Allez, moi je signe pour ce trajet. Combien tu veux? . La main sur son portefeuille, prêt à dégainer. Elle n'allait tout de même pas refuser un peu d'argent, il lui fit un clin d'oeil pour la persuader d'accepter. Qu'elle n'ait ainsi aucune raison de le jeter à l'eau.

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Prétentieux, vaniteux, péteux ; l’échange n’avait duré qu’un instant pourtant, il avait été capable dans une respiration de montrer ses pires difformités. Dans le hit-parade des vacanciers les plus arrogants, il y trouvait facilement la première place. Ce besoin de compagnie tel qu’il l’évoquât - combiné aux postures de yoga - lui donnait quelques sueurs froides. Pour elle, ses avanies résonnaient comme une proposition indécente, obscène, à connotation définitivement sexuelle. Elle l’avait d’ailleurs toisé avec un oeil terrible, voyant en lui un prédateur présomptueux. –  Tu t’es bien renseigné à c’que je vois. Hôtesse d’accueil, clients potentiels. La croyait-il propriétaire d’un bateau d’excursion ? Voyait-il vraiment en elle une guide potentielle ? Touriste bien ignare, comme la plupart des autres vacanciers du genre. Comme-ci tous propriétaires de bateau au St Peter Port proposaient un service de location ou de promenade à deux balles. Il la piquait définitivement au vif.
Et voyant son approche comme une tentative inconvenante à la conquérir, elle trouva moyen à contrer son arrogance : le faire monter à bord de l’Aragorn, lui faire boire la tasse de manière magistrale. Le dégoûter de l’océan, le faire pâlir, jusqu'à rejeter à la mer ses talents pour l'exubérance. Il lui avait montré tant de culot et de toupet, qu’elle en oublia que le gaillard puisse tenter de l’enjôler une fois en mer. Trop butée dans son for intérieur, elle se croyait - peut-être - bien plus forte et plus perspicace que lui. Dans sa tentative à le faire déguerpir, langue ordurière sur ses lippes pour lui signifier sa contrariété, elle ne croyait pas sincèrement à ce qu’il souhaite monter.
En le voyant approcher, elle referme ses doigts plus fort encore sur la corde. La journée ne pouvait pas devenir plus désagréable. Peut-être aurait-elle préféré une rixe avec son loup implacable à cette rencontre insupportable. [ Non, comment pouvait-elle prétendre préférer ça aux représailles qu’elle s’apprêtait à faire subir au libidineux. Ce type la déséspérait à ce point-là. ] L’arrivée de Gaïa auprès d’elle la ramène tout de suite à sa déplaisante réalité. La corde dénouée du bateau, elle grimpe à son tour à bord de l’Aragorn, la chienne sur ses talons. Sur le pont du bateau de plaisance, elle constate que le gonze est déjà bien installé. Parfaitement à son aise, jambes décontractées, elle sait qu’il ne tardera plus à déglutir par-dessus bord - Au moins espère-t-elle y parvenir en tout cas. –  Ton fric ne m'intéresse pas. Pas agréable pour un sou, elle ne perd pas de temps pour mettre en route le moteur. Regardant sur l’embarcadère et autour du bateau que rien ne gêne sa manœuvre, elle jette un dernier coup d’oeil à l’étranger à son bord. Qu’est-ce qu’elle était en train de foutre, au juste ? Trop tard pour revenir en arrière. Lui en faire voir de toutes les couleurs, seule chose à faire pour calmer ses nerfs.
Dirigeant le volant vers le large, elle se décolle petit à petit du ponton. Le navire déjà éloigné du quai, elle embraye sa marche, déjà pressée de prendre le large. En passant à travers les quais, l’équipage du SOG remarque sa présence. Une main en l’air se dresse haut dans le ciel ; son apprenti qu’elle reconnaît facilement sur le ponton. Elle presse l’avertisseur sonore de l’Aragorn en guise de salutation. Elle sait que personne ici ne lui en voudra pour cet excès de zèle. De nouveau concentrée sur l’impétueux derrière-elle, elle trouve quelque chose à dire pour relancer leur joute : –  Si tu tombes pendant notre ""excursion"", personne ne viendra t’sauver. On sauve pas les touristes qui montent à mon bord, j’ai une sale réputation tu sais ? On dit que plus d’un noyer de Guernsey était de ma responsabilité.  Ah j’suis sûre que tu l’sais, t’es tellement bien renseigné, ça se voit. Elle se retourne pour lui jeter un regard sincère : – Mais t’es pas du genre à avoir peur toi hein ? T’es un sacré gaillard, t’as peur de rien, ça s’voit ! Elle l’infantilise, et l'ironie qu'elle transmet est aisément détectable. – T’as un nom que j’puisse transmettre à la morgue au cas où ? Qu’il se prépare à endurer le pire, c’est tout ce qu’il mérite.
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