alix ⊹ passive aggressive.

âge t'as 22 ans, t'es si jeune et jolie que t'as l'air irréelle alix. naissance et nationalité t'es britannique, les cris ont fendu le ciel de l'île. t'as grandi ici, t'es jamais partie, alix : un soir de décembre, il faisait froid et t'es arrivée, comme un cheveu sur la soupe, bébé prématuré que t'étais. à guernsey depuis tes premiers cris stridents. métier, £££ tu bosses depuis la fin du lycée dans la boulangerie-pâtisserie familiale : t'es passionnée de cuisine sucrée, alors ce n'est pas rare de te voir aux fourneaux, à dresser des entremets, même si t'es pas qualifiée. statut civil, orientation célibataire, bisexuelle : t'aimes tout le monde, pourvu qu'on ne s'attache pas à toi. pronoms elle. faceclaim l'envoûtante madelyn cline. personnage inventé. crédits madelynsclines (gif), charlotte cardin (quote).

— caractère t'as du caractère, alix, ne te laisse pas marcher sur les pieds, tu peux partir au quart de tour pour rien. difficile à vivre, à cerner, tu vis au fil de tes émotions et ne te laisse pas apprivoiser : cœur farouche, gestuelle sauvage, t'es complexe, alix. un jour adorable, l'autre brutale : t'enfiles des masques, cache tes peines, tes déceptions et le mal-être causé par le foutoir familial. enivrante, envoûtante, t'aimes te changer les idées en te donnant aux plus méritants, tu te plaît à charmer, puis à réduire les espoirs sous tes semelles. pétasse impériale, diront certains, tempête exotique, diront d'autres, parce que tu ne laisses personne indifférent. l'envie, la colère, le rire, l'affection, tu déchaînes les passions, alix. t'es pourtant une poupée dévouée, qui fait de ton mieux pour aider ta famille, te laisse submerger par le poids d'une négativité ambiante (prisonnière). alix, t'es passionnée, tu t'exprimes dans la pâtisserie, tu fais de ton mieux, ça te permet de t'évader. alix et ta pudeur, incapable de te livrer, pas capable de parler de ce qui ne va pas. t'es débrouillarde, saura te sortir de la moindre galère, battante, déterminée. alix ose, tu te plantes, mais tu te relèves. alix veut, alix a. alix n'a pas, alix se bat. alix et tes multiples facettes, alix et ton bagage émotionnel trop lourd.

on te dit souvent que t’as pas eu de chance, que le destin s’est acharné sur toi, lorsqu’on découvre dans quelle famille t’as grandi. un père alcoolique, qui a fusionné avec le canapé et les plats surgelés, une mère dépressive, qui ignore comment recevoir de l'affection de son époux, qui a perdu confiance en elle. et toi, t’es fille unique qui t’es égarée en chemin, qui tente de refaire naître la magie entre tes parents, sans succès. pourtant, ils font semblant à la boutique, pour ne pas mélanger professionnel et personnel : tu te sens tellement bien là-bas, que lorsque tu retrouves tes parents, tu chutes de plusieurs étages. alors, t’as toujours veillé à ce que ta vie familiale soit séparée de celle hors du foyer et c'est pour cette raison que t’as toujours l'air heureuse, alix : à faire semblant, à te laisser emporter par tes émotions extrêmes, sans aucune retenue. éducation bancale qui a laissé place à une femme qui ignore comment être dans la mesure, souvent dans les penchants trop intenses : trop ou pas assez. t’es un vrai désastre, alix. à l'école, t’étais pas la plus brillante, plutôt de ceux qui perturbaient, enchaînaient les punitions et heures de colle, sans personne pour te faire la morale à la maison. être exécrable pour attirer l'attention, réalisant ensuite la triste réalité : qu'importent tes agissements, tu vivrais dans l'indifférence la plus totale, te poussant à être pire encore, fatalement. lors de tes seize ans, t’as cambriolé un bureau de presse, t’as été mise en garde à vue et on t’a défendu alix, parce qu'on savait tous que tu désirais être remarquée par tes parents. échec cuisant, frais payés et poupée relâchée, avec un goût amer en bouche. quelques jours suivant ce fait, une voiture t’as renversé et t’as mis du temps à t'en remettre : encore aujourd'hui, tu boites d'une jambe, bien que légèrement, ça s’oublie pas. chaque morceau de ton essence abandonnée porte la marque de l'ignorance parentale. dans une énième tentative de te faire remarquer, tu t’es mise à travailler dans la boutique familiale, en révélant une de tes passions : celle de la cuisine sucrée. t’as pas fait d’études, mais t’apprends seule, tous les jours et les gens aiment ça. tu fais de son mieux pour rendre fiers tes parents. alix, tu charmes la lune et ses étoiles en ondulant, en te droguant à l'attention des autres : bousillée par cette vie désastreuse.