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 suffer well — becks

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    Le regard concentré, Asher fixe l’écran de sa tablette tactile sans pour autant être capable d’effectuer la moindre modification sur le relevé architectural de son nouveau projet. il était loin d’être parfait, Asher le savait et pourtant le dessin stagnait sur la surface de cet écran, immuable. Son regard vogue, scrute les moindres éléments qui trônait sur son bureau jusqu’à s’arrêter sur la cause même de sa préoccupation à demi-avouée. Ce fameux carton d’invitation froissé dont il ne supportait ni la vue, ni le contenu. Et pourtant, il l’avait conservé, cette bombe imprimée, ce papier qui avait tant blessé sa fierté mais qui allait se retourner contre son instigatrice. Et puis, son regard désormais dubitatif s’arrête sur l’accessoire qui avait accompagner ce carton d’invitation : une paire de menotte rose, «pour venir accompagner son inséparable moitié » avait-il lu sur ce dernier. Dans un soupir, Asher enferme cette invitation maudite dans un tiroir avant de saisir de la paire de menotte et de la glisser dans la poche arrière de son jean. Et de l’oublier.
    Asher reporte son attention sur sa montre, elle affiche 9.01 A.M. Becks avait une minute de retard. Et cette pensée le fit sourire et frémir. Lui qui était si ponctuel, sentait déjà qu’il avait potentiellement laissé rentrer une véritable tornade dans sa vie. Et Asher, il n’aimait pas ça le désordre, l’imprévu. Et pourtant Becks, elle en était la définition même mais pour une fois, peut être pour la première fois et sans même savoir pourquoi, cela ne l’effrayait pas. Cela ne l’enchantait pas non plus à vrai dire, lui qui avait toujours mis un point d’honneur à ne jamais vivre sous le même toit qu’une femme, s’apprêtait à le faire avec une parfaite inconnue mais il savait qu’il le devait. Pour le mensonge.
    La sonnette retentit. Enfin. Asher se dirige d’un pas décidé vers la porte d’entrée. Il place son index et son majeur sur sa carotide, la régularité de son pouls le rassure. Il maîtrise la situation ou du moins, croit-il. Il affiche un léger sourire au coin de ses lèvres. Un de ses moues qu’il savait irrésistible mais qui n’en était pas moins sincère. Il se saisit alors simultanément de la poignée la porte et ouvrit cette dernière d’un geste assuré. Sans surprise, il découvrit Becks sur le palier. Elle avait les bras chargés et était entourée par des cartons qui avaient déposé à terre à la volée. Ni une, ni deux, la jeune femme se délesta du carton qu’elle portait à bout de bras en le pressant sans ménagement contre le torse d’Asher qui n’eut même pas le temps d’articuler le moindre mot. « Bienvenue chez moi … ou plutôt chez nous » se reprit-il en se raclant la gorge. Il se dégagea alors de l’encadrement de la porte pour la laisser passer. Le carton qu’elle lui avait déposé dans les bras ou plutôt imposé dans les bras suscitait sa curiosité. Asher scanna d’un coup d’œil rapide, le contenu du carton qui n’était pas fermé. Il arriva à distinguer plusieurs choses : des coussins à fleurs, des plaids, des cadres photos, une plante verte, parmi d’autres objets sans utilité particulière. Il posa à son tour le carton pour aller chercher ceux qui trônaient encore sur les pavés « Tu es courant que ce n’est que n’est que temporaire ? » chuchote-il alors en se penchant dangereusement vers Becks qui se tenait non loin, se référant à la quantité de carton, qui ni plus ni plus moins, astronomique selon Asher, qu’elle avait emporté avec elle. Trois mois. On pourrait aisément croire qu’elle s’installer pour trois ans. Becks était occupée à scruter son intérieur : propre et ranger ; un intérieur digne de faire la couverture des magazines de décorations mais, aussi froid et sans âme. Il n’avait rien de superflu, Asher. « Fais comme chez toi ! » lâche-t-il lui donnant à demi-mot l’autorisation de faire ce qu’elle voulait et nul doute qu’elle allait révolutionner son intérieur, et bien d’autres choses.

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