que la mer nous mange le corps, que le sel nous lave le cœur,
âge (vingt sept ans pour quelques jours encore) elle réfléchira avant de répondre, elle a perdu le fil de ces anniversaires qu’elle ne fête plus depuis longtemps.
naissance et nationalité (vingt six novembre mil neuf cent quatre vingt douze, guernsey) il fallait s’en douter, à voir la mer déchaînée, qu’elle ne pourrait jamais s’en passer. de ces british au passé marqué par la colonisation, du sang indien qui coule aussi dans ses veines.
à guernsey depuis (toujours) elle ne saurait pas faire, sans les embruns salés qui giflent sa peau, le bruit des mouettes qui rythme ses journées ou les pierres qui roulent sous ses pieds sur le chemin qui mène au port.
métier, £££ (agricultrice, gestionnaire de la ferme léguée par sa grand-mère - £) les ongles courts et les mains tachées de terre, des écorchures venant d’on ne sait où et des pantalons abîmés aux genoux, elle travaille la terre, le bois ou le lin selon ses besoins.
statut civil, orientation (célibataire, bisexuelle) la plupart du temps, ce sont des hommes qui lui font tourner la tête, mais il y a eu cette fille, aussi, il y a quelques années.
pronoms she/her.
faceclaim naomi scott.
personnage pré-lien de
@léo freljord.
crédits wonderwcman, pomme.
— caractère optimiste, sincère, indépendante, naïve, débrouillarde, curieuse, rancunière, sensible, bordélique, empathique, bienveillante, ouverte d’esprit, imaginative, franche, manuelle, solitaire, loyale.
(margaret) ce n’était pas vraiment courant, pour son âge, de s’appeler margaret. mais au fond, ça ne l’a jamais dérangée, parce que margaret, c’était aussi le prénom de sa grand-mère. cette grand-mère chez qui elle courait dès que la cloche de l’école sonnait, pour l’aider à s’occuper des poules et des laitues. cette grand-mère qui lui a appris à recoudre un bouton, fixer des volets et couper du bois pour l’hiver. ce n’était pas toujours commode, d’avoir deux margaret dans la famille, surtout quand elles étaient toujours fourrées ensemble, alors may est devenue
may, c’était plus court, plus simple, plus elle-même aussi.
(dunce) may, elle a toujours été plus à l’aise dans un champ que sur les bancs de l’école. elle s’ennuyait et regardait les mouettes par la fenêtre plutôt que l’instituteur au tableau. ils ont bien tenté de la raccrocher au wagon, mais rien n’y a fait. et pourtant, elle était capable de reconnaître et de nommer toutes les fleurs qui passaient sous ses yeux. elle manipulait avec habileté des planches en bois qui deviendraient une table de salon, ou bien une armoir pour y ranger ses vêtements. elle apprenait vite, si tant est qu’elle trouve un intérêt à ce qu’on essayait de lui enseigner.
(solitude) petite déjà, may semblait plus à l’aise avec les petits vieux qui achetaient les légumes de sa grand-mère au marché qu’avec les enfants de son âge. elle les regardait jouer en souriant, de loin. elle n’avait pas, non plus, de soeur ou de frère. ça n’avait pas l’air de la rendre malheureuse, pourtant. elle a toujours été comme ça, may, un peu rêveuse, un peu à part. et après tout, elle n’a besoin de personne pour mener sa vie comme elle l’entend, n’est-ce pas ?
(guernsey) ses parents ont bien essayé de l’envoyer à l’école sur le continent. peut-être que là-bas elle y rencontrerait des amis. peut-être qu’elle parviendrait à mieux se concentrer. sauf que may, elle a fugué. introuvable pendant près de cinq jours, sur une île d’à peine quatre vingt kilomètres carré. il faut dire qu’elle le connaissait par coeur, cette île, et que, peut-être, elle avait reçu l’aide d’une certaine margaret.
(enthusiasm) elle n’en a pas l’air comme ça, mais elle a des choses à dire, may. mille et une anecdotes sur les plus beaux levers de soleil à guernsey ou des conseils pour que vos fraises soient meilleures l’année prochaine. elle sait écouter, aussi, sans juger, que ce soit vos récits de voyages ou vos histoires de coeur.
(miscellaneous) elle se déplace uniquement à pied, en vélo ou en triporteur (quand elle doit aller vendre ses légumes au marché par exemple). • elle lit beaucoup de poésie, “lait et miel”, de rupi kaur, est son livre de chevet. • elle n’a pas un seul diplôme en poche, mais elle s’en fiche pas mal, sa grand-mère lui a souvent dit que ce n’était pas dans les livres qu’on apprenait à s’occuper d’une ferme. • il n’y a pas de poste de télévision à la ferme. • may est une lève-tôt.
sincerely, me
ton prénom/surnom sarah.
ton pseudo spf.
ton fuseau horaire utc+1.
tes pronoms she/her.
ton anniversaire dans sept mois & dix jours.
tes séries préférées sense 8, stranger things, friends, las chicas del cable, sherlock, new girl, lovesick, peaky blinders.
tes films préférées about time, dirty dancing, mrs doubtfire, pas mal de disney, forrest gump, gone girl, la la land.
ta chanson du moment there will be time, mumford & sons.
tes loisirs c’est pas très original si je dis écrire je suppose.
si tu étais...un animal un chat, je veux la vie de mon chat (sans l'oreille coupée).
une couleur vert.
une chanson han mais c’est trop dur !
une fleur une marguerite.
une saison le printemps.
un des cinq sens la vue.
un endroit le bord de mer.
une odeur le café et le pain grillé du matin, ou l'herbe fraîchement coupée.
un mot coquelicot.
un super-héros wanda maximoff.
un plat des crêpes.
une mauvaise habitude je suis la queen de la procrastination.
une qualité l'adaptabilité.
une insulte j'vais t'arracher les yeux, tête de cul.
une ville glasgow.
une expression c'est pas si pire.