AccueilAccueil  FAQFAQ  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
le forum est fermé, merci pour tout ♡ on se retrouve sur https://callitmagic.forumactif.com/ — cécile
Le deal à ne pas rater :
Manette DualSense PS5 édition limitée 30ème Anniversaire : où ...
Voir le deal

 

 hello feelings

Aller en bas 
- -
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous

hello feelings Empty


hello feelings.
halloween time
Lorsque la silhouette d’Eugene s’était détachée de la foule, lorsqu’il avait posé ses yeux sur lui, comme s’ils avaient été attirés instinctivement par le garçon, Zac avait réalisé que depuis leur rencontre, chaque seconde lui avait été consacré. La fuite, qu’il avait envisagé un instant, se retournant pour faire face au chemin qu’il avait emprunté, n’aurait été qu’un répit temporaire ; un répit inutile ; un répit ridicule : Eugene Ginzburg avait envahi ses pensées, et tout laissait à présager que sa conquête ne s’arrêterait pas à ses songes. Il n’y avait pas d’échappatoire possible. Son cœur palpitait déjà un peu trop vite, comme s’il ressentait le danger que représentait le garçon, comme s’il savait qu’il frapperait bientôt à ses portes pour s’en emparer et en faire ce qu’il voulait. Quelque part, au fond de lui, Zac était prêt à arracher lui-même son cœur et à l’offrir à Gene, parce que, quelque part, au fond de lui, une voix lui disait qu’il était le bon – (et n’en était-il pas déjà le seul maître ?). Le regard du garçon ne pouvait mentir : ce que Zac traversait, il le traversait également, peut-être d’une façon moins confuse que le pêcheur. Mais Zachary savait, également, qu’avancer vers le garçon était aussi périlleux que naviguer à l’aveugle : il ne savait pas réellement à quoi s’attendre et la perspective de tomber dans un vide sans fin enchaînait dans ses griffes son envie impulsive de se jeter dans les bras de Gene sans réfléchir. « Don’t let me lose myself ».
Zac s’était avancé vers Eugene, furtivement, sans qu’il ne le remarque et il l’avait surpris, murmurant dans son oreille « You again », comme s’il venait de tomber sur lui à l’improviste, alors qu’il en avait fait sa cible au moment même où il était arrivé. À cet instant, il aurait voulu rester dans cette position aussi longtemps que possible ; il se tenait derrière Gene, ses lèvres à quelques millimètres de son lobe arrondi, leur corps menaçant de se fondre, le parfum du garçon l’enivrant totalement. Il aurait voulu entourer sa taille de ses bras et reposer sa tête dans le creux de son cou, juste pour quelques secondes. Mais Gene s’était retourné, mettant fin à son imagination envoûtée, posant en premier sa main sur lui, pinçant sa peau en guise de douce vengeance. Zac n’eut le temps de s’emparer du poignet de Ginzburg et maintenir ses doigts contre lui, là où ils avaient pressé son épiderme qui brûlait (de douleur, de plaisir, de folie, il ne savait pas). Zac se contenta de sourire en regardant le garçon devant lui.
Il regarda ses yeux ; ses lèvres ; son nez parfait ; le grain de sa peau, qu’il voulait parcourir du bout de ses doigts ; sa mâchoire ciselée, qu’il voulait souligner du bout de ses lippes. Il soupira et se laissa conquérir par une douce impulsion. Zac se pencha vers Gene et haussa les sourcils. Leurs visages étaient, à nouveau, à quelques centimètres l’un de l’autre.
– I’m gonna leave again, right now, but follow me this time, souffla-t-il, avant de se retourner et de traverser à nouveau la foule, se dirigeant vers le labyrinthe, sans jeter un regard derrière lui.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

hello feelings Empty

The way I feel about him is like a heartbeat
–soft and persistent, underlying everything.

hello feelings Jacobbix-57490423-132136314600078-5662600205017471931-n

L'inévitabilité de la situation lui passait au dessus de la tête. Lorsqu'il l'avait senti derrière lui, lorsqu'il avait murmuré à son oreille quelques paroles, son cœur avait cessé de fonctionner normalement, reprenant un rythme erratique, comme la dernière fois qu'il l'avait croisé. You again. Eugene avait frissonné, frémit, cherché une explication à de telles sensations qui le surprenaient tant le sentiment était inédit. Personne n'avait réussi à le capturer en si peu de temps, à lui provoquer tant de désordre. L'amour, il avait l'impression de ne pas réellement l'avoir connu avant Zac Hwang. Cette petite pépite imprévisible qu'il représentait agitait bien des ressentis dans le jeune homme et sans l'expliquer, ni même vouloir le faire vraiment, Eugene se donnait. Petit à petit. Tout changerait, il en était sûr. Mais surtout, il en était une victime volontaire, se donnait avec un consentement certain, incompréhensible, prêt à foncer dans le mur délibérément, surtout lorsque l'accident imminent ressemblait à un rêve éveillé, ses cils chatouillant les siens. Humectant ses lèvres alors que la distance se réduisait à nouveau entre eux, il manqua plusieurs battements d'un cœur déjà mis à mal par la présence de Zac. Il avait laissé son empreinte, plus aucun doute n'était possible. Se mentir n'aiderait pas au bazar mis. Il faillit protester en le voyant s'éclipser à nouveau. Ouvrant la bouche pour lui demander de rester auprès de lui, il abandonna sa pinte après l'avoir vidé d'une traite. «  Yeah, I'll follow. » grommela l'artisan, haussant un sourcil, suivant son trajet à travers la foule d'un regard attentif. Cette fois-ci, il ne lui échapperait pas. Il le suivrait, le découvrirait, lui ferait avouer que quelque chose existait entre eux.

A petites foulées, il le poursuivit, s'engouffra dans le labyrinthe, tournant la tête pour le trouver, le voyant emprunter l'un des chemins. Ses pensées si erratiques que les battements de son cœur, il s'avança, manqua de s'écorcher et s'arrêta net dans son élan. Zac était face à lui. «  Let's cut to the chase. » Son sourire se fit plus doux, tendre presque en détaillant l'expression de Hwang, qui bousculait bien des tempêtes dans sa poitrine. «  Why are you running away from me? » Gene fit un pas en avant, réduisant la distance entre eux. «  What are you so afraid of? » Son sourcil s'arqua, et bien au fait de son apparence ridicule, il agita son nez peinturluré sous les yeux de son compagnon. Ils étaient seuls, au milieu de ce labyrinthe. «  Afraid I might be so cute, you can't resist? » Sa voix s'estompa entre ses lèvres dont un sourire vint s'emparer. Où allaient-ils? Il n'en savait rien, mais s'y jetait à corps perdu. Tant pis si la chute se soldait par une fatalité.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

hello feelings Empty

hello feelings.
Zac pencha légèrement la tête sur le côté, arquant un sourcil, un air amusé se dessinant sur son visage. Eugene venait de combler la distance entre eux, faisant un pas dans sa direction, avec une facilité déconcertante. Hwang ne bougea pas ; les mains enfoncées dans les poches de sa veste en cuir, il observait – admirait – le garçon devant lui, qui le canonnait de questions. Il avait une réponse à chacune d’entre eux.
Why are you running away from me ? La première fois, il y a quelques semaines, lorsque Zac s’était enfuit du bar, la raison était évidente : Gene, qu’il pensait une cible sans défense, une cible inoffensive, l’avait complètement ensorcelé, réveillant en lui des émotions explosives, qui lui avaient presque fait perdre pied. Gene l’avait désarçonné, ce jour-là, même si Zac avait continué à jouer son rôle à la perfection. S’il s’était enfuit, c’était parce qu’il avait eu peur. Ginzburg représentait un saut dans l’inconnu immense ; il lui avait fallu du temps, loin de lui, pour se persuader que sauter avec la main du garçon dans la sienne, s’il voulait la lui donner, en valait le coup. Qu’avait-il à perdre ? Comment pouvait-il traduire les sentiments qu’il ressentait s’il ne se donnait pas à la seule personne qui pouvait l’aider ? S’il s’était à nouveau enfuit, il y a quelques minutes, la raison était tout autre. Cette fois-ci, il n’avait pas disparu dans la nuit sans crier garde ; cette-fois ci, il s’était assuré que Gene le suivrait.
Zac sourit, et ne répondit pas à la première question. Il se contenta de regarder Gene, qui lui aussi était silencieux maintenant, un sourire se dessinant sur des lèvres que le garçon voulait faire siennes très bientôt. Le pourrait-il ?
What are you so afraid of ? La deuxième question appelait une réponse tout aussi simple que la première. Il avait peur de lui, d’Eugene, il avait peur de ce pincement qu’il ressentait à chaque fois qu’il pensait à lui, depuis leur rencontre au bar. Il avait peur de se perdre dans une aventure qui n’aurait aucune issue, qui serait vouée à l’échec avant même qu’elle ne débute. Il avait peur de s’être construit un fantasme, une fantaisie, qui partirait en fumée lorsqu’il tenterait de confronter la réalité. Et si tout n’avait été qu’illusions, et si tout n’avait été que le fruit de son imagination ? Maintenant, il savait qu’il ne s’était pas trompé, qu’il ne s’était pas entièrement trompé, du moins, pas encore. Gene était là, face à lui, et Zac n’aurait qu’à l’attraper par le col pour se coller à lui et se fondre en lui. Il en était persuadé, maintenant : Eugene ne se débattrait pas.
Zac continua à sourire, penchant la tête de l’autre sens, et ne répondit pas à la deuxième question.
Afraid I might be so cute, you can't resist ? Ne pouvait-il pas voir qu’il n’avait pas résisté très longtemps ? Ne pouvait-il pas voir qu’il était complètement à sa merci ? Qu’il pouvait faire de lui ce qu’il voulait ?
Il sourit, à nouveau, et ne répondit pas à sa troisième question. Il savait que cela le rendrait frustré. Au lieu de lui répondre, Zac fit, à son tour, un pas en avant et tendit la main vers son visage. Ses doigts étaient à quelques millimètres de sa joue : il était prêt à poser la paume de sa main contre sa mâchoire, qu’il voulait souligner du bout de son pouce. Mais, avant de toucher la peau de Gene, Zac dévia ses doigts, au dernier moment, et s’empara, délicatement, des oreilles de chat qui reposaient sur la tête de son partenaire. Il ajusta le serre-tête sur son propre crâne et regarda le garçon en face de lui.
– Miaow.
Il se mit à rire, légèrement, ses épaules tressaillant délicatement pendant quelques secondes, avant que Zac ne reprenne son sérieux. Il lança un nouveau regard en direction du garçon.
– Your questions. You already know the answers. Why do you bother asking ?, demanda-t-il, avant de se retourner vers le labyrinthe, qui leur faisait face. Il tourna la tête vers Gene et lui fit signe de le suivre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

hello feelings Empty

Il avait un air si étrange, out of this world lorsqu’il le regardait comme ça, de ses yeux en amande inquisiteurs, cet éternel sourire mystérieux perché sur la commissure de ses lèvres. Gene n’arrivait pas à le décrypter. Plus d’une équation inconnue, Zac Hwang était un tout autre monde imaginaire qu’il n’avait jamais espéré connaître. Car sa vie se limitait à une routine qu'il pensait excitante, plus mouvementée que celles de son entourage, aux aventures multiples. Et puis Zac avait déposé ses bagages, jetant ses cartes, ses longs cils et tout un tas d’arguments face à lui. Eugene n’avait cessé de penser à lui depuis et ce serait mentir s’il tentait de le nier – tout au fait qu’il l’avait enroulé autour de son petit doigt en un clin d’œil, il se résignait à lui donner ce qu’il voulait. A lui signifier que cette attraction, d’un autre monde, d’une autre planète, sortant tout droit d’une comédie romantique ubuesque, n’était pas que le fruit de son imagination prolifique. Non, Eugene le sentait, cette électricité qui circulait entre eux, lui donnant envie de poser sa tête contre son épaule, de se laisser enivrer par l’odeur de sa veste en cuir. Zieutant chaque détail de sa tenue, il soupira. Ses sourires ne l’aidaient pas dans sa quête de la vérité, mais ils avaient le mérite d’être d’une splendeur éblouissante. Il soupira donc d’aise, de contentement. Tant que Zac serait face à lui, à le regarder, il se saurait heureux, comblé, capable de tout accomplir. Pourtant, à deux doigts de protester – it’s not fair, you can’t just stay silent - , de le secouer pour décrocher quelques réponses vagues, il retint sa respiration en voyant sa main avancer vers lui. Il aurait aimé tendre la joue, fermer les yeux, profiter des sensations, mais le fantôme de sa main resta gravé sur sa peau alors qu’il se mit à pouffer de rire, nerveux d’une suite, pour laquelle il n’était pas prêt. Recouvrant sa propre bouche de sa main, il se dandina sur ses pieds tremblants et secoua la tête, le regard réprobateur. La réponse tant attendue tomba sur lui et balbutiant quelques syllabes, il s’humecta les lèvres, pris d’une petite moue confuse . «  Well, I’d like for you to answer, that’s that. » Il le regarda tourner les talons, se demanda s’il passerait sa vie à lui courir après, à le poursuivre dans un dédale, s’il était voué à suivre Zac Hwang en fermant les yeux, lui accordant une confiance aveugle dont il ne savait même pas la provenance. Laissant ses jambes le guider, sans demander son reste, Eugene le talonna, calant ses pas dans les siens, ses yeux défilant sur sa silhouette. Dans une symbolique de défi, il osa même récupérer son bien, en tirant sur le serre-tête, lui faisant un clin d’œil pour lui signifier qu’il ne pouvait pas lui arracher son déguisement sans qu’il ne puisse s’y opposer. Le serre-tête dans une main, l’envie de glisser l’autre dans la sienne, de sentir sa peau se réchauffer contre sa paume, le plus jeune tourna la tête à un embranchement. «  Is it like a killer clown maze where we’re supposed to be scared to death ?  » s’inquiéta Eugene, scrutant les alentours pour reconnaître son chemin. Lorsqu’il tenta à nouveau de croiser le regard de Zac, il se rendit compte qu’une fois de plus, il venait de lui faire faux bond. «  Zac ?  » demanda-t-il, la voix hésitante. «  Bloody hell. » grogna-t-il, ses moustaches se tordant sous la contrarieté et l’angoisse momentanée de se retrouver seul dans un endroit qu’il redoutait, lui et son sens de l’orientation. «  It’s not funny, Hwang. I swear I’m goin’ to flip on you if you scare me. » Ses yeux inquiets détaillèrent l’obscurité ambiante et il soupira, levant les yeux au ciel . Zac Hwang will be the death of me.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

hello feelings Empty

hello feelings.
Que faisait-il ? Et que ressentait-il vraiment ? Combien de fois s’était-il posé ces questions obsédantes, qui trahissaient le doute qui le cernait de toute part, lorsqu’il se mettait à penser à Eugene Ginzburg ? Combien de fois avait-il échoué à répondre à ces questions ? Combien de fois avait-il renoncé à comprendre le trouble qui s’instillait en lui et qui le tenait quelquefois éveillé la nuit, depuis cette soirée, depuis les quelques dizaines de minutes passées en sa compagnie ? Combien de fois avait-il ensuite changé d’avis pour se convaincre qu’il désirait Gene ? Avant de venir ici, avant de rechercher dans la foule le garçon qui peuplait à lui-seul ses rêves et ses pensées, Zac avait réalisé qu’il ne parviendrait jamais à traduire ses sentiments sans lui, sans son aide, sans Gene.
Zac n’avait pas pris à nouveau la fuite, pas comme la dernière fois. Il était encore là, sa silhouette épousant l’obscurité qui l’enveloppait, dissimulé par les murs de maïs du labyrinthe, à quelques mètres de Gene, dont il entendait les vibrations de la voix, alarmée par sa soudaine disparition. Il avait saisi l’opportunité de s’éloigner un instant, un répit de quelque secondes qu’il maquillerait en une tentative d’effrayer Ginzburg. Il s’était glissé dans un renfoncement, qui lui offrait un camouflage parfait qui tromperait même l’œil le plus avisé. Il attendrait que le garçon passe devant lui, pour se glisser derrière lui.
Il soupira et regarda un instant le ciel étoilé au-dessus de Guernesey, qui offrait une nuit froide aux habitants de l’île, avant de secouer la tête et de sourire, sans qu’il ne puisse s’en empêcher. Il ne s’était soustrait à la vision de Gene que pour un court moment, juste le temps de se projeter, quelques secondes, dans le futur. Il n’avait rien prévu, il improviserait ses prochains actes, ses prochains mots, mais il avait tout de même besoin d’imaginer la suite probable du scénario, comme s’il parcourait, d’un œil curieux, les chapitres suivants d’un roman afin de savoir à quoi il devait s’attendre dans l’histoire. Il n’eut pas le temps de réfléchir très longtemps. Il entendit le crépitement sous les pas d’Eugene, avant que sa silhouette ne se détache de l’obscurité.
L’histoire se jouait maintenant. Le scénario s’accélérait, là, ici.
Zac s’avança derrière Gene, silencieusement, son regard posé sur la nuque du garçon. Lorsqu’il fut assez prêt, lorsqu’il ne servait plus à rien d’être d’une discrétion absolue, il réduisait la distance entre lui et Ginzburg sans se soucier d’attirer son attention. Avant même qu’Eugene ne puisse réagir, Zac se colla contre son dos et entoura son buste de ses bras, posant son menton sur son épaule, assez prêt de son visage pour l’empêcher de tourner entièrement la tête.
– Don’t say anything, murmura-t-il doucement, resserrant son étreinte qui avait immobilisé Gene. Zac voulait rester quelques instants dans cette position, il voulait s’enivrer de son odeur, qui emballait ses sens, il voulait entendre les battements de son cœur vibrer contre le dos d’Eugene, il voulait profiter des premières secondes d’intimité qu’il lui volait. Don’t say anything, ne bouge pas, ne t’enfuis pas ; ce n’était pas un saut dans l’inconnu : Zac avait compris qu’Eugene était habité par le même trouble que lui, mais il ne pouvait s’empêcher d’imaginer que le garçon se dérobe dans l’obscurité. Il ne pouvait s’empêcher d’imaginer qu’il puisse le repousser.
Il sentait sa respiration ricocher contre la peau de Gene et réalisa que leur tête se touchait, comme si l’un avait décidé de se reposer contre l’autre ; était-ce lui ? Était Eugene ? Il n’en savait pas. Il ne s’en souciait pas. Ce qui importait, c’était que chaque seconde qui passait était la preuve que Ginzburg était encore entre ses bras. Il ne s’était pas enfui. Il était , contre lui.
Zac se redressa, pas avant d’avoir frotté sa joue contre la mâchoire de Gene. Il se glissa à côté du garçon, attrapa délicatement sa main dans la sienne et se mit à marcher dans le labyrinthe.
– Let’s find a way out.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

hello feelings Empty

Il avança à tâtons dans l’obscurité, peu sûr de ce qui allait se passer. Il savait qu’il serait surpris, que Zac en profiterait pour l’effrayer mais pas de cette façon. Oubliant de respirer, immobile, les bras de Zac autour de lui, sentant son torse contre ses muscles dorsaux, Eugene se crispa d’abord. Dans un réflexe qu’il ne voulait pas avoir, dans un souci de préservation, lui qui aimait pourtant le contact d’une peau contre une autre. Mais c’était Zac Hwang dont on parlait. Un instant, il fut pris d’un petit rire nerveux, le cœur battant la chamade contre sa cage thoracique. Il questionna ses futurs choix, leurs futures possibilités, se demanda ce qu’il devrait faire, comment il devait (ou voulait) réagir. Dans un soupir bienheureux, il relâcha la crispation de ses nerfs et se lova discrètement contre le jeune pêcheur, penchant légèrement sa tête en arrière. Il ne tenta pas de se défaire de l’étreinte. Au contraire, il s’en délecta, le laissa maître du moment. Eugene Ginzburg lui obéit même. Il ne pipa pas mot, resta profondément silencieux et ferma les yeux, appuyant sa tempe contre la sienne. Le moment avait quelque chose de sacré, sanctifié dans une tendresse dont il ne connaissait la provenance mais qu’il appréciait plus que tout. En oubliant presque qu’ils étaient là, enlacés, au milieu d’un labyrinthe de maïs, Eugene se laissa porter par les envies de Zac Hwang. Parce qu’il était déjà perdu. Complétement, irrémédiablement perdu dans ce qu’il ressentait, entre le feu d’artifices et la liquéfaction incessante. No one has ever made me feel this way. Boring nights suddenly become lively. Just having you here makes me realize you’re my new day I’ve been waiting for.

Il le sentit bouger et refusa de rompre ce moment. Zac pourrait bien le faire mais Eugene montrerait son mécontentement. Son étreinte remplacée par une paume chaude contre la sienne, il hésita quelques secondes, crût bon de grommeler un instant et le suivit. Dans un silence toujours de plomb, un sourire réservé au coin de ses lèvres, il se laissa guider par Zac à travers un dédale d’allées qui lui donnaient le tournis. Clignant des yeux plusieurs fois, se demandant s’il vivait réellement la scène ou si tout cela n’était que le fruit de son imagination, Eugene prit cette fois-ci les devants. «  Wait. » Il l’arrêta dans sa progression et leurs mains restèrent enlacées. A la place, Eugene tira sur son bras pour l’amener à lui, mettant fin au manège, au jeu qui semblait être installé entre eux. Il voulait plus. Il voulait Zac. Et même si tout lui criait de s’éloigner, de prendre ses jambes à son cou, de peur de se voir réduire en miettes, il tira un peu plus sur son bras et glissa sa main dans son dos, obligeant le garçon à venir se coller à lui.  «  Let’s stay here for a little while. » Son murmure s’effaça et il releva les yeux vers Zac. D’un air candide, il pencha la tête et osa venir titiller sa mâchoire de ses doigts. «  Can we ? » lui demanda-t-il attentivement. Puis, doucement, sans attendre une réponse franche, il posa son front contre son épaule, caressa l’étoffe de sa veste et se mordilla la lèvre, rempli d’inquiétudes. What if he doesn’t think like me ? What if it’s just something I felt but he didn’t ? Des appréhensions qui s’effacèrent lorsqu’il sentit sa main contre sa nuque, le forçant à se redresser. Un sourire plus assuré vint habiller ses lèvres et Eugene soupira bruyamment, comme il aimait le faire.  «  I don’t know how to act around you. » avoua-t-il, si confus par ce qu’ils avaient entre leurs mains.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

hello feelings Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
hello feelings
Revenir en haut 
- -



 :: — back to the sea
iv. archives
 :: archives :: rp
-
Sauter vers: