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 nothing hurts like the almost.

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AuteurMessage
Forty McCall
Forty McCall
irl : kmkz.
posts : 27
multi-comptes : owen aldersley.
faceclaim : lucas bravo, hrh cecile.
age : thirty-one.
birth : guernsey bound.
nationality : bratty brit.

address : appartment in st peter’s port, but mostly on his boat, the 40’s.
in guernsey : since his birth.

occupation : definitely a better-looking pirate than jack sparrow, plunderer of wrecks, sailor.
private : ¯\_(ツ)_/¯
mood : nah.


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— we’re like parallel lines;
always close, never together.  —
( ft. @hana wright )

Le roulement des vagues a quelque chose d’apaisant. Le seul son dont Forty ne se laisserait probablement jamais, presque aussi impressionant que la vue qui se retrouvait devant lui. Les falaises qui bordaient la côte donnait une bonne vue sur l’océan et le vide, l’extrême liberté qu’elle pouvait représenter. Le vent dans ses cheveux est le bienvenue, parce qu’il y a cette gueule de bois qui le menace, une gueule de bois virulente qui ne semblait pas l’avoir quitté depuis l’annonce du retour de son meilleur ami et que l’air frais l’empêche de s’endormir debout et/ou se gerber dessus. En corrélation avec les bouteilles ingérées peut-être, pas tout à fait de manière responsable, mais il n’y avait que ça pour tenter de gommer les souvenirs, les sentiments envahissants qui prenaient le contrôle de ce qu’il était en son fond. Hana et les sentiments qu’il avait enfouis pendant si longtemps, Hana et ses jolis yeux, Hana et ses douces lèvres. Ils s’étaient rapprochés ces dernières années, mais elle ignorait encore qu’il l’avait aimé bien avant le décès -ou dans ce cas, la disparition- de Jonas. Il n’avait pas eu le coeur de le lui avouer, et encore moins désormais qu’une vague venait de clâmer avec elle, en la présence du mec qu’ils aimaient tous les deux plus que tout au monde. Un bruit le tire de ses pensées, mais le grand homme ne bouge pas. “You’re the only one who would find me here.” Il le sait Forty, que c’est elle, avant même de se retourner. Son parfum, sa façon de bouger, il connait tout par coeur et ce, depuis trop longtemps. Hana se retrouve à ses côtés et le blond lui offre un regard de biais ainsi qu’un mince sourire. Il ne peux s’empêcher d’être mélancolique, il en a pas envie, mais il l’est. Parce que le retour de Jonas devrait le réjouir - and it does - mais ça rend aussi les dernières années compliquées, bien plus que ce que Forty avait l’habitude de gérer. Ces falaises, ce moment partagé entre les deux qui ressemblait plus désormais à un fruit défendu. Parce que til death do us part, ça compte même lorsqu’on est présumé mort et que la trahison qu’ils ont fait, Hana et lui, le bouffe de l’intérieur comme jamais. Ça et le fait qu’il ait envie de recommencer. Fuck. “Sorry, I’ve been busy.” Excuse molle, à peine recherchée alors que son regard continue de détailler les vagues. Il était occupé sur la mer, à digérer un baiser qui semblait pas trop tôt et pourtant oui. Puis il avait reçu la nouvelle par textos - parce que tout le monde à Guernsey était au courant du retour de Jonas, et ce depuis que sa tête blonde aura été aperçue en direction de chez ses parents. Forty avait pris son temps, peut-être bu une bouteille de scotch ou deux de trop - et en revenant, il avait été confronté à son meilleur ami. Forty n’avait toutefois pas eu le coeur de se rendre plus loin dans la discussion, là où ni Jonas, ni lui, auraient été à l’aise. “How is he.” Il a envie de parler de tout, de rien, mais surtout pas d’eux. Parce que parler de ce qui se passait entre Hana et lui revenait à foutre des clous sur un cercueil que le grand blond n’était pas prêt à refermer. Pas tout de suite.
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Hana Wright
Hana Wright
irl : bérénice, vellichor (elle)
posts : 225
faceclaim : bb dakota, ultaviolences (av), awona (icones)
age : trente précipices tremblants
birth : gamine d'ici, l'île dans ses veines
nationality : anglaise

occupation : professeure des écoles, et la douceur du "maîtresse" qui s'échappe des voix cristallines
private : épouse devenue maman, elle n'est désormais plus qu'une veuve sans enfant aux souvenirs douloureux dans une maison bien vide

⋅ heart shaped sea ⋅
options : (#c7768f) (fr/en)
roleplay : (1/3) - faye, forty
relations :

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— plastic hearts are bleeding
keep me up all night ——
Le crépitement virulent des vagues qui s’échouent contre la roche. L’écume qui vogue et s’efface, qui disparaît habilement dans une traînée mousseuse et blanche. Les nuages bordent l’horizon et plongent dans la mer agitée. L’air est frais, ici, aussi haut, la silhouette perchée en haut de la falaise. Et parfois, elle a la sensation de pouvoir s’envoler, Hana, de pouvoir élever ses palmes, et effleurer l’univers du bout des doigts. La magie de Guernesey, qu’elle se dit. Petite île subliminale où les âmes se perdent et se coincent, où le temps se fige alors que la terre continue de tourner. La brise caresse ses joues déjà rosées. Les mains enroulées autour de ses biceps, elle tente de se réchauffer dans un mouvement de friction vain. Elle brave le vent à contre courant, pour s’avancer toujours un peu plus vers le bord. Un précipice impressionnant, quand on s’y tient les deux pieds joints face au vide. Il suffirait d’un pas en avant, d’un saut, pour s’y noyer, dans cette abîme turquoise et furieuse. Hana, elle y a pensé, une fois ou deux, en trois ans, quand le deuil se faisait trop douloureux, et que la peine de son palpitant brisé n’était plus tenable. Des pensées soudaines mais éphémères. Un bref instant d’égarement. Une ivresse passagère sur fond d’une tristesse insurmontable. Mais la vie continue, les journées passent sans qu’on s’aperçoive du temps qui défile inlassablement. Les aiguilles ne se sont pas arrêtées pour elle. L’ombre de Forty se dessine finalement sous ses prunelles azures. Un réconfort lui enlace la poitrine, de le voir, là. Il a fuit le temps d’un battement de cils. Les nouvelles vont vite sur l’île. L’annonce du retour de Jonas n’était plus une rumeur infondée, n’était plus le fruit de son imagination. Beaucoup l’avaient aperçu, en train de déambuler dans les rues familières comme s’il n’était jamais parti. Comme s’il n’avait jamais été prononcé mort. Sa tombe leur rit au nez, à tous. Et Hana, elle ne peut pas lui en vouloir, à Forty, pour cette seconde de répit. Pourtant, elle lui en voulait tout autant, pour ce silence oppressant. Elle se place à ses côtés, les épaules effleurant doucement les siennes. Un contact chaste, timide, qui sonne presque faux face aux souvenirs d’un baiser partagé, qui dansent dans sa tête. — You’re not that hard to find, qu’elle lance dans coup d’épaule, un fantôme de sourire étirant le coin de ses lèvres. Ce n’est pas difficile, quand on le connaît, qu’elle se dit. — But this is hard to believe. Une faible excuse teintée d’un mensonge déjà prêt sur la langue. Son sourire s’efface rapidement quand le visage de Jonas et ses opales vides apparaissent. — He’s…different. He doesn’t seem like himself anymore. Et la douleur dans sa poitrine, comme rappel constant de ce qu’elle a perdu quand ils ont disparu, les deux hommes de sa vie. — Can we talk ? Qu’elle demande, détournant son regard de l’eau salée pour tenter de croiser celui de Forty.
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