gradually becomes a disaster
âge c’est sa vingt-huitième année qu’il a célébré il y a près d’un mois. sobre festivités, pour ce qu’il pouvait se permettre en centre de désintox. il a de quoi être fier, owen, il a passé le cap des vingt-sept ans, en vie.
naissance et nationalité le ‘merica dans toute sa grandeur, de par le star splangled banner étampé sur le coeur de son pauvre père. l’iowa comme patrie, pas de quoi s’en vanter toutefois. né à la suite d’un amour adolescent lors d’un voyage en amérique - sa rebelle de mère est restée aux états, a tenté de l’élever comme elle le pouvait durant les premières années de sa vie.
à guernsey depuis ses six ans. incapable de convenablement subvenir à ses besoins, c’est chez sa grand-mère maternelle que sa mère l’aura déposé. dépaysement total pour un enfant qui n’aura connu que l’amérique et il aurait probablement été plus chamboulé encore si ça n’avait pas été de cette petite tête brune; une voisine de son âge - sa première amie.
métier, £££ lifestyle of the rich and the famous, et ce, depuis près de 6 ans. owen est guitariste dans un groupe rock qui a fait sensation overnight. la chanson la plus populaire du groupe à ce jour en est une qu’il a écrit et la seule qu’il chante lui-même sur leur premier album. cette chanson, elle est pour sofia. elle
est sofia, bien que la plupart des tabloïds lui ait prêté une aventure rocambolesque avec kendall jenner à l’époque. rien de plus faux pour ce qu’il n’écrirait à propos d’aucune autre fille que son ex petite amie.
statut civil, orientation il y a son nom qui tourne dans sa tête, encore et encore comme une chanson.
la première. l’amie d’enfance, le high school sweetheart, le départ pour l’université,
she was it. sofia. sauf qu’ils avaient des ambitions différentes, respectives et la musique d’abord, puis le rythme décadent d’une nouvelle vie se sont mis en chemin. célibataire depuis, pour toujours accroché à cet amour devenue étrangère, on lui prête des relations avec une telle, ou un tel - puisque le genre ne fait aucune différence pour owen, but nothing compares to her.
pronoms il/lui.
faceclaim will higginson.
personnage inventé.
crédits alexis rose, pinterest, kelso, pinterest gngngn.
— caractère soft, enfantin, créatif,
sinnamon roll, véritable pacha, romantique, impulsif, réactif, imprévisible, virtuose, childish in a cute way, excentrique, accro à l’adrénaline (et aux xanax, la maryjane et tout ce qui se termine en -pam), habitué à un certain confort, sarcastique lorsque provoqué, récalcitrant, en perpétuel conflit intérieur, sait dire “voulez-vous coucher avec moi ce soir” en treize langues, n’a jamais regardé sa page wikipedia, humble et réservé lorsque sobre (which is never), la clée de son coeur est faite de poudre blanche du dimanche au samedi, il n’y a que des notes de musique dans sa tête, émotionnel, auto-destructeur.
(1) “I drove into the Prada store on Rodeo Drive. In fairness, it did look like the entrance to a parking garage. And I was high at the time.” Et des histoires comme celle-là, il en a trop pour le calcul. Ils ont fait le tour du monde, le groupe et il a tout vu, Owen, tout vécu. Les plaisirs de la vie, de la route et des substances qui font oublier ce qui va mal, ça l’a rendu accro. À l’adrénaline et à l’extase de drogues trop fortes pour lui, trop bonnes surtout. Il est doué à en faire pleurer John Lennon, faire blêmir Kurt Cobain et comme ses idoles - il en a profité. Juste assez pour qu’on le retrouve, aiguille au bras, inconscient dans sa suite du Fairmont Kea Lani, à Hawaii.
Ça c’était la première fois.
Puis, il y en a eu une deuxième.
(En Allemagne, cette fois).
Jusqu’à ce qu’ils en ait tous marre en fait. Le manager surtout, le groupe ensuite. De Berlin, on a foutu sa carcasse dans un jet privé direction Londres, mais au final même Big Ben ne voulait plus de lui. 2 mois de rehab et quelques milliers de followers de plus sur les réseaux sociaux plus tard, il retourne au bercail. Parce que granny est malade, mais surtout parce qu’il a horriblement besoin de se rappeler d’où il vient. Et de la raison pour laquelle il s’est dirigé vers la musique en premier lieux.
(2) Le terme anglais borderline (« cas-limite » ou « état-limite ») est issu de l'expression utilisée par le psychiatre américain Charles Hamilton Hugues, en 1884, « the borderland of insanity ».
Et c’est comme ça qu’il se sent. Tout le temps. Owen ne se rappelle plus de sa mère -ou presque- elle lui a offert une frangine, qu’elle a aussi laissé chez granny quelques années plus tard.
Instable, comme elle et après sa première overdose & quelques analyses; du haut de ses vingt-trois ans, le diagnostic est tombé. Pas contrôlé, le musicien est retourné vers ce qu’il connaissait le mieux; les drogues et l’alcool, mettant de côté sa santé mentale, omettant d’en informer ses proches. Secret jalousement gardé, soupçonné, mais jamais confirmé, Owen n’avait aucune envie d’y faire face - jusqu’à présent.