aren't we all, sinners? (ada)

âge trente cinq années écumées. naissance et nationalité guernesey, jusqu'à l'os. à guernsey depuis depuis et pour toujours. métier, £££ fière propriétaire d'une auberge retapée. statut civil, orientation fiancée à un homme qu'elle attend encore, mais qui ne daigne pas la rejoindre. se dit hétéro mais ne rechignerait pas devant une femme. pronoms féminins. faceclaim gal gadot. personnage inventé. crédits primo.

— caractère solaire depuis sa plus tendre enfance, ada garde le sourire en toute circonstance, ne se préoccupe pas du mauvais autour d'elle. ada, elle est celle qu'on ne peut berner, qui passe beaucoup de temps à tout observer, examiner, décortiquer. on ne la verra jamais baisser les bras, ada, persévérante dans l'âme grâce à granny qui lui a toujours répété de ne jamais lâcher, adepte du dicton "quand on veut, on peut". petite fouineuse qui aime mettre son nez partout, elle ne peut s'empêcher de jouer les commères, elle veut tout savoir de ce qu'il se passe, plus particulièrement sur ceux qu'elle considère comme ennemi.es. rancunière maladive, déteste la non loyauté et n'oublie jamais les crasses qu'on lui (a) fait tout au long de sa vie, pardonne difficilement, l'envie de vengeance prenant le dessus la plupart du temps. jalouse, possessive, elle ne s'attache que peu aux autres, mais lorsque c'est le cas, elle s'investit à 100%, donne tout d'elle, s'attend donc à ce qu'on lui rende la pareille. vrai moulin à paroles, ada, elle pourrait faire souffler d'agacement un sourd à force de parler, mais elle se fiche bien d'énerver de par son comportement.

ni fille à papa, ni fille à maman. ada, c'est petite fille à granny. elle n'a pas connue sa mère, qui l'a abandonné avec son père, qui lui est porté disparu en mer depuis maintenant trente ans. elle a donc perdu espoir depuis bien longtemps. elle s'est souvent sentie seule, démunie et perdue, et heureusement que granny était là. puis owen est arrivé, alors qu'elle avait tout juste treize ans, alors qu'elle se faisait à l'idée de vivre sa vie avec la seule famille qui lui restait. elle n'a pas compris, d'abord. elle ne l'a pas accepté, non plus. mais elle a fini par s'y faire, comprendre pourquoi elle ne connaissait pas sa génitrice mais sa propre mère. elle a fini par s'ouvrir à lui, par l'aimer, le prendre sous son aile. grandit donc à trois, avec eux, apprend à devenir mère par procuration lorsqu'il le faut. mais elle finit par partir, ada, les laisser pour faire ses études, pour espérer briller là-bas, à londres. elle revient de temps en temps, quelques fois dans l'année, puis de moins en moins. et finalement, plus du tout. elle pensait construire une vie, là-bas, elle était persuadée qu'elle ferait carrière. mais elle s'est plantée, ada, rien ne s'est passé comme elle l'espérait. alors elle est revenue, parce que c'est ici qu'elle se sent bien, auprès de sa famille, ou de ce qu'il en reste. elle a enchaîné les petits boulots du coin, avant de tomber sur une auberge abandonnée, revendue toute défraîchie, qu'elle s'est mise à retaper elle-même et avec l'aide de ceux qui le veulouaient bien, contre ceux qui n'ont fait que la ralentir. et encore aujourd'hui, elle se demande si son projet sera un jour une réelle fierté. si elle y arrivera.