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La journée a été éreintante. Tu as eu l’impression de devoir être partout à la fois sans jamais pouvoir te dédoubler. Au téléphone avec les fournisseurs, en cuisine pour expérimenter un nouveau plat à rajouter à la carte, au bureau dans l’étude des chiffres… t’as pas arrêté. T’aimes ça, le travail. Enfin, ton travail. T’en es passionné, beaucoup trop pour envisager faire autre chose. D’autant plus que tu aurais du mal à ne pas être en haut de la chaine alimentaire. T’aimes régner en leader, pas seconder en suiveur. Oh, tu n’es certainement pas le plus agréable des patrons mais t’es juste. C’est important d’être juste quand on a autant d’employés à gérer. Tu ne l’es évidemment pas pour une question de valeurs. T’es simplement conscient que c’est la conduite à adopter pour continuer de faire fleurir les affaires. Alors tu portes un masque.. mais les affaires vont bien et c’est bien là le plus important. Si important que tu en fais des crises d’angoisses, que tu en oublies parfois de manger. D’ailleurs, aujourd’hui, tu n’as rien avalé. C’est le ventre vide que tu rentres chez toi sur le coup de huit heures. La maison est vide. Ta femme n’est pas là. Pas encore. Elle rentre ce soir d’un voyage d’affaires à Paris. Elle te manque. T’as hâte de la retrouver. Parce que c’est ta meilleure amie. Ta seule amie. Parce que tu peux lui parler et qu’elle ne te juge jamais. Mieux, elle te soutient. Parce que tu l’aimes aussi, à ta façon bien singulière. Sans passion, sans désir. Juste du respect, de la tendresse et de l’admiration. C’est guidé par l’affection que tu lui portes que tu décides de la surprendre par un repas fait maison. Son plat préféré, un tartare de boeuf. T’as choisi avec soin une bonne bouteille de rouge sortie tout droit de ta cave personnelle pour l’occasion. Tu te réjouis. C’est rare. T’as presque le sourire aux lèvres. Presque. Ton expression reste la même quand tu finis par accueillir ta femme dans l’entrée de votre demeure mais, intérieurement, tu jubiles. « Bonsoir chérie. » T’as pris l’habitude de lui donner des surnoms d’amour. « Laisse-moi te débarrasser. » que tu lui proposes en saisissant déjà ses bagages.

@Irina Hamilton
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Le voyage n'a pas été éreintant, en lui-même. A force, tu connais les aéroports assez aisément et tu pourrais prétendre exécuter le trajet les yeux fermés. Non. La fatigue qui se lit sur ton visage est celle d'une femme préoccupée. Toujours dans les chiffres, les rendements. Les réunions qui n'en finissent pas. Les mots qui donnent des vertiges. Les conflits d'intérêt entre les dirigeants des firmes. Cet amalgame d'éléments a fini par t'épuiser le moral, en dépits de la chance que tu avais de te trouver dans une des plus belles villes d'Europe: Paris. Cela dit, tu en avais profité également pour dévaliser quelques boutiques, déambulant dans les quartiers où les devantures n’annonçaient que le doux parfum du luxe. Malheureusement, tu ne pouvais guère demeurer longtemps pour ton séjour. Tes obligations te ramenaient forcément dans ta demeure, sur une île perdue où rien ne respirait l'argent et le pouvoir. Pas que cela te déplaisait forcément, non. Mais tu étais une citadine dans l'âme, issue d'un milieu privilégier. Ce n'était que pour combler les idéaux de Troy que tu avais concédé à retourner dans son trou-à-rats de naissance. Là où il menait de fronts vos affaires communes avec une détermination que tu admirais.

Après plusieurs heures de trajets, entre l'hôtel et la maison, tu parvins finalement en taxi à la hauteur de cette dernière. Tu payas le chauffeur, sans sourciller face au montant élevé, et tu descendis de là, tes talons claquants sur le sol humides. La fraîcheur de la nuit te poussa à serrer ton manteau avec tes mains, dissimulant alors ta tenue de travail: une jupe noire affreusement collée à tes hanches ainsi qu'une chemise blanche impeccable, rentrée à l'intérieur de cette dernière. Tu te hâtas, ta valise se traînant derrière toi grâce à ta main valide, de rentrer à l'intérieur de ton domicile. Troy est plus rapide que toi et ouvre la porte, sans doute alerté par le boucan que font tes bagages. Il a l'air d'une très bonne humeur. Il te sourit, ce que tu lui rends bien. "Bonsoir, mon amour." rétorques-tu à son surnom affectueux, te glissant vers lui pour déposer un baiser chaste sur ses lèvres - seul rapport physique que vous entreteniez, en particulier devant quiconque oserait vous apercevoir. A force, c'était devenu une habitude. Un rituel. Il prend alors ta valise et ton grand sac, posé dessus. Tu souris. "Merci!" lances-tu gaiement avant de t'engouffrer à l'intérieur. La chaleur ambiante contraste avec l'extérieur et cela te donne aussitôt une sensation agréable. Tu ôtes ton manteau, que tu déposes à l'entrée du vestibule. Tu te retournes vers Troy, amusée. "Tu as l'air de très bonne humeur. J'en déduis que les affaires se portent bien?" demandes-tu, intriguée de son engouement. Troy n'est pas expansif, la plupart du temps. Alors cette attitude t'émoustille. Tu ne remarques pas encore que ton mari, prévenant et attentionné, a décidé de sortir le grand jeu.  

@Troy Hamilton
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Tu ne voyages pas autant que ta femme, t’es sordidement trop attaché à l’ile pour la quitter trop longtemps. Quand ça t’arrive, t’es toujours absolument ravi de retrouver tes terres. Et pourtant qu’as-tu à valoriser ici ? Absolument rien. A part peut-être ta propre réussite. Que c’est bon d’être « celui qui a réussi » sur cette île qui t’a vu grandir. T’es pas peu fier. Encore plus en étant marié à une femme aussi intelligente et ravissante que l’est Irina. Peu importe les parties de jambes en l’air que vous ne partagez pas, tout le reste est là. Et c’est solide. Bien plus solide qu’une relation qui serait uniquement charnelle. La preuve, ça fait presque vingt ans. Alors t’es content de la retrouver, ta femme. Elle dépose un baiser sur tes lèvres et tu ne sourcilles pas, ça fait parti de votre petit manège. Avec le temps, c’était devenu une habitude. Une mascarade de plus dans votre couple d’usurpateurs. Elle te remercie et tu ne réponds qu’avec un sourire, trop occupé avec les bagages de madame que tu vas rapidement déposer à l’étage. Tu reviens au pas de course, t’as encore un peu de travail en cuisine. Tu invites d’un geste de la main ton épouse à te suivre et une fois que tu as repris un couteau en main, tu prends le temps de lui répondre. « Evidemment que les affaires se portent bien. » Tu trimes du matin au soir pour ça, sans jamais rien laisser au hasard. Le moindre problème est résolu dans les plus brefs délais : rien ne t’arrête. « A vrai dire, je suis surtout content que tu sois rentrée. » que tu confesses du bout des lèvres, sur le ton de la confidence. Tu te permets de la tendresse avec Irina et c’est bien la seule qui te voit comme ça. Doux. Tendre. Gentil. Presque, en tout cas. « Tu veux boire quelque chose ? » que tu demandes, toujours plus prévenant. Heureusement qu’Irina est la seule personne à qui tu tiens de cette façon, ce serait tellement de travail quelqu’un de plus. « Comment ça s’est passé, Paris ? » Et tu prends les devants pour poser des questions, toujours plus enclin à faire parler les autres plutôt que de parler de toi. « Tu as faim j’espère ? » Parce qu’il aurait été fort probable qu’elle ait déjà reçu un repas dans l’avion mais, franchement, qui a envie de manger ces barquettes réchauffées ?
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Tu observes ton mari qui s'active, comme à l'ordinaire, traversant les étages avec agilité. Il semble affairé en cuisine et cela t'ouvre l'appétit. Lorsqu'il te somme de le suivre, d'un geste bienveillant, tu t'exécutes docilement. Mais, avant, tu retires tes talons aiguilles pour enfiler des chaussons plus confortables et chauds. Lorsque tu finis par arriver dans la pièce où Troy se trouve, tu t'aperçois de la bienveillance de ton mari à travers une table élégante, une bonne bouteille de vin et ton repas préféré en préparation. Tu souris avec douceur, touchée par ses mots et son attitude. « Eh bien, quel accueil! » dis-tu gaiement, avant de t'avancer vers lui. Il te propose une boisson quelconque. C'est vrai que tu ne serais pas contre un bon verre de blanc, laissé au réfrigérateur. Tu hoches la tête. « Je vais me servir, merci. Et toi, tu veux quelque chose? » demandes-tu, tandis que tu attrapes le nécessaire à ton envie du moment. Tu dégustes alors le frais nectar du bout de tes lèvres rouges, prenant place sur une chaise et profitant du spectacle de la soirée. Troy est un bel homme, il n'y a pas à se leurrer là-dessus. Ensemble, vous auriez eu une très belle progéniture, avec vos gênes. Mais ça n'aurait été possible que si vous en aviez eu envie. La raison est simple: vous avez toujours été trop occupé et bien loin de l'idée-même de fonder une famille. Le business était, en somme, votre enfant. Vous en parliez donc très souvent. Comme Troy vint à l'effectuer, à cet instant. Tu hausses les épaules. « C'était speed. Mais tout est réglé, je crois. » souffles-tu, espérant que tes instructions seraient suivies avec rigueur. Sinon, tu serais obligée de retourner sur place. Ceci dit, l'idée ne te déplaisait pas forcément: tu n'étais pas attachée aussi fortement que Troy à votre demeure. « Paris est toujours aussi sublime. » dis-tu, le vague à l'âme, en regardant ton verre de vin. Là-bas, lors de ta dernière nuitée, tu avais laissé une créature endormie dans ton lit d'hôtel. Une charmante divinité qui parlait la langue de Molière et qui te séduisait par son accent. Ta rêverie fut stoppée rapidement lorsque Troy évoqua ton appétit. « Je meurs de faim! » avouas-tu, pleinement consciente que ton époux savait pertinemment que tu n'avais pas touché à la nourriture infecte distribuée dans l'avion, ni à celle trop industrielle de l'aéroport. Tu reportes alors ton attention sur le bellâtre. « Et sinon... comment vas-tu, toi? » demandes-tu, curieuse. Si vous aviez parlé de vos affaires, tu n'avais pas forcément encore pris le temps de t'inquiéter de son état moral - bien que très étroitement lié au business. Tu ne cessais de te questionner sur ses fréquentations récentes, ses habitudes lorsque tu t'en allais. Etait-il heureux, Troy, au moins?
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Des fois, tu te demandes si tu aurais été capable de partager ta vie avec quelqu’un pour qui tu aurais ressenti une réelle passion. Comment le savoir quand tu n’as jamais ressenti un tel sentiment ? Jamais tu n’as eu des papillons dans le ventre, le coeur qui se serre à la simple vue d’une femme. Comme si t’étais né avec un coeur de glace, comme si on avait échangé celui qui battait dans ta poitrine par un rocher de marbre. Oui, c’est ça, c’est une pierre tombale qui te sert de coeur. Il n’y a qu’Irina qui semble un peu réanimer le monument funéraire. « Rien n’est trop beau pour madame Hamilton ! » Et tu le penses. Pour être capable de te supporter depuis si longtemps, elle mérite bien toutes les attentions du monde, non ? Tu as peur de la perdre, des fois. Peur qu’elle tombe amoureuse, peur qu’elle décide de vivre au grand jour ses inclinaisons. Mais ça n’arrive pas. Elle est toujours là, près de toi, ta belle Irina. Les années passent et rien ne change. Vous êtes toujours plus unis et plus soudés qu’avant, aussi étonnant cela puisse paraitre quand on connait la sordide vérité sur votre union. « Je me préserve pour le vin qui accompagnera notre diner, merci. » que tu déclines poliment, préférant rester à l’eau pour l’instant. Tu fais attention à maintenir une certaine hygiène de vie, conseil de ton médecin. Pas trop boire. Faire du sport. Oh, arrêter de fumer aussi, mais tu en es clairement incapable. « Tant mieux. » Tu as presque terminé les préparatifs du repas quand ta femme te parle de la beauté de Paris. Un sourire espiègle se dessine sur tes lèvres. « C’est Paris qui est sublime ou les françaises qui le sont ? » L’avantage d’avoir marié une femme homosexuelle, c’est bien votre intérêt commun pour les femmes. « Tu peux alors t’installer à table, je dresse les assiettes et j’arrive. » Et quelques mouvement plus tard tes assiettes sont prêtes, tu les amènes à table pour en poser une devant Irina, l’autre à ta place. Enfin, tu as l’impression que ta journée est finie. « Moi… » Si tu vas bien ? Tu réfléchis un instant. Les affaires se portent bien. Alors, toi aussi, non ? En réalité, tu es incapable de répondre à cette question. Alors ton regard glacial vient trouver celui nettement plus chaleureux d’Irina, tu hausses les épaules puis dis : « Tout va bien. » Tu effleures sa main du bout des doigts. « Allez, mange. » que tu t’empresses de rajouter, comme pour changer de sujet.
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