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 no one likes a mad woman (ada)

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T’as toujours été un belligérant redoutable. D’ailleurs, tu es bien souvent le premier à ouvrir les hostilités. A croire que tu cherches les conflits. Peut-être. Faut dire que ça te fait vibrer, que ça te décharge de tout un tas d’émotions que tu refuses de voir. T’es une teigne. Une vraie. Pitbull qui mord et ne lâche jamais. Il t’arrive d’être craint, le plus souvent néanmoins on te déteste. Tu trouves ça plutôt commode. Les gens restent à distance, une véritable aubaine pour quelqu’un qui n’a pas envie de se mélanger. Quelqu’un comme toi, quoi. Elle était loin, Ada Solis, avant de racheter son auberge. A une distance parfaite. Elle l’est nettement moins depuis que tu l’as dans ton viseur. Oh, ce n’est pas personnel. Que du business. Mais en ce qui te concerne, tous les coups bas sont permis. Comme celui de débarquer à l’improviste dans la dite auberge avec un paquet de dépliants et de flyers, publicité pour ton restaurant. T’as seulement mis un pied à l’intérieur que, déjà, tu détailles du regard l’endroit avec ton air stoïque habituel. C’est pratique, on peut s’imaginer tout un tas de choses. Du dédain ? Du dégoût ? Oh non, tu es bien trop réaliste pour ça, Troy. C’est un chouette endroit. Tu ne l’admettras jamais et rien que de le penser te coute énormément mais… c’est sympa, oui. Quand ton regard bleu glaçant finit de scanner les lieux, tu t’avances vers la réception où siège la propriétaire de l’auberge. Pas un sourire mais un vague hochement de tête qui se veut poli et tes yeux qui ne lâchent pas les siens. « Solis, bonsoir. » Tu décharges le contenu de tes mains sur le comptoir. « Il vous manque ça ici. Je suis venu réparer cette erreur. » dis-tu sur le ton de l’évidence. Il fut un temps, tu tutoyais la jeune femme. Après tout, tu l’as littéralement vu grandir. Aujourd’hui, tu joues les amnésiques, comme si elle venait d’apparaitre dans ta vie. « Ne me remerciez pas, c’est avec plaisir. » que tu anticipes, bien conscient pourtant que jamais de la vie elle ne t’aurait remercié. Tu te doutes qu’il te faudra convaincre la brune de la nécessité de disposer tes prospectus ici et tu n’es évidemment pas venu sans avoir réfléchi au chantage que tu lui fera, voire même carrément aux menaces. Tu détestes qu’on te refuse quelque chose, Troy, et t’es prêt à tout pour détruire ceux qui te feront obstacle.

@Ada Solis
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La journée se veut tranquille, le bruit lointain des vagues claquantes englouti par le brouhaha ambiant du coin. Ça a le don de l’apaiser, Ada, ça lui procure une sérénité personnelle qui l’aide à se concentrer, terminer ses comptes de la semaine précédente pour être à jour, pour que tout soit en ordre. Comme elle aime. Et si on lui a déjà répété de se décharger un peu en embauchant quelques employés de plus, rien qu’un ou deux, elle s’obstine à se satisfaire des trois déjà présents. Après tout, pourquoi aurait-elle besoin de plus? Jusqu’ici, tout se passe très bien, les clients se trouvent globalement réjouis de leur séjour sans qu’elle n’ait besoin de qui que ce soit d’autre en plus. Elle a pourtant ramée pour en arriver jusque là, Ada, se prenant des bâtons dans les roues à presque chacune des avancées qu’elle avait pu faire tout au long du processus, la plupart du temps à cause d’un seul et même homme. Mais contre toute attente et pour sa plus grande fierté, ainsi que celle de sa grand-mère, elle a fini par y arriver. Ses efforts ont été récompensés, durement mérités, et elle compte bien continuer sur cette lignée, parce qu’aujourd’hui, c’est ce qui lui maintient la tête hors de l’eau. C’est ce qui lui permet d’oublier le reste de sa vie qu’elle pense loupée, de ses années loin d’ici pour rien, pour finir par revenir au point de départ. Cette fois-ci loin de l’homme qui dit l’aimer et prêt à la rejoindre, mais qu’elle attend pourtant depuis maintenant quatre ans. En vain. Alors le Grisnoir, c’est son cocon, son échappatoire, et elle y met tout d’elle. De son énergie. Même si c’est parfois trop, juste trop.
Regard qui se relève de son petit écran pour accueillir le nouvel arrivant, et le sourire qui semblait pourtant s’immiscer sur ses lèvres disparaît à l’instant même où elle croise le regard si perçant de l’homme face à elle. Surprise de le trouver ici, elle l’est, mais elle ne laisse rien paraître, se contente de répondre à son hochement de tête à peine poliment, juste histoire de. Parce que Troy Hamilton, elle est loin de vouloir jouer des politesses avec lui. Très loin. Il dépose devant son nez tout un tas de prospectus, déclarant qu’il venait réparer une erreur. Interdite, elle lève de nouveau les yeux vers lui, furibonde. La colère se pointe, déchaîne ses veines, et c’est un sourire mauvais qu’elle lui octroie en retour. « L’office du tourisme, c’est un peu plus loin… vous vous êtes trompé d’endroit, monsieur Hamilton, » répond-elle en se levant, attrapant du bout des doigts les flyers pour les lui tendre. Hors de question qu’elle laisse ça ici. Pour rien au monde elle ne ferait de la pub pour lui et son restaurant. Elle aurait accepté, la Solis, s’il avait s’agit des Dahl ou de quelqu’un d’autre. Mais pas là. Inconcevable. « Ils ont une section spéciale pour les restaurants à éviter à tout prix, n’hésitez pas à leur déposer, ils seront ravis de les mettre en tête, » dit-elle en ricanant. Elle se met finalement à faire le tour du comptoir, dépliants toujours en main, pour s’approcher dangereusement du restaurateur, hargneuse. Elle cogne ses foutues brochures contre son torse avec force, le poussant légèrement par la même occasion. Si les hostilités n’étaient pas encore annoncées, elles l’étaient bel et bien, dorénavant.

@Troy Hamilton
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Tu ne sais pas comment t’en es arrivé là, Troy. Si froid. Si dur. Tes parents n’ont pourtant jamais été méchants. Modestes, au bord de la pauvreté, mais pas méchants. Pas une once de malveillance. Alors comment peux-tu être si odieux ? Depuis tout petit déjà, tu fais bande à part au sein de ta propre fratrie. T’as fait ensuite bande à part à l’école et ça a continué pendant ta vie adulte. Jusqu’à Irina. Ta femme. Ta tendre et douce femme que tu chéris plus que tout. C’est la seule à ne pas te donner l’impression d’être différent. Les autres ne sont qu’inconnus, des gens que tu n’es tout simplement pas capable de comprendre. Ada Solis en fait partie. Jolie Ada qui s’énerve à ton contact. T’es énervant, faut dire, mais t’en as pas vraiment conscience. C’est que du business, pas vrai ? Rien de personnel. Pourquoi est-ce qu’elle s’énerve comme ça alors ? On dirait une folle. Tu l’écoutes attentivement, ne réagis presque pas quand elle s’approche de toi pour te coller tes dépliants sur le torse. Elle te pousse ? Vraiment ? Ignorant les attaques, tu esquisses un sourire carnassier et articules : « Faites attention, mademoiselle Solis. Si ça devenait physique entre nous, je pourrais aimer ça. » Et en petit roi terrible que tu es, tu fais même un pas en avant. Un pas vers elle, la surplombant de ta hauteur. Qu’est-ce qu’elle croit ? Tu avais évidemment pensé au fait qu’elle t’enverrait paitre. « Pour ce qui est de ça… » Tu reposes ta précieuse paperasse sur le comptoir. Qui est le plus buté de l’aubergiste au restaurateur ? Le bras de fer est lancé. Tu jubiles. Ça doit pas être normal d’aimer autant les confrontations, non ? « A vrai dire, je ne vous demandais pas votre avis. » Et t’enlèves ton manteau parce que tu t’attardes et que t’aimes pas avoir chaud. Il finit lui aussi sur le comptoir, comme si t’étais chez toi. « Vous voyez, je me suis dit que c’était un juste retour des choses… » Et tu murmures presque tant la distance entre vous est limité. Est-ce une manière de l’intimider ? Probablement. Mais tu mentirais si tu disais qu’il était désagréable de regarder la jolie furibonde de plus près. « Vous savez, pour tous les clients que je vous ramène. Ils mangent chez moi puis dorment chez vous, non ? » Et ce beau discours n’a pour vocation que d’énerver encore plus ta petite rivale.
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Il y a bien des choses qu’elle tolère facilement, Ada, mais l’acharnement abusif n’en fait pas parti. Elle sait pourtant qu’il faut être déterminé et persévérant pour arriver à ses fins, parce qu’elle a dû passer par-là pour arriver où elle en est aujourd’hui, pour réussir. Mais toujours est-il qu’elle ne supporte plus, à l’heure actuelle, voir débarquer Troy Hamilton chez elle, alors qu’il a tant fait pour qu’elle ne puisse pas parvenir à aller jusqu’au bout. Ça lui donne des frissons, mais pas d’exaltation, pas d’excitation. A deux doigts de réutiliser sa main pour la claquer contre ce visage si énervant, elle se retient de justesse en la levant seulement et en serrant le poing. Un souffle d’agacement franchit la barrière de ses lèvres, tandis qu’elle se recule, mauvaise face aux paroles et surtout au rapprochement qu’il se permet. « Si ça avait à devenir physique entre nous, je doute que vous aimeriez ma façon de faire, » ricane-t-elle, détournant le sous-entendu. Sûrement doit-il jubiler dans son for intérieur, content de réussir à la mettre dans tous ses états en un rien de temps. C’est que c’est limite un don chez lui, de la faire sortir de ses gonds en seulement quelques secondes top chrono. Ce n’est pas chose facile de s’attirer les foudres de la Solis, elle toujours si joviale et solaire envers les autres, elle qui ne voit que le bien chez tous ceux qui l’entourent. Troy, c’est différent. Depuis qu’elle le connaît, sans réellement le connaître par ailleurs, elle ne voit rien de bien, que de la méchanceté. Et son avis ne fait que se durcir lorsqu’il force les choses, repose ses prospectus sans lui laisser apparemment quelconque choix. « Je vous demande pardon? » demande-t-elle, complètement ahurie face à tant d’audace. Ses yeux ne le lâchent pas du regard un seul instant, suivent les mouvements du restaurateur qui semble prendre ses aises, comme s’il se trouvait là chez une amie. Incroyable. Elle finit par se mettre à rire, plus par nervosité qu’autre chose. « Non mais j’y crois pas… » qu’elle souffle, complètement bouche bée. La distance les opposant se réduit à nouveau sans qu’elle ne s’en rende compte, et c’est son souffle se choquant contre sa peau qui la fait revenir. Cette fois, c’est un sourire qui défigure ses traits. « Et je suis persuadé qu’ils ne viennent pas grâce à votre bonne pub… donc, ça reste un non pour moi. Je ne fais pas office de tourisme. Pour personne, » rétorque-t-elle avec dédain. C’est pas faux, mais c’est pas vrai non plus. Il lui arrive de conseiller d’autres endroits à ses propres clients, mais simplement de vive-voix, qu’ils puissent avoir bien plus qu’un simple bout de papier. Un réel échange. « Donc si vous voulez bien… » son doigt se retrouve de nouveau contre le torse du Hamilton pour le pousser, remettre une distance correcte entre eux. Avant que ses pensées ne prennent une toute autre tournure. Avant que son parfum entêtant ne lui fasse définitivement tourner la tête, mais dans un tout autre sens.
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Tu sens l’énervement croitre chez la Solis et tu comprends parfaitement pourquoi. Tu devines l’envie qu’elle a de te gifler, sûrement parce que ce n’est pas la première fois que tu suscites une telle envie chez quelqu’un. T’es exécrable, totalement détestable. Le pire, c’est que tu le vis étrangement bien. Tu restes de marbre face à la colère grandissante de ta rivale. Mieux encore, tu te permets un commentaire tout à fait déplacé. « Allez savoir. Nous ne nous connaissons peut-être pas assez pour que vous puissiez affirmer connaitre mes préférences en la matière, je pourrais vous surprendre. » Et c’est grossier mais tu arrives par on-ne-sait-quel moyen à ne pas paraitre totalement vulgaire pour autant. Tu ne l’es pas, vulgaire, dans tes costumes sur mesure et tes cheveux maitrisés au millimètre près. Pas de regard graveleux, ni de rire gras. T’as presque murmuré et on pourrait penser que c’est l’alliance autour de ton annulaire qui te pousse à une telle discrétion mais ce n’est pas tout à fait vrai. Elle s’en moque, Irina, que tu fréquentes des femmes. Comme tu t’en fiches qu’elle en fréquente elle aussi. Votre relation n’est pas basée sur ça. En public néanmoins, t’es bien obligé de donner le change. Peu de chances cependant que votre relation prenne cette tournure à en juger comment tu sembles la rendre dingue. Elle est totalement interdite devant ton culot, la Solis, et ça te donne envie de sourire. Envie que tu réprimes, pour garder ton sérieux impérial qui est presque plus odieux qu’un sourire réjoui. « Oh je vous en prie, vous me prenez pour qui ? » que tu rétorques devant ses accusations, comme si elles pouvaient être infondées. « Je suis un professionnel. » Et ta profession, justement, te tient beaucoup trop à coeur pour que tu parles d’une quelconque inimitié avec la concurrence sur la place publique. « Je ne vous dénigre pas. » Tu attrapes ce doigt sur ton torse et c’est son poignet que tu fais glisser dans ta main. Tu restes comme ça quelques secondes, sans rien dire, avant d’asséner : « Pas ouvertement, en tout cas. » Et tu relâches la pression, laissant la main de la jeune femme retrouver sa place le long de son corps. « Franchement, Solis, je ne vous comprends pas. J’ai été si bienveillant. » Et ta propre mauvaise foi te donne envie de pouffer. Tu n’en fais rien, reprends : « Je vous ai tellement motivé. Qu’est-ce qu’une réussite sans obstacle ? » Et tu es un sacré gros obstacle, Troy, mais t’es pas insurmontable faut croire.
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