- the past can be beautiful, a memory, a dream, but it’s no place to live

âge quarante-cinq ans, il a beau dire qu'il en a toujours vingt dans sa tête, il lui arrive d'avoir mal au dos quand il s'écrase dans son canapé et il n'a plus la vigueur d'antan. mais chut, il ne faut pas lui dire, il ne se fâchera pas, mais vous ruinerez sa journée. naissance et nationalité il est né à santiago au chili, ses parents étaient des opposants au régime politique et ils sont morts quand il avait deux. il a  été placé dans un orphelinat, puis adopté par la famille leonartt. c'est une part de son histoire dont il ne peut se défaire. malgré tout, il n'a pas le mal du pays, il part souvent en vacance en amérique latine pour découvrir il vient, mais pour rien au monde il ne quitterait définitivement guernesey. c'est là qu'il a grandi et qu'il a rencontré ses amis. c'est eux sa famille. il a la nationalité britannique.  à guernsey depuis  presque toujours, on le considère comme un local de toute manière.métier, £ propriétaire d'une auberge de jeunesse et de son restaurant à l'ambiance cosy, où le feu dans la cheminée brûle dès la venue des températures fraîches. il donne la quasi-majorité de ses bénéfices à une association LGBTQIA+ et vit avec des revenus dans une petite maison mitoyenne à l'établissement.statut civil, orientation la réputation du coureur de jupon - et de pantalon, pas de jaloux - n'est plus à faire. même si son célibat étonne encore et toujours. il cherche, mais ne trouve pas l'âme soeur, souvent déçu dans ses relations car il donne et s'épuise.pronoms il/lui. faceclaim pedro pascal. personnage pré-lien de @sully leonartt. crédits gif, quote.

— caractère charmant, altruiste, passionné, inconstant, énergique, optimiste, indiscret, sincère, cœur d'artichaut, social, lourd, bruyant, maladroit.

Cobb a grandi sur l'île, il appartient au décor. C'est là qu'il a connu ses premiers déboires et son premier amour. On se souvient tous du couple qu'il formait avec sa copine à l'époque, rencontrés quand ils étaient ado, personne n'aurait parié sur une séparation, Cobb lui même ne pensait pas être toujours célibataire à son âge. Son départ l'a bouleversé et son entourage avec. Il a abandonné son rêve de devenir vétérinaire pour ouvrir une auberge de jeunesse et apprendre la cuisine. Cela fait des années maintenant qu'il est au poste, toujours à se mêler des histoires des jeunes et de plus âgés. Mieux informé sur les potins du coup qu'une grand-mère et toujours prêt à prendre parti même quand on ne lui demande pas son avis, généreux, trop sans doute, intense et toujours en mouvement. Il est comme les vagues et il n'est presque jamais fatigué. Cobb possède aussi un petit bateau et propose de faire le tour de la côte, mais c'est un très mauvais pêcheur, il n'a pas la patience pour ça.  
Cobb trace sa route comme il le peut, au gré des vents et des marées et défie rarement le destin. C'est sans doute pour ça qu'il se sent idiot, incapable de rendre des comptes à son propre fils depuis qu'il a apprit qu'il était en ville. Victime des rumeurs qu'il apprécie tant, des racontars, parce qu'ils ont raison ; il y a quelque chose dans son regard qui ne trompe pas, chaque fois qu'il le voit il croit voir le sourire fantôme de sa mère. Quelque chose dans les tripes de Cobb qui n'appartient pas au hasard. Il serait si simple de lui dire la vérité, de briser, la glace, sauf qu'il n'ose pas. L'approche est hésitante. Pour une fois, il s'enfonce dans le mensonge. Il s'était fait à l'idée qu'il ne le verrait jamais grandir, qu'il n'aurait jamais la chance de le rencontrer, de voir ce qu'il était devenu. Toutes les cartes sont redistribuées, des questions soulevées. Il a peur que la vérité détruise un rêve qu'il pensait ne jamais réaliser. La paternité est quelque chose d'important à ses yeux. Il croyait avoir tiré un trait dessus à regret depuis longtemps.