never can say goodbye (emma)

âge Des années qu'elle a fini par ne plus compter. Les bougies s'accumulent sur le gâteau mais jamais son regard ne s'attarde dessus. A quoi bon ? Les rêves restent brisés malgré ce sablier qui tourne. Le temps est censé panser les blessures mais jamais, son coeur ne s'en remet. Elle tente de survivre, d'exister dans ce monde qu'elle ne reconnut plus. Les anciennes photos finissent par jaunir alors qu'enfin le vingt-quatrième pétale se détache pour s'écraser au sol. La fleur se fane, la fleur se lasse. Les années ne sont que condamnation dans un corps qui ne lui répond plus. Son sourire sonne faux jusqu'à son propre coeur meurtri et si la colère a désempli, l'amertume gangrène son âme. Oh comme elle a envie d'hurler, d'expier cette peine qui l'empoisonne. Mais c'est comme bloqué au fond de sa gorge.  naissance et nationalité écrire ici. à guernsey depuis écrire ici. métier, £££ Les rêves étaient si beaux. Les étoiles semblaient si proches. Presque à portée de main. Pourtant, le verre s'est brisé. Les morceaux traînent à présent par terre. Elle a tenté de les récupérer, de les recoller mais à chaque fois ses mains ne font que s'écorcher un peu plus. Elle y croyait tellement, avait tellement travaillé dur. Elle pensait que rien ne pourrait l'écarter de ses rêves, que les plus belles planches s'ouvriraient à elle pour qu'elle y danse comme jamais. Londres. Broadway, Paris. Tous les lieux emblématiques se seraient ouvert à elle. Jusqu'à ce jour. Jusqu'à cette fois, où tout s'écroula. Son corps ne devint que sa peine, sa propre prison qu'elle se traînait chaque jour. D'un costume de danseuse, elle revêtit une blouse. Si cette dernière semble formelle, elle n'est qu'illusion. Secrétaire médicale. Elle n'en retire aucune satisfaction. Ce travail n'est que désenchantement. Ses sourires qu'elle adresse à l'accueil finissent toujours par retomber quand le soir venu, elle se retrouve seule chez elle. Jamais, elle n'aurait imaginé finir ainsi, derrière un bureau à n'être que secrétaire. Elle avait vu tellement grand, tellement beau pour elle. Peut-être trop sans doute. Il reste plus que les regrets rangés dans des cartons avec sa lettre d'admission dans une école de danse londonienne. statut civil, orientation C’est bien ça le problème. Tomber amoureuse des mauvais. Ceux qui vont lui briser le cœur. Les hommes. Elle n’a eu d’yeux que pour eux. A l’inverse d’eux. Qui finissent toujours par lui briser le coeur. Ou presque. Parce qu’elle a fini par trouver le bon. Celui pour qui elle voyait le monde à travers ses yeux. Celui pour qui elle voulait tout sacrifier. Sauf qu’à présent, tout changea. Les non-dits s'installèrent et les silences blessaient bien plus que les mots. Elle n'était plus la femme qu'elle avait pu être. Des paroles échangées. Un espoir. Et pis ce verre qui se brise au sol. Comme un cœur qui tombe bien trop lourd pour supporter le coup porté. Il s'est détournée d'elle. Elle le sent. Sans plus de cérémonie. A cause d'elle. Je t’aime dit-il. Pas réellement répond-elle. Ces paroles avaient presque été amères dans sa bouche. Des sonorités empreintes de venin en un instant. Pourtant jamais elle ne lui en voulut pas. Ce qu'elle était devenue l'insupporte elle-même. Comment aurait-il pu l'accepter ? Une illusion qui a subsisté le temps d'un instant. Un bonheur éphémère auquel elle s'accroche pour rien encore aujourd'hui, comme pour goûter à ces souvenirs de bonheur à présent déchus. Et ce bruit continue. Celle de l’agonie d’un cœur brisé en mille morceaux. Elle ne ramasse pas les morceaux. A quoi bon ? Elle les laisse trôner au sol. Ils avaient été heureux. Eux, durant ces années à s’aimer sous les étoiles. Mais, ce n'était plus le cas. C'était sa faute. Elle et elle seule. Pas les autres. Pas lui. Son coeur n'était plus capable de ressentir, d'aimer. Elle se sentait misérable. Le soir quand elle dormait, elle le surprenait parfois à la regarder alors qu'il pensait qu’elle dormait encore. C'était ce genre de moment qu'elle adorait. Mais à présent, un goût amer les étreint. Elle ne supportait plus son regard sur elle, sur ce qu'elle était devenue. Alors, le verre a fini se briser contre le parquet. La porte a claqué derrière ses pas pour ne jamais s'ouvrir à nouveau. Encore maintenant, ses lèvres tremblent, sa voix s'évanouit. Il lui manque. C'est indéniable. Mais, elle n'avait plus rien à lui offrir. Elle préférait briser son coeur et lui rendre sa liberté. Elle n'avait pas le droit de lui mettre des chaines. Elle se punissait toute seule. L'accident avait retourné son monde. Et à présent, tout s'effondrait. Elle avec. pronoms she/her. faceclaim Anne Winters. personnage inventé. crédits gif, quote.

— caractère drôle, gourmande, vivante, belle, généreuse, loin d'être modeste, jalouse, névrosée, colérique, dépressive depuis son accident.

résumé du personnage en quelques lignes/points en essayant au mieux d'aller à l'essentiel, le but étant qu'on puisse cerner le personnage aussi rapidement que possible, et si t'es du genre à t'étaler, tu peux toujours le faire dans un deuxième post à la suite, mais on se dit qu'il vaut toujours mieux garder ses jolis mots pour les rps