twinkle little star (mona)

âge make a wish -- la flamme dorée s'étiole en fumée quand des lippes rosées un vœu s'essouffle, emporté par une énième étoile filante. vingt-et-un astres viennent alors embraser les obsidiennes, fulminer derrière les prunelles, miroiter derrière celles-ci comme une poignée de souhaits éternels et la crainte de périr sans avoir encore enlacé tous les rêves enfiévrés. naissance et nationalité dans la brise de mars virevoltent les premières pétales, et elle éclot ici, la fleur, à l'île de guernsey. porte dans les veines un soupçon anglais et ne vêtit sur les traits que les origines mères d'une belle corée, miroitant derrière les battements de cils comme une belle évidence. à guernsey depuis la nuit des temps. née dans les cendres de la ville damnée, ici où elle continue de renaître même après avoir brûlé. le même bitume foulé chaque nuit, et le désir de faire jaillir les ailes fêlées pour se perdre dans d'autres contrées. guernsey, c'est les réminiscences des premières berceuses et le fruit d'un amour à la fois pur amer. guernsey, c'est la malédiction d'une boussole ancrée au cœur pour l'éternité. métier, £££ prise entre les néons de minuit, avenir étouffé dans une maladie lui permettant de luire seulement à la nuit tombée. elle vagabonde dans les lumières tamisées, à tantôt servir des verres dans des bars, à tantôt chanter au cœur de la scène. l'ardeur de pouvoir exister sans être couvée par les soins d'une famille prête à compenser un cœur aigri par des caprices dorés. statut civil, orientation les rêves enlacés, par ces lèvres chimères qui viendront l'embrasser. amante de la nuit n'a connu les amours et ses euphories. seulement la peur de se cadenasser à des âmes solaires qui ne voudront d'un être de la nuit. les âmes lui semblent impalpable et le cœur demeure limpide, seulement voué à rêvasser de ces mirages éphémères qu'elle s'interdit d'explorer. pronoms elle. faceclaim jung eunbi (eunha) personnage pré-lien de @achille valentine crédits walpurgis night (gif) ; vocivus (icons)

— caractère

âme utopiste, faite de rêves et de chimères. mona, elle baigne dans les songes et l'irréel. à se confondre dans les nuées de ses pensées qu'elle n'en entend les échos de la réalité. elle a la voix fébrile et ses pupilles brillent d'étoiles intégrées. dans l'ombre d'un sourire les lèvres demeurent souvent cousues, et quand les mots se risquent de s'essouffler sa voix résonne alors comme un frémissement, un friselis teinté de douceur, une confession. singulière, d'un sensationnel à happer les cœurs tant la passion qui embrase ses prunelles semble ardente. ses mille sourires étincellent dans l'obscurité comme la renaissance d'un joli espoir et les échos de ses rires résonnent comme une belle mélopée. les cheveux arc-en-ciel bien trop souvent entremêlées, à force de courir à la trappe de ses rêves dans la brume et les nuées. les pommettes rosées, la lippe mâchouillée, les sourcils délicatement froncés, et cette manière attendrissante qu'elle a de manier les mots pour bercer les cœurs et adoucir les maux des âmes peinés. elle est l'amour et l'affection, les lèvres roses auxquelles on se suspend, avides de creuser toujours plus derrière le mirage d'une jolie enveloppe pailletée.

(( douce, étourdie, passionnée, énigmatique, rêveuse, idéaliste, attentionnée, aventurière, menteuse, lunatique, rusée...  ))

— keywords

❝ wanderlust ― trapped in the sky ; sad ? ― astrology enthusiast ; boulevard of broken dreams ― 00:00 ; dancing in the rain ; rewrite the stars ― getting lost in music ― colorful wigs ; long summer nights ; stargazing ; neon lights ; candle flames ― sparkles and glitter ; eyes filled with dreams ― sleep paralysis ; karaoke nights ; big pisces energy ; make a wish ; runny mascara ; supernvoa ― lost in the fog ; moonchild ; butterfly ― lilac sky ― sequin dresses ; battle scars ; dear diary ; midnight confessions ; melancholia ― wasted youth ; bright colors ― will-o'-the-wisp ❞

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mona, elle est née sous une nébuleuse, s'est perdue dans le néant et l'espace. elle a la galaxie au bord des lèvres, se vêtit de comètes sur le derme et arbore les étoiles du ciel comme des joyaux diamantés. enfant de la lune, mona que le soleil a damné, ne devient qu'une gouttelette dans une pluie d'étoiles infinies.

mona, on lui a toujours susurré qu'elle ne pourra entièrement exister. avec une caresse sur la joue, sa mère lui murmurait à l'oreille que les astres de la nuit voulaient faire d'elle leur souveraine, alors dans sa candeur elle narguait de sa fenêtre le soleil et appelait les étoiles à la nuit tombée.

mona, elle a choisi d'exister.

même si les perles salées continueront à craqueler les traits.

que la lumière du jour fissurera pour toujours un cœur ébranlé.

que jusqu'à la crépuscule, les lèvres demeureront scellées.

parce que derrière les dernières lumières d'un horizon orangé, les cheveux ébènes ont déjà été recouverts par les couleurs de l'arc-en-ciel, ou ce long doré, donnant à la lunaire l'aspect d'un astre ensoleillé. les néons luisent sur sa peau veloutée, par dessus ces maudites tâches brunes qui enveloppent le corps en entier, montant jusqu'aux pommettes qu'elle recouvre sous l'épaisseur des poudres pailletées.

et ce qu'elle rêverait de s'arracher l'épiderme, pour se les ôter.

mona, il y'a ses mèches décolorées. une pincette d'étoiles argentées saupoudrées sur les pommettes et sur le nez, la saveur des liqueurs sucrées. ses prunelles sont parsemées de féeries et elle ondule au gré des rêves, comme une chimère que la brise fait virevolter. elle vibre sous la cadence, mona, se ravive comme une flamme ardente quand les doigts caressent les mélodies et que la voix effleure la symphonie. au cœur de la scène, au creux de la joie euphorique et des rires éphémères. les courbes qui ondulent, les cordes qui vibrent et la chevelure qui recouvre les paupières parce qu'elle a tendance à bouger la tête et fermer les yeux pour mieux se galvaniser des émois de l'exaltation.

chanter, gueuler ce que le monde lui inspire pour mieux survivre. enlacer, valser avec le pied du micro. mona projetée sur scène sous les néons, poussée par la ferveur de ses lubies. les désirs ardents de fouler l'univers, combattre la maladie. ne pas effleurer le soleil mais fouler éternellement la nuit. laisser crouler l'apparence limpide du jour pour mieux se vêtir des artifices des soirs colorés. au cœur des nuits fluorescentes le monde lui semble le plus éblouissant.

parce qu'on aura beau la croire terne mona, elle scintille. elle scintille comme une parcelle de lune que le ciel a laissé tomber. elle scintille dans le noir abyssale et la brume de la nuit. elle brille à la lueur de la lune. elle brûle derrière les ténèbres et les nuées. et dans les rires cristallins que les échos de minuit ont laissé, ses talons qui ont résonné, la joie éphémère qu'elle a oublié, après avoir chanté sous les lumières, elle disparaît. elle s'essouffle, mona, derrière les premiers rayons de l'aube, comme si elle n'était qu'un rêve lunaire passager, un souvenir effervescent qui a fini par s'étioler.