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 ━ désastre des astres (yue)

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désastre des astres // ft @yue park


valser à la brise de ses rêves, valser au souffle de ses peines.

les poussières d'étoiles pleuvent d'un ciel obscur à la renaissance de la divinité déchue. à enlacer les euphories éphémères, sous les ombres de la cascade rose d'une chevelure synthétique et le souffle de ses rires qui se perd dans la cohue des âmes lunaires. elle s'oublie dans l'irréel, mona dont les pupilles ne voient que par des étoiles intégrées, et une pincette d'espoir, celui d'exister. mona, elle se faufile comme une chimère que l'on tente d'effleurer mais qui se volatilise aussitôt sous notre toucher, trop occupée à s'oublier dans les mélodies qui font vibrer son cœur, font danser ses mèches rosées dans le ciel. pas au cœur de la scène, ce soir, seulement spectatrice parmi les silhouettes qui ondulent et se heurtent. muette et pourtant perceptible sous chaque battement de cils qui fait briller les paillettes bleues de ses paupières, chaque mouvement qui fait luire les perles et les sequins qui tissent l'apparence du papillon de minuit. elle luit, dans toutes les couleurs mona, elle brille, dans une splendeur vêtue comme une identité pour une carcasse colorée. elle en oublie que le linceul attend de l'avaler, que la lumière se tâte à venir la dévorer. que le ciel lui souffle sa bénédiction mais que la magie menace de s'étioler. princesse de minuit se galvanise des délices éphémères et des belles féeries, s'oublie dans la fougue et les éclats de rires enivrés. figée dans la pendule, elle refuse de faire tourner les aiguilles.

mona devenue mirage stellaire, foule les rêves et chancelle, tend les doigts au ciel et résonne dans la nuit terne. ombre fluorescente, souveraine de par ses couleurs qui flambent aussi fort que les néons arc-en-ciel. chasser les maux, se débiner d'une tour d'ivoire, qui plus loin dans l'échéance n'attend que de l'avaler entre ses décombres et l'étouffer. le souffle court, à avoir trop dansé, à s'être trop laissée aller que les liqueurs voilent ses pupilles éberluées d'un voile grisé. que les perles salées perdues au fond de ses prunelles l'empêchent de voir la réalité. et quelle réalité ? le monde est rouge, bleu, mais qu'en est-il derrière les couleurs artificielles ? le soleil a-t-il pointé ? le cœur qui tambourine, un peu trop fort, la sueur qui dégouline. à pas de reine la poupée qui flâne dans les airs, s'éloigne dans sa frayeur de s'éparpiller en cendres. « il est quelle heure ? » mots happés dans la peur, que les lèvres ne font trembler que des murmures près des lobes. il est quelle heure ? les échos d'une voix qui tangue faiblement mais qu'on n'entend sous la basse qui fait trembler les cœurs. qu'on n'entend sous les liqueurs qui étourdissent, embrument tant la raison qu'on ne voit de mona que des nuances fluorescentes au bord de l'obscurité et ses lèvres qui bougent mais qu'on ne parvient à lire, à déchiffrer. alors on lui tourne le dos, à mona et chaque seconde de plus elle sombre dans la folie. régie par la frayeur de s'être oubliée dans le temps, cendrillon, à avoir traîné son âme dans les verres comme jamais elle ne se permettrait pour adoucir les maux un moment jusqu'à se damner. elle court de ses jambes fluettes, trébuche et s'accroche. et ses paillettes bleutées dégoulinent avec une traînée noire opaque le long de ses pommettes saillantes et rosées. mona ne pense plus, mona s'oublie dans le cataclysme du sol qui se dérobe sous ses pieds. mona croit effleurer la mort, et quand elle parvient à sortir, que ses yeux s'accrochent à la lune tombée sous ses pieds, elle souffle et se laisse enfin tomber sur le bitume froid près d'un lampadaire qui grésille. dans un torrent de larmes muettes un sanglot vient lui trancher la gorge, et sous le regard désolé de la lune, l'ange déchu se couvre de ses ailes fêlées, sous le chant des étoiles qui lui susurrent doucement à l'oreille que ça va aller.
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désastre des astres // ft @mona young


valser à la brise de ses rêves, valser au souffle de ses peines.

douce mélancolie qui traverse tes veines, les premiers souffles de la caféine qui t’enivrent, les yeux ouverts vers le ciel étoilés, la lune qui répond à tes peurs comme une étreinte qui se veut rassurante. trop souvent, depuis trop longtemps, tu te réfugies dans la noirceur de la pénombre pour apaiser tes maux, en quête d’un nouveau vent qui poussera tes voiles, la main tendue, un rêve inatteignable devant toi, un court souffle en digne de soupir, doux souvenir d’un passé où ton succès était ton plus grand malheur. la vie recommence dans cette nouvelle ville, île perdue dans laquelle tes pensées divaguent, toujours en quête d’inspiration, comme un voyageur assoiffé qui prie pour un oasis miraculeux. plusieurs semaines se sont écoulées depuis ton aménagement vers ces nouveaux horizons et les mêmes questions te hantent encore lorsque lui nuit t’embrasse doucement et que tes pensées se retrouvent encore une fois à la dérive, le courant n’étant pas assez puissant pour te pousser vers des buts, tu dois apprendre à nager à nouveau et trouver ton propre chemin, seul, sans aucune aide, rien. tu es prisonnier de ta solitude dans laquelle tu t’enfermes, déambulant dans les rues de guernesey, celles qui t’étaient autrefois inconnues, te réconfortent maintenant, de plus en plus familières, chaque escapade est un dilemme entre une nouvelle aventure vers des sentiers encore inexplorés, ou t’emmitoufler dans les lueurs des ruelles que tu commence à reconnaître de par leurs motifs singuliers et pourtant si particulier.

cette envie d’air frais qui te pousse à prendre un chemin inédit lorsque tu te retrouves à la croisée des chemins, un bar caché sous la pénombre, éclairés de quelques néons qui attirent ton iris, aveuglé dans l'obscurité de la nuit, tu te réfugies dans cet endroit que tu connais à peine. ce sentiment familier qui te revient lorsque tu passes le pas de la porte, la musique et les bruits ambiants t’enivrent comme un alcool qui coule dans tes veines, la tête embrumée par ces sens qui t’assaillent, une attaque que tu accueilles comme un retour vers ces soirées mondaines de la grosse pomme, un carrousel de gens et de lumière que tu cherches à comprendre sans pourtant trop t’y baigner, tu ne fais que te tremper pour ne pas tout risquer alors que tu crains encore une fois d’avoir à faire face à ce vide qui te consume alors que tu te surcharge de l’ambiance de la place sans nécessairement t’y intégrer. tu restes en marge, observateur, déambulant doucement jusqu’au bar pour te commander un élixir de courage, l’onyx de tes pupilles suivant chaque corps qui se heurte, chaque souffle échangé et la proximité de ceux que tu ne peux reconnaître, tous ces étrangers vivant au rythme de la nuit, préférant s’y abandonner alors que tu t’y réfugies comme un sans-abri qui cherche une place où se poser pour sombrer dans la douce berceuse de tes rêves. mais la nuit t’as depuis longtemps enlevé le luxe de divaguer vers une autre réalité, oiseau de nuit qui préfère se cacher dans la maison décrépie qui te sert de refuge, lorsque les premiers rayons de soleil te ramènent à une réalité que tu tentes toujours de fuir. procrastination et peur qui t’empêchent de rebâtir une vie ici, rencontrer des gens, respirer l’air frais de l’île qui te prend comme un réfugié en temps de guerre.

le temps file doucement et l’anxiété qui s’installe lorsque tu te sens abandonné à tes vieilles chimères, ton souffle se perd dans ta cage thoracique et la panique s’installe dans tes entrailles, la porte de sortie te semble être la seule issue. concentré sur ta seule porte vers le calme et la sérénité, tu fonces à travers la mer de corps pour te faufiler vers l’extérieur, regrettant de t’être égaré vers cet endroit qui te rappelles beaucoup trop de maux que tu n’es pas prêt à affronter, un retour vers la société que tu ne peux assumer, tu t’enfuis comme une victime à qui on a dérobé sa paix intérieur, et tes poumons ne se sentent libres que lorsque l’air marin de l’archipel te ramène les pieds sur terre. perdu, les pensées encore assombries par l’agitation de ton cœur, tu cherches refuge dans la pénombre, la noirceur dans laquelle tu te caches pour retrouver un sentiment de sécurité. et c’est à ce moment que tu poses tes yeux sur l’ange déchu, une lueur dans la cruelle obscurité de la nuit, une étoile éteinte sous un lampadaire, lumière artificielle faisant reluire les paillettes dont elle s’est paré et tu ne peux t’en détacher, un appel héroïque peut-être, cet élan de tendresse qui s’installe alors que tu te refuses à laisser l’étoile affaissée sur le bitume, tes pieds qui se posent l’un devant l’autre avant même que tu ne comprennes pourquoi ta conscience te pousse à aller vers elle, seule et isolée, comme toi, à l’extérieur de ce bar ou la mer du commun des mortels se soucie peu des maux de ces oiseaux de nuit qui se réfugie sous le regard de la lune. « est-ce que tout va bien, mademoiselle? »

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