they will not control us (charles)

âge Vingt-sept pages arrachées, vingt-sept clichés développés, vingt-sept années à avancer contre vents et marées. naissance et nationalité Guernsey dans le sang et dans l'âme. L'arbre généalogique ne remonte pas assez loin pour connaître la date d'arrivée exacte des Murphy sur l'île. à guernsey depuis toujours, cette ville l'a vu naître et grandir, elle lui a sauvé la vie et le verra probablement mourir. métier, £££ Horticulteur, la nature au bout des doigts, les mains pleines de terre et le sourire aux lèvres. Il est également photographe amateur publié sous le pseudo willow tree dans le journal officiel de l'île. statut civil, orientation Célibataire depuis si longtemps que l'on a parfois du mal à se rappeler si on l'a déjà vu avec quelqu'un. Bisexuel assumé sans pour autant être crié sur tous les toits, les rumeurs vont bon train. pronom Il. faceclaim Cole Sprouse. personnage Inventé & pré-lien. crédits tumblr, Uprising by Muse.

— caractère déterminé - indépendant - débrouillard - droit - taciturne - solitaire - passionné - responsable - distant - travailleur - franc - direct - réfléchi - patient - stratège - engagé - intelligent - loyal.

Charles a été forgé par le vent marin et le bruit des vagues contre les rochers, ces ressacs sur lesquels les battements de son cœur se sont alignés. Il a les lèvres salées et les mains pleines de sable, il a l’âme insulaire et le cœur à la nature. Son lien avec Guernsey remonte à si loin que personne ne sait vraiment quand les Murphy se sont installés sur l’île, et pourtant, certains ont fini par la quitter. Déshonneur et trahison lorsque Mrs. Murphy a laissé derrière elle un mari, un fils et une fille pour aller vivre la belle vie dans la capitale française, « la vraie vie » comme elle disait. Après cela, papa Murphy est tombé dans la dépression, l’alcool et certains y ajoutent même la drogue. D’homme respectueux et mari aimant, il est devenu l’esseulé, celui que l’on fuyait pour ne pas voir la peine dans son regard. N’arrivant pas à combattre ses souffrances, il s’est enfoncé dans ses vices et mamie Murphy a du prendre le relai.

Enfant, Charles était enjoué et ouvert. Taciturne, calme et discret, il était pourtant l’enfant souriant que tous qualifiaient du « portrait de sa mère » : une tignasse brune épaisse, des yeux clairs et la bienveillance jusque dans le regard. Mais après le départ de Mrs. Murphy, le jeune garçon qu’il était alors s’est replié sur lui-même, les sourires ont laissé place à une moue dédaigneuse et l’optimisme a disparu. Pour ne pas sombrer à son tour, il lui fallait une passion, un échappatoire. C’est là que la photographie s’est imposée à lui. D’abord avec un appareil jetable avant de passer à du bon matériel, Charles a commencé à photographier tous les lieux qu’il aimait tant visité avec sa mère : les grands arbres dans la forêt des landes, la célèbre maison de St. Peter Port où jadis a vécu un grand auteur, la grande plage principale de King’s Mill, les falaises dans les marais, jusqu’à ce point d’observation où l’on voit les îles voisines se profiler à l’horizon. Alliant son amour de la nature au côté artistique de son âme, Murphy est devenu horticulteur tandis qu’il continuait à prendre des clichés d’une rare beauté. Son pseudo « willow tree », sous lequel le journal le publie chaque semaine, fait référence à l’amour malheureux et la mort, les drames qui ont frappé sa famille.

C’est au lycée que le jeune Murphy trouve vraiment sa place, dans ce groupe de jeunes, ces militants, ce club non officiel dont le seul but était de préserver l’île et ses trésors. C’est là qu’il a rencontré ses plus belles amitiés, noué ses plus beaux liens et passé le pacte le plus important de sa vie : jamais il ne quitterait Guernsey, et si l’île devait finir par disparaître alors il coulerait avec elle. A mesure que le temps passait, son besoin de conserver sa maison grandissait, bientôt il finirait par être le plus engagé de la bande, le « radical », celui qui use de diplomatie et de stratège mais ne recule devant rien pour faire ouvrir les yeux aux autres. La planète se meurt, l’île de Guernsey avec elle, et il est temps de faire quelque chose, il est temps d’agir !

Considéré comme un baba-cool par les touristes et les quelques habitants de l’île qui continuent de faire preuve de scepticisme, Charles est devenu un homme solitaire et distant, plus à l’aise au milieu de la nature qu’entouré d’une foule de gens. Certaines rumeurs disent qu’il prend le même chemin que son père, que la drogue et l’alcool finiront par le ravager, là-bas tout seul dans sa petite maisonnée de bois au fin fond de la forêt. Pourtant, Charles n’a jamais été aussi sûr de ce qu’il désire : préserver Guernsey des nuisances et des pollutions des touristes, et sauver cette île qui, des années auparavant, lui a sauvé la vie.