how it must feel to be a bird
roam lonely over sea air.
âge Elle ne les fait pas réellement, ses
trente et un ans, avec son visage délicat, sa silhouette menue et son regard doux. Pourtant, les récents événements semblent l’avoir vieillie, la fatigue sur les traits, les yeux assombris, démunis de leur habituel éclat rieur.
naissance et nationalité Nora a vu le jour sur l'île de
Guernesey et est donc de
nationalité anglaise. Elle doit cependant ses origines suédoises à son père, qui a vécu une grande partie de sa vie dans sa Suède natale, à Örebro. Elle espère un jour y voyager à nouveau et faire découvrir à son fils ce coin de pays, duquel elle garde d’époustouflants souvenirs.
à guernsey depuis Elle habite Guernesey
depuis toujours. C’est son berceau, sa maison, une grande partie de son identité. Elle y a vu le jour et elle n’a jamais quitté cette île qui l’a vue grandir. Elle ne se lasse pas des splendides paysages qui continuent de la faire rêver après toutes ces années, des effluves de l’air qu’elle hume tous les matins. Bien que parfois l’envie de voir autre chose s’empare d’elle, elle sait que ses pas la ramèneraient rapidement ici, chez elle.
métier, £££ Nora est
fleuriste. Profession apprise aux côtés de sa grand-mère, propriétaire d’une petite, mais charmante, boutique, elle y a passé une bonne partie de son enfance. C’est au fil des années passées entourées de douces effluves florales qu’elle a développé un intérêt marqué pour les somptueux bouquets de fleurs fragrantes et colorées confectionnés par les soins de sa grand-mère. Appliquée et minutieuse, mais surtout passionnée, elle a à présent pris la relève, épaulée de sa tante, et elle se démarque pour la finesse et l’originalité de ses arrangements. (££)
statut civil, orientation Nora semblait tout avoir. À ses côtés, un homme à la fois épris et attentionné, qui pour elle aurait décroché la lune. Cette petite vie qu’ils avaient construit ensemble, cette petite partie d’elle et de lui, qui en elle poussait et viendrait agrandir cette famille qu’elle avait désespérément souhaitée. Puis en l’espace d’une nuit orageuse, son univers fut fracassé. Elle a perdu son mari il y a peu aux griffes d’une mer agitée et dévastatrice. C'est le mot encore coincé dans la gorge qu'elle se dit à présent
veuve, le cœur est à la dérive, abimé, meurtri.
pronoms Elle.
faceclaim Alicia Vikander.
personnage inventé.
crédits tumblr, dermot kennedy.
— caractère Douce, fragile, timide, rêveuse, romantique, sensible, généreuse, loyale, charmante, méticuleuse, artistique, perfectionniste, intègre, créative, passionnée, entêtée, patiente, attentionnée, démonstrative, réfléchie.
(01) L’enfant surprise. L’enfant délaissée. Celle que ses parents n’ont jamais vraiment désirée. Nora n’était pas prévue, résultat d’une grossesse fortuite prenant ses parents au dépourvu. Incertains de l’avenir qu’ils pouvaient offrir à cet enfant, ils ont néanmoins décidé de mener la grossesse à terme. Ils vivaient de voyages, d’aventures, et bien qu’établis à Guernesey depuis quelques années, ils voulaient voir autre chose. Un enfant ne faisait pas partie de la vie mouvementée et sans stabilité à laquelle ils aspiraient. La naissance de Nora entraina des sacrifices. Des responsabilités qu’ils peinaient à accepter. Un amour inconditionnel pour leur fille, mais ce constant sentiment de voir leurs rêves brimés. Ils quittaient souvent l’île, et s’ils apportaient Nora avec eux quand elle n’était qu’un bébé, ils se lassèrent rapidement, la laissant souvent derrière eux. Ses grands-parents maternels l’ont élevée comme leur propre fille, si bien qu’elle les considère davantage comme ses parents. Avant qu’elle n’atteigne ses dix ans, elle ne voyait déjà presque plus ses parents, leurs retours à Guernesey qui ne cessaient de s’espacer. Aujourd’hui, ils se sont installé quelque part en Amérique. Elle ne retourne que très peu leurs appels, prétextant être trop occupée. Incapable de leur pardonner leur abandon. Refusant de les laisser s’immiscer dans sa vie. Ils ont à maintes reprises tenté de réparer les pots cassés, ont tant bien que mal essayé de renouer avec elle, mais leurs efforts demeurent vains.
(02) Marlon. Rencontré par l’entremise de son grand-père. Un pêcheur, comme lui. Il ne cessait d’en faire les louanges, convaincu qu’il était un prospect parfait pour sa petite fille. C’est un peu pour faire plaisir à ses grands-parents, lassés et inquiets de la voir traîner un éternel célibat, qu’elle accepta l’invitation de Marlon. Elle tomba sous son charme, quelque part entre le regard qu’il garda sur elle toute la soirée et leur premier baiser timidement échangé. Il la faisait rire, illuminait son quotidien par diverses petites attentions. Elle vivait à ses côtés ce qu’elle n’avait jamais auparavant vécu, et découvrait au fil du temps ce qu’était l’amour. Avec lui, c’était à la fois simple et confortable. Une routine qui s’installa, la promesse de stabilité avec un homme dévoué à la rendre heureuse. Vint une demande en mariage qu’elle accepta sans même prendre le temps d’y penser. Le désir de fonder une famille s’imposa comme une évidence, et c’est après de nombreux mois, plusieurs déceptions, qu’enfin elle put lui annoncer qu'ils seraient bientôt trois.
(03) Il y avait chez lui quelque chose d’à la fois différent et fascinant.
Shane. Au-delà de son arrogance, de ses répliques par moment acerbes dirigés vers Marlon. Il ne suffit que d’une conversation, à l’écart, avec lui. Des regards qui se croisaient, qui se soutenaient un peu trop longuement. Des sourires discrets, mais complices. Surtout, des conversations profondes et une réelle connexion, comme elle ne l’avait jamais vécu auparavant. Pas même avec Marlon. Elle se surprenait à attendre avec impatience qu’ils s’éclipsent en douce pour discuter ensemble. Une amitié particulière s’installa lentement entre eux. Puis, l’audace d’un baiser volé, auquel elle s’abandonna l’espace d’un instant. Un baiser qui vint tout chambouler. Confirmer ce qu’elle n’osait s’avouer. Des sentiments trop longtemps refoulés, une étouffante culpabilité, un amalgame d’émotions qui s’entrechoquaient brutalement. Elle le repoussa avec véhémence, refreinant d’avantage cette vérité qu’elle ne pouvait se résoudre à accepter. Elle déversa sur lui colère et reproches, ne constatant que plus tard que ce n’était pas à lui qu’elle en vouait. C’était contre elle, que cette colère était dirigée. Contre ses propres sentiments inavoués. Elle s’efforça d’oublier l’
incident. De l’oublier lui. Et au fil du temps, vivre avec ce secret se fit plus aisément.
(04) Les mains posées fermement sur son ventre proéminent, les traits déformés autant par la peur que la colère, le défiant du regard. Des implorations vaines, inutiles. Sa décision était prise. Le bon travaillant, dévoué, toujours prêt à aider. Au détriment, souvent, de sa relation avec elle. Il
devait aller prêter main forte. Nora l’avait supplié de ne pas partir, tentant en vain de lui faire comprendre que leur fils pourrait naître d’un jour à l’autre. Qu’elle avait besoin de lui à ses côtés. Que sa famille devait passer, juste une fois, avant son travail. Marlon avait préféré faire confiance au destin. Leur fils allait l’attendre, avait-il prétendu, convaincu une fois de plus qu’il pouvait mettre sa vie sur pause le temps d’un énième voyage au large. Son départ se fit entre les larmes et les cris, la colère de Nora frôlant le désespoir. Cette querelle fut leur dernier échange. Perdu en mer, Marlon ne revint jamais de son périple. Et c’est esseulée, à la fois endeuillée et terrifiée, que Nora donna naissance à son fils. Cet enfant, qu’ils avaient tellement souhaité, qui ne connaîtrait jamais son père.
(05) Frappée de plein fouet par ce drame, un nouveau-né entre les bras, le cœur alourdi d’un deuil qui lui semble insurmontable, la fatigue accumulée visible sur ses traits. Bouleversée, mais surtout dépassée, son quotidien est un épais brouillard dans lequel elle a la constante impression de se noyer. Des remords qui lui grugent l’intérieur, un sentiment de culpabilité qui l’étouffe. Pour son fils, elle tente de se montrer forte, en contrôle. Elle tente de braver le chagrin qui l’afflige pour s’adapter à ses nouvelles responsabilités. Mais à l’intérieur, ses incertitudes, ses craintes et un inapaisable chagrin se livrent une bataille qu’elle croit perdue d’avance. Puis il y a Shane. Sa bouée de sauvetage. Son ancre. Son point de repère dans cette tempête infernale. Celui sur qui elle sait qu’elle peut compter, ignorant qu’il est à l’origine de son tourment.
(++)Bien qu’elle en veuille encore à ses parents de l’avoir abandonnée alors qu’elle n’était qu’une enfant, Nora a conservé toutes les cartes postales qu’ils lui ont envoyées lors de leurs nombreux périples. Entassées dans un petit coffre qu’elle garde dissimulé au fond d’un garde-robe de sa chambre, il lui arrive de les sortir pour les lire, le cœur gorgé d’une triste amertume. --- Ayant grandi entourée de vastes étendues d’eau à perte de vue, il n’est pas étonnant que la mer ait une place de choix dans son cœur. Elle a toujours adoré le son de l’eau qui se fracasse aux dunes, raffolé des effluves légèrement salés de l’air marin. Pourtant, depuis qu’une mer déchaînée lui a arraché son mari, elle évite le spectacle qu’offre les vagues, qui ne sont plus que la représentation de son pire cauchemar. --- C’était son projet à lui. Un cadeau qu’il lui offrait, sur lequel il avait investi une grande part de ses économies. Une maison. Leur maison. Vieille, défraîchit, mais qui avait le potentiel d’être restaurée en une coquette demeure. Il y travaillait dès que l’occasion se présentait, y mettant tout son amour et son énergie, mais il décéda, la construction inachevée. C’est Shane qui a pris la relève. --- La musique meuble une grande partie de son quotidien, telle une échappatoire. Elle affectionne particulièrement le vieux rock, les groupes un peu insolites, qu’elle déniche par hasard. Marlon n’avait jamais réellement compris son amour pour la musique. Encore moins l’importance qu’elle y accordait. Cette passion, c’est avec Shane qu’elle la partageait. Elle lui doit bien des découvertes. Ces chansons qu’elle ne peut écouter sans penser à lui. Et ce
mixtape, duquel elle ne se lasse pas, qu’elle a dû écouter des centaines de fois.
sincerely, me
ton prénom/surnom Natasha.
ton pseudo Brain Damage.
ton fuseau horaire Heure du Québec.
tes pronoms elle.
ton anniversaire 22 mars.
tes séries préférées Friends
, The Office, OUAT, Gilmore Girls, Las chicas del cable, mais j'ai aussi beaucoup aimé regarder Sex Education, Trinkets, The Fosters, et sûrement plusieurs autres que j'oublie
tes films préférées Labyrinth, mon indétrônable film favori.
ta chanson du moment J'écoute pas mal de tout dernièrement, et rien en particulier.
tes loisirs Jouer à la switch, principalement à animal Crossing
Sinon habituellement je regarde Netflix, je vais au gym, j'apprends le portuguais sur duolingo
Je jongle principalement avec un quotidien assez chargé entre le travail et ma routine familiale
J'essaie d'ailleurs de reprendre un rythme rpgique normal, mais c'est plutôt difficile pour moi en ce moment, ne m'en voulez pas
si tu étais...un animal Une loutre.
une couleur Turquoise.
une chanson Dogs, de Pink Floyd.
une fleur Tournesol.
une saison L'automne.
un des cinq sens La vue.
un endroit N'importe ou tant que j'ai ma petite famille avec moi.
une odeur Mes chandelles automnales bath and body works
un mot Ornithorynque.
un super-héros Elastigirl juste parce que c'est la seule que je connais
un plat Des sushis, ou des dumplings.
une mauvaise habitude Overdose de caféine, ça compte?
une qualité Trop gentille, en fait c'en est presque un défaut
une insulte Aucune ne me vient
une ville Storybrooke.
une expression Après la pluie ... le gazon est mouillé.