everything, in time.

âge vingt-six ans depuis ce vingt septembre.  naissance et nationalité née à liverpool, et c'est à peu près tout ce qu'on sait. il est certain à sa gueule qu'elle n'est pas un pur sang britannique, mais on ne saurait dire lui donner des origines exactes. à guernesey depuis plus de quinze ans, malgré un break de quelques années pour ses études supérieurs. métier, £££ dans sa dernière année de master de littérature et histoire britannique, bosse sur sa thèse de chez ses mères, profite d'une bourse et parvient à arrondir ses fins de mois en assistant un historien venu se perdre par chance sur l'île. ne roule clairement pas sur l'or. c'est à peine si elle peut se permettre de circuler en vélo. statut civil, orientation célibataire sur le papier et dans toutes les consciences, à l'exception de deux : la sienne, et celle du mec en couple avec qui elle couche et dont elle est bêtement tombée amoureuse.  pronoms elle. faceclaim rocio herrera montero crusset personnage inventé. crédits michael scott, the office. tumblr.

— caractère passionnée, bonne poire, introvertie, distraite, naïve, pessimiste, drôle, affectueuse, émotive, curieuse, discrète, romantique  [ ... ]

· Andrea Kinsey Donnelly. Simple, plutôt cool, résolument efficace. Son prénom est le seul héritage qu’elle a obtenu de ses parents biologiques, dont elle sait très peu de choses si ce n’est qu’ils n’ont pas su mettre une vie de criminalité entre parenthèses pour sa grande soeur et elle. Parce qu’elle est tombée dans le système social britannique à l’âge où on ne se souvient de rien, Andrea n’a toujours eu que sa famille adoptive dans le coeur. Son foyer en est un d’extravagances et d’absurdités colorées. Elle a été adoptée par deux âmes soeurs que l’on regarde de biais dans la rue. D’abord parce qu’elles sont deux femmes qui se tiennent la main et que Guernesey peut se prétendre dans l’air du temps, ça n’a jamais vraiment été le cas. Aussi parce qu’il ne se trouve aucun couple plus excentrique, hors normes et rocambolesque que celui-ci. Cela part de l’attitude, le look, les idéaux, le mode de vie. Le foyer Donnelly n’est qu’un enchevêtrement de curiosités, de bruits et de tout ce pourquoi le monde n’est pas plus ouvert que ce qu’il était y a de ça quelques décennies. Si elle ne regrette ni na honte, Andrea a été la première victime de ce gouffre qu’il y a entre ses mères et le reste du monde, ou au moins de Guernesey. Ses mères n’ont jamais tenté de cacher, moins encore de changer, ce pourquoi leur fille unique a longtemps été la victime de tout ce que le couple donne en pâture à la petite gens de Guernesey. Moquée à tous les stages de sa vie par ses camarades et leurs parents, Andrea vit donc à part.

· Ce que l’on retient principalement d’elle, c’est qu’elle n'est pas difficile. On surnomme Andrea comme on en a envie, on lui donne l’âge qu’on veut, on peut inventer toutes les histoires du monde à son propos, surtout les plus délirantes ; ça lui va.  elle vous laissera choisir l’activité, le restaurant, l’heure, ou seulement d’avoir envie de sa compagnie, et ne s’offusquera pas de passer au second plan, de se faire poser un lapin, ou de devoir se déplacer alors que ça ne l’arrange pas.  tout du moins pas publiquement. elle prendra sur elle, endossera le rôle de la bonne poire volontiers, parce que c’est ce que le genre humain fait de moins bien, et que comme des éboueurs, il en faut. il faut des punching ball dans la vie, des gens qui font tampons, des silencieux que l’on peut malmener. ça ne fait pas d’elle une fille particulièrement gentille, même si c’est le cas, ou faible. elle aime seulement la paix, évite à tout prix les confrontations et n’angoisse que d’une chose dans sa vie : décevoir, blesser, ou bêtement : contredire.

· C’est regrettable, mais elle l’aime. Andrea ne fait rien comme tout le monde (ou justement, elle fait comme tout le monde??), et comme toujours, elle se prend les pieds dans sa propre histoire, perd son propre fil. On croirait pourtant que quelqu’un d’aussi fondamentalement bon, et surtout qui aura souffert toute sa vie du jugement des autres serait incapable de faire du mal, mais il faut croire que même elle n’est finalement qu’un être humain. Perfectible, pauvre de jugement lorsque le coeur est touché avant la tête. Andrea est humaine, elle trébuche, fait des erreurs et ne sait plus comment se dépêtrer de celle-ci, ou seulement si elle en a envie.  Entre les interstices, dans les impasses et pendant les coupures pub, elle fréquente le parfait petit ami d’une autre qui, comble, lui a mené la vie plus dure que n’importe qui sur l’île. Non, ce n’est pas une revanche. Ce n’est pas le genre de la maison et elle le clamera haut et fort s’il le faut. Les circonstances sont seulement malheureuses, bêtes, presque risibles. S’ils se disent qu’ils devraient arrêter, que c’est évidemment mal, et qu’ils n’iront jamais au-delà de cet ersatz idiot et insuffisant de relation,  tout ce qu’elle ressent pour Damian pousse inévitablement son coeur à se blottir davantage dans ses mains.

· Faute de s’être constitué un véritable cercle d’amis et d’avoir été admise à la bonne table de la cantine, Andrea a plongé le nez dans les livres et s’est passionnée pour l’histoire de la mère patrie. Elle est brillante. Plutôt dans le genre Hermione Granger qui impressionne autant qu’il agace, le besoin viscéral de se faire remarquer en moins. De la plus petite classe à l’université, son parcours scolaire est impeccable. Jamais un mauvais commentaire de la part de ses enseignants à la réunion parents-profs, jamais une mauvaise non, quelques maigres lacunes parce qu’on ne peut pas briller dans toutes les matières ; le sport, par exemple, est venu tard. Tout ce qui a manqué à sa scolarité, c’est une bande de copains. Ses mères prétendront qu’elle n’a jamais eu besoin de ça pour briller, qu’elle a une famille qui l’aime et ça devrait suffire, mais avec l’âge et le recul, Andrea peut entendre l’inquiétude qui a filé depuis. Son parcours universitaire, s’il est toujours agrémenté de bonnes notes et appréciations, est un rien chaotique en cela qu’elle a étudié dans trois université. La première année à Weymouth College, par facilité, qui a très rapidement conclu qu’elle s’ennuyait et ne participait pas au bon programme. On a suggéré qu’elle postule pour une plus grande université, vise plus haut, plus prestigieux. Elle a été acceptée à Oxford, son premier choix compte tenu de l’excellence de son département d’histoire et littérature. L’année suivante, elle a participé à un programme d’échange avec la Sorbonne de Paris, et a obtenu son (premier) diplôme. Elle a ensuite opté pour une spécialisation dans son domaine, toujours à Oxford, avec un stage de 6 mois à Londres. Elle rédige désormais sa thèse de la maison, et dieu seul sait à quoi ressemblera sa prochaine aventure. Parce qu’elle craint d’entrer dans la vie active et que ses années d’études supérieurs lui ont été d’un confort insoupçonné, Andrea se cherche continuellement des spécialisations (ou des raisons de s’en aller de Guernesey sans vraiment la quitter.)  

· De façon anecdotique : Elle n’a jamais vraiment été amoureuse avant Damian. Elle croyait, mais non. · Elle a ce que l’on appelle an old soul , dans ses goûts musicaux, ses passions et ses passes-temps. ·  Oui, elle s’est fait des amis à Oxford, mais par habitude, elle reste très souvent seule et on la voit rarement trainer  tard dans les fêtes qu’ils organisent. · En vérité, et elle ne l’admettra pas même pour elle-même, elle ne revient à Guernesey que pour voir Damian, et évidemment rendre visite à ses mères. · Malgré que ses mères aient toujours été transparente au sujet de son adoption, elle n’a jamais voulu connaitre ses parents et ne sait pas qu’elle a une grande soeur. · Elle avait un physique un peu ingrat à l’enfance, qui n’a évidemment pas plaidé en sa faveur auprès de la petite population de Guernesey. Elle a commencé à changer en fin d’adolescence et s’est métamorphosée complètement après sa première année à la Fac. Une raison de plus qui pousse les filles de l’île à l’exécrer et dont elle fait peu de cas. · Les one night stands arrivent rarement, mais ils arrivent quand même. · Lorsqu’on apprend à la connaitre, c’est une bonne vivante, très sympa, un vrai soleil. · Elle est honnête juste la bonne dose. · Elle n’habite plus vraiment avec ses mères. Mais elle a un studio aménagé au fond de leur jardin, donc c’est tout comme. · Elle joue beaucoup aux jeux vidéos… vraiment… beaucoup. Elle est aussi très cinéma ( la nana est sur tous les forums de discussion sur Star Wars )