le forum est fermé, merci pour tout ♡ on se retrouve sur https://callitmagic.forumactif.com/ — cécile
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Owen Aldersley irl : kmkz. posts : 71 multi-comptes : forty mccall. faceclaim : higginson ©doom days. age : twenty-eight. birth : yeehaw, usa. born in iowa. nationality : britishly american. address : back at his grandma’s place. in guernsey : since he was six. occupation : lead guitarist and back vocals in a rock band, songwriter & the teen’s newest heartthrob / in hiatus. private : everyone’s, (but only hers).
⋅ heart shaped sea ⋅ options : roleplay : open | relations :
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| — I need this time to decompress from this ketamine, this cocaine, this medicine for my growin' pain, this weed I've been smokin', I'm dyin' inside. —
Les journées sont longues, trop longues. Sixty-four days sober, only forever to go et ça le ferait presque rire, Owen. Parce qu’il a passé la majorité de sa vie d’adulte -si pas la totalité- à travers un filtre fait de petites pilules & de lignes blanches et qu’il ignore comment faire autrement. Le brun s’était réveillé en sueur, comme pour les soixante-trois derniers jours et avait fait le petit déjeuner à sa grand-mère. Au fond, il n’y avait que ça de vraiment positif, il pouvait passer du temps avec cette dernière avant qu’elle n’en aille plus. Le négatif, c’était que son groupe de musique était présentement en Thailande et que lui, n’y était pas. Ça et le fait qu’il soit sobre. Très sobre. Il embrasse grand-maman sur la joue, lui promet de revenir tôt et précise qu’il est temps qu’il passe par la ville - reconnecte avec Guernsey et ses environs, however lame that sounded. Et puis surtout, il avait cruellement besoin d’un paquet de cigarette, addiction qu’il n’arrivera probablement jamais à vaincre, but shit. Lunettes de soleil vissées sur son visage, les rayons lui tapent sur le système, les passants qui murmurent à son passage lui tapent sur le système et le type qui lui vend ses Philip Morris et qui demande une autographe dans la foulée aussi. Quand Owen sort de la petite épicerie, il est prêt à plier bagage et ne jamais se retourner. C’est qu’il a plus de patience et il a mieux à faire que de ‘s’occuper de sa santé’ ou whatever crap son manager lui avait ordonné de faire pour son ‘bien’. Le vent frappe son visage, une adolescente glousse en l’apercevant et ça en est trop. Il retournerait bien à la maison, mais l’absence de trucs à faire le rend hyperactif, twitchy et sa main brûle sur son téléphone pour ce qu’il sait son dealer à un numéro de lui livrer tout ce qu’il a envie d’ingérer. Le musicien sort un baton de nicotine, l’allume et apprécie la fumée opaque. En relevant la tête, il voit qu’il est au Port, il voit aussi une nana au loin qui semblait vouloir déplacer le double de son poid en cargos. Un sourire en coin, il ricane, inspire la fumée et reconnait finalement le bout de femme au loin. Faye. Le brun avait réussi à éviter tout type de réunion depuis son retour, il n’avait même pas osé demander à sa grand-mère -ou a ses voisins- si Sofia était de retour sur l’île. À croire qu’il était devenu allergique aux contacts humains. Owen fourre ses mains dans ses poches, continue de fumer sa cigarette qu’il a coincé entre ses lèvres et s’apprête à passer chemin - parce que soudainement, il a bien mieux à faire que d’aider son prochain. |
| | | Faye Winters "I waited, as if the sea could make my decision for me." irl : cécile, murdock sur l'internet (elle) posts : 1166 multi-comptes : sofia (a. arjona) faceclaim : phoebe tonkin, ethereal age : trente-et-un birth : guernsey, born and raised nationality : british address : st peter port in guernsey : from the first breath to the last occupation : fisherman, inherited her dad's tiny fishing company private : hurt too many times (bi) mood : needs a fucking nap
⋅ heart shaped sea ⋅ options : en/fr; 666633 roleplay : (OFF) mara, hana, warren, pippa relations :
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| Faye fatigue – les épaules souffrent, les insomnies régulières commencent à peser sur l'échine et si elle garde le menton haut, le reste ne fait pas illusion. Warren, Rebecca, Jonas, Mara. Tout la prend à la gorge avec tant de force qu'elle peine parfois à respirer. Mais elle oblige, parce qu'elle n'a pas le choix. La journée est grise et elle est seule. Son frère en vadrouille, et elle, seulement elle, à la barre. Ses cheveux collent à sa nuque et ses mains sont déjà écorchées, et elle a un vague sourire parce que la voix de Mara filtre à ses tympans. I think you should wear what you want. C'est naïf, absurde, mais doux, si doux. Elle a mal aux pieds, et le dos un peu cassé, les odeurs sont trop vives et la fatigue violente. Mais elle doit. Elle doit. Et tant pis pour les ampoules et tant pis pour les ecchymoses, parce que sans ça, sans tout ça, elle n'a plus rien. Plus rien qu'une carcasse faite d'abandons et de fantômes, de what ifs et de rêves oubliés. Alors elle oblige, elle souffle, elle oublie. Toujours. Les caisses glissent entre ses bras, Faye appuie sa poitrine contre le bois, essaie de garder un équilibre relatif dans un grognement las. Ses genoux se plient, elle abdique, lâche le tout, et serre les poings sur ses hanches. 'Shit.' Elle grogne, passe un avant-bras sur son front et inspire, longuement. Ses yeux dévient – et elle le voit. Lunettes sur le nez, cigarette entre les lèvres. Owen. Elle le regarde une minute, lui et ses cheveux blonds et son air insolent, mains dans les poches. Same arrogant kid. Faye se mord la joue, le juge de ses yeux noirs, et plisse les paupières. 'Hey, superstar !' Sa voix perce l'air moite et elle retient un sourire. 'Are you gonna help or are you scared it's gonna ruin your hair ?' Les traits sont sérieux, les paupières battent – elle attend, qu'il décide s'il vaut mieux que ces souvenirs d'enfance. Mieux qu'elle. Il s'approche, un peu, elle cale une épaule sur le tas de caisses. 'Didn't know you were back in town. Shouldn't there be paparazzis and screaming fans around you right now?' Elle hausse les épaules, moqueuse, parce qu'il y a tout ça, la célébrité, les filles, les tournées, tout le reste. Loin, si loin, du gamin qui usait de ses yeux bleus pour la faire céder à ses caprices. Who are you now, Owen Aldersley? Elle détaille les traits de son visage, elle y voit la fatigue, elle sait, parce qu'il y a la même sur le sien. Elle reconnaît les insomnies et les vices et tout le reste. Mais elle ne dit rien, parce que ce n'est pas sa place. 'So ?' Elle agite les mains, impatience, vers le tas de caisses. 'They're not gonna grow legs and move by themselves.' |
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