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 i felt the sunlight fading on you.

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Sofia Valentine
"man, time really flies when
you take two naps a day"
Sofia Valentine
irl : ses poils (cécile)
posts : 256
multi-comptes : faye winters (p. tonkin)
faceclaim : adria arjona, kidd
age : twenty-eight (dec. 25)
birth : san juan, adopted as a kid
nationality : british

address : a tiny flat on the west coast
in guernsey : since she was four

occupation : painter, quite notorious, helps out her clockmaker of a dad sometimes
private : dating around but could never love anyone else, 3 weeks pregnant
mood : ¯\_(ツ)_/¯

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⋅ heart shaped sea ⋅
options : #cc6666 ; fr.eng
roleplay : owen, margaret, (valentines, norma, jesse)
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Le monde vacille et eux avec. Tout se mélange – les sentiments, les souvenirs, les odeurs. Il y a cette sensation vive de n'être que ces gamins qui couraient sur le sable et se soufflaient des histoires dans le confort d'un fort de couvertures. Il y a cette impression perçante d'être à nouveau ces adolescents aux rêves trop grands, qui s'embrassaient pour la première fois dans l'ombre de l'arbre qui liait leurs fenêtres. Mais aujourd'hui, ils ne sont plus rien que les armatures de leurs souvenirs, et si leurs silhouettes s'attirent, indéniablement, le contact est plus difficile qu'il ne l'a jamais été. Les mots sont brûlants et fendent les poussières et font mal. You told me to leave that night. Bien sûr, qu'elle se souvient, et bien sûr, qu'elle est toute aussi coupable de leur chute. Sofia garde le nez vers le ciel, couvert de ces nuages épais qui se font ironie douloureuse. 'I know.' C'est soufflé dans le vent, parce qu'elle se souvient de tout. Du froid qui saisissait ses muscles, ses mâchoires serrées, les accusations qui s'échappent et la fin. L'ombre d'Owen qui recule et s'efface et elle, la main qui voulait se tendre mais ne l'a pas fait. Elle lui a demandé de partir – et elle l'a laissé faire. Elle retient tout – les larmes, les protestations, mais ses yeux retrouvent les siens et elle veut y croire, à lui, à celui qu'elle a aimé, aime encore, désespéramment, loin de ses addictions fourbes et d'un rythme de vie effréné. Elle le veut, mais elle a mal, encore, d'y avoir cru trop longtemps. Et elle s'est battue trop longtemps pour se relever de lui. Mais Owen prend sa main et sa peau est douce et chaude et tout lâche ; les larmes et le souffle et la pression de ses poings. Sofia détend les doigts et serre les paupières. Son épiderme est rugueux et si familier, qu'elle en connaît encore la sensation. Elle échappe un rire léger, ouvre les paupières et retient une inspiration. 'She missed you and your temper.' C'est confié dans un murmure chaud qui fait voler ses cheveux. Il a manqué, à elle, à granny, à tout le monde – parce qu'il était là, partout, de sa discrétion propre, de sa douceur profonde. Ils sont partis et elle est rentrée seule et l'équilibre n'existe plus, depuis. Elle souffle et bat des paupières. Elle ne peint plus, elle voudrait le lui dire, mais il sourit et ça panse une de ces mille plaies qui ne se referment pas, alors elle se tait parce qu'elle refuse de tuer cette légère lueur dans ses yeux d'une déception trop grande. I'm not the same. I'll never be the same. Ses yeux trouvent les siens et elle hausse les épaules. 'I don't know, Owen. I don't know.' Son sourire est tendre parce qu'elle se rappelle de ses doigts qui serrent les siens, lors des tempêtes régulières, et des orages violents, alors qu'elle traversait les branches pour le retrouver et le garder contre elle. Elle voudrait tendre la main et glisser sa paume sur sa joue. Trouver son visage, et le contour de sa mâchoire, et ses lèvres. Mais elle n'a plus le droit. Il n'est plus à elle. Owen lâche sa main et le frisson est violent sur son échine. 'Your room is still your room, and granny is still granny, and my family is still insane, and the tree is still here, and so is the sea and the school and you have to hold on to that.' Parce que le reste – elle, eux – est trop instable pour qu'il s'y rattrape. Elle n'a rien à lui offrir que des éclats qui n'ont pas de sens. Et elle ne peut pas le lui imposer. 'It's scary, but it's home, and it will always be home.' It's where you belong, and where I belong too. Ils ne sont plus les mêmes mais le reste l'est. Et tant pis si c'est trop peu. 'You still have music, too. Right?' Ses yeux demandent parce qu'elle n'est pas sûre et que ça lui fend le cœur. Please tell me you still have music.
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Owen Aldersley
Owen Aldersley
irl : kmkz.
posts : 71
multi-comptes : forty mccall.
faceclaim : higginson ©doom days.
age : twenty-eight.
birth : yeehaw, usa. born in iowa.
nationality : britishly american.

address : back at his grandma’s place.
in guernsey : since he was six.

occupation : lead guitarist and back vocals in a rock band, songwriter & the teen’s newest heartthrob / in hiatus.
private : everyone’s, (but only hers).
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⋅ heart shaped sea ⋅
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La confusion est marquée, autant chez la brune que pour Owen et c’est évident; si proche de cette plage qui avait abrité bon nombre de leurs nuits blanches d’adolescents voulant conquérir le monde. Ils étaient différents, maintenant, mais les souvenirs continuaient de faire mal, de retourner le couteau dans la plaie. Ils sont tristes, tristes à en pleurer, dirait granny, avec leurs émotions au bord des lèvres et ces non-dits qui grugent. Il ne sait plus quoi faire de ses mains, aussi il les remet dans ses poches, alors que ses yeux trainent sur le sol pour de trop longues minutes. Il aimerait dire que le succès en valait la chandelle, que la musique le faisait respirer comme avant, mais au final, le showbusiness l’avait avalé tout rond et l’avait recraché au pire des moments. Owen balaie les souvenirs ammenés par Sofia d’un mouvement de tête. Rien n’est pareil. Pas l’arbre, ni la maison voisine, encore moins l’océan ou leur école - parce qu’ils avaient affronté chacun de ces détails mains dans la mains et que désormais ils étaient plus inconnus que connaissance. Peu importe les souvenirs qui les hantaient toujours. “It’s not home without you.” Il ne s’était jamais autant ennuyé que ces derniers jours, à tourner en rond comme un lion en cage. “And as it turns out, music is not the same when you’re not sober for the most part of a decade.” Gratter les notes sur la guitare, c’était facile, les faire sonner, c’était différent. Rien ne vibrait comme avant, et même durant ces dernières années; Owen avait joué par automatisme, derrière un brouillard épais formé par l’héroïne et toutes ses copines, se perdant dans des corps qui n’étaient pas le sien, tentant d’oublier ce prénom pourtant gravé à jamais dans sa cervelle. Sofia. Le dernier step qui lui fallait avant de pouvoir continuer son chemin vers la sobriété. Étape difficile qui n’était qu’une évidence, alors qu’il semblait impossible pour eux de retourner en arrière, de recommencer à zéro, d’oublier les souffrances passées. “I’m sorry.” C’est soufflé, c’est lourd de sens. C’est douloureux. Il a un regard peiné, parce que si elle ressentait ne serais-ce que la moitié de ce que lui ressentait, il s’en voulait terriblement. De tout avoir foutu en l’air. Mais jamais d’être parti, pour ce qui s’avérait être le choix le moins toxique au final pour son ex petite amie. “For the way I treated you back then, for not making you happy, for not reaching out and for all the lies I told when my addiction was more important than anything else.” Il sait que c’est too little, too late, mais il a besoin de le dire, pour elle, pour lui. Il y a de ces moments qui sont flous, mais le sentiment reste. La culpabilité, puis l’agressivité dont il pouvait faire preuve - des traits qui ne lui ressemblaient pas, ne lui avait jamais ressemblé. Et pourtant. Il avait fait du mal à Sofia, bien plus qu’il avait pu en faire à qui que ce soit, à l’exception peut-être de granny. Il a honte, Owen. “You have a right to be mad at me.” Encore aujourd’hui et malgré tout. “I just want you to not hurt.” Leur relation a laissé des séquelles que le temps ne semblait pas vouloir effacer, comme l’encre indélébile de ses trop nombreux tatouages. Il le voit, à travers les yeux humides de la jeune femme face à lui. Il le sait face à leurs sourires tristes et leurs regrets. Owen prend une profonde inspiration. Il a la gorge nouée, hésite à prendre la parole, effrayé de ce que pourrait contenir la réponse. “That is why I’ll do whatever you want.” pause. “If it’s easier with me being gone, if it hurts a little bit less.. Consider it done.” Ça lui ferait un mal de chien que de faire ses adieux à cet endroit, à sa meilleure amie, distance ou pas, mais avec le recul, il ferait tout pour la savoir heureuse et peut-être qu’elle l’était au final, avant qu’il ne remette les pieds sur l’île, avant qu’il n’apparaisse devant elle du jour au lendemain, sans prévenir.
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Sofia Valentine
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Les mains se lâchent et le froid revient – la douceur de sa paume contre la sienne laisse une marque trop familière. Elle l'a encore sous la peau, Sofia, et la réalisation fait mal. Parce qu'elle a cru avoir avancé, sans lui. Elle a essayé. Mais il est là et de ses souffles si près des siens, il détruit toutes les certitudes. Et elle le voit, retenir les morceaux cassés de lui de ses doigts tremblants. Elle l'a laissé à la merci de ses démons, six ans plus tôt, égoïste et lâche, et il aurait pu crever, elle aurait pu le perdre dans ces addictions qu'elle ne supportait plus. La culpabilité lui ronge les côtes alors Sofia baisse les yeux sur le tas de poussières qu'ils piétinent – parce qu'elle lui en veut, aussi, toujours, de tout ce qu'il a laissé s'installer entre eux, des promesses vaines, des espoirs arrachés. Lorsqu'il décidait qu'elle passait après. 'But you're good now,' c'est soufflé dans la brise, et la suite ne vient pas. You're good now, without me. Soixante-cinq jours de sobriété – soixante-cinq jours où il n'a pas eu besoin d'elle pour lui relever le menton, parce qu'elle n'a jamais su le faire, et ne saura sûrement jamais le faire. Elle a les épaules qui s'affaissent et l'épuisement qui appuie sur son échine. Il est désolé et ça la frappe en pleine poitrine, l'oblige à relever ses yeux humides sur sa silhouette frêle. Ses lèvres s'entre-ouvrent mais elle n'a pas le temps, il ne lui laisse pas le temps. I'm sorry too. Parce que les fautes sont partagées, qu'il l'admette ou non. 'Owen, don't…' Sofia supplie dans un murmure, marque un pas en avant, bancale, incertain, le regrette immédiatement parce qu'il y a son parfum qui l'enveloppe déjà. 'I'm not mad.' Elle a la gorge qui se serre et les yeux qui hésitent sur les siens. 'Not anymore.' Elle l'a été, bien sûr qu'elle l'a été, la rage si vive, si brûlante, qu'elle a tenté d'étouffer par tous les moyens. Mais elle n'est plus en colère. Et c'est pire, encore – parce qu'à la place, il y a un morceau vide entre ses côtes. Un bout de rien. Un bout de lui. 'Nothing you'll do could make me hurt less, or stop hurting, and it's okay, Owen, it's okay because it's not your job to fix me.' Le vent est froid sur ses joues, sèche ses paupières avant qu'elle ne puisse réellement pleurer, et Sofia glisse les doigts sur le poignet d'Owen. Le contact est étrange, différent, plein des mille regrets que leurs yeux trahissent. 'I don't want you to go. I don't want you to leave, not this time.' Elle ne le voulait pas non plus, la première fois. Mais les mots ont glissé, poussés par l'épuisement et la colère – et Owen est parti avant qu'elle n'ait le temps de corriger. Mais pas cette fois. Pas cette fois. 'This is home. With or without me, this is your home.' Le sourire est fin, et tendre. Ses yeux traînent sur son visage – tracent la ligne de ses sourcils, les creux de ses yeux, la droiture de son nez, la courbe de ses lèvres ; ses lèvres, elle s'y arrête, mâchoires serrées, parce que le goût de lui s'est affadi avec le temps et qu'elle voudrait le retrouver mais elle ne peut pas, elle ne peut pas. Alors elle bat des cils et revient à ses yeux, et le bleu est si terne qu'elle a le cœur qui se fend. 'It wasn't all your fault, you know that, right ? I hurt you too. I hurt you too and I'm sorry.' Sa main remonte le long de son bras, jusqu'à sa joue, là où sa paume s'appuie, et l'alignement est toujours parfait, en dépit de tout. 'Don't beat yourself up, please.' Sofia supplie de ses yeux noirs, et son visage est près, si près, qu'elle sent son propre souffle s'écraser sur sa peau et lui revenir. Et c'est dur, trop dur, mais elle est incapable de reculer. Pas encore. 'I'll be okay, and you'll go back to singing and touring and playing music eventually, and you'll be okay too.' Elle trace sa pommette de son pouce et, enfin, elle se détache, le souffle court et la gorge nouée et le cœur qui s'acharne dans ses tempes. 'But stay. For granny, for your friends. Stay for yourself, too, because you need it.' And for me, stay for me because it would kill me to see you go.
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Owen Aldersley
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But you’re good now. Leurs yeux trahissent tout ce qu’ils ne disent pas et pourtant. “Honest truth ?” Évidemment, il ne lui servait à rien de ne pas être honnête dans la vérité, dumb, dumb, dumb, ses mains retrouvent les poches de ses jeans, alors que ses yeux retrouvent la poussière du sol. “I’m ok, but I’m not good. That’s why I’m here, to find out who I am without heroin.” Parce qu’il n’était pas encore rendu là, quand ils se sont laissés et qu’il a honte de l’avouer. L’héroïne était devenue une majeure partie de sa vie, si pas la seule et lui permettait de mettre sur pause ce cerveau qu’il avait de défectueux. Sa nouvelle meilleure amie et éventuellement, sa pire ennemie. Ils sont tristes à voir, comme ça. Amochés, un peu brisé et ça le fait presque rire, Owen, de savoir qu’il ne s’est pas senti aussi bien depuis des années. Parce que ça fait mal tout de même, mais un bien de fou aussi. Les yeux de Sofia sont humides, elle lui semble frêle comme ça, alors qu’ils savent tous les deux que pendant des années elle était la plus forte des deux. Elle l’est probablement toujours. Le pas qu’elle prend de plus le déstabilise, mais le brun reste muet. Elle est dans son orbite, elle est dans ses veines - peu importe les années qui passent, qu’il réalise -  et il l’écoute, parce qu’il n’y a rien à faire de mieux et que même s’il voulait la réparer, il ne pouvait même pas le faire pour lui-même. But he was willing to try for her. Il y a ses cheveux qui volent au vent, la rougeur de ses pommettes, parce qu’il commence à faire froid, cette envie de nicotine qui s’estompe quand il croise ses iris. Elle pense l’avoir blessé, la vérité c’est qu’elle avait bien raison - mais pouvait-il seulement la blâmer ? Absolument pas, si rien n’est clair, si le flou n’a pas encore été dévoilé encore, il sait que durant les derniers mois, il n’était plus lui-même. Rôles inversés, Owen n’était pas certain qu’il aurait duré aussi longtemps qu’elle l’avait fait - pas avec les scandales qu’il avait causé, les larmes qu’il avait fait couler et les promesses vides lancées pour calmer le jeu. Ça lui fait du bien de savoir qu’elle souhaite qu’il reste, des paroles qu’il avait espéré entendre il y a six ans de cela - mais qui au final, n’aurait peut-être rien changé à l’imbécile manipulateur qu’il était alors devenu grâce à une addiction devenue hors de contrôle. Leurs sourires sont tristes, mais c’est un premier pas, un pas de géant après la moitié d’une décennie. “Don’t you know by now ? I somehow always find a way to beat myself up but thank you for saying it anyway.” Sa main contre sa joue fait tout le sens du monde. Elle s’imbrique parfaitement et il s’appuie un peu plus, histoire de. Il y a ses iris et cette proximité qui déstabilise et ça en est trop pour Owen qui ferme les yeux pour apprécier le bref moment. Il reporte son attention sur elle, sur cette pommette qui attirait la jalousie du reste de son corps, de cette pulsion presque trop forte qu’il a de la serrer contre lui et de ne jamais la laisser partir. “I don’t know if that’s what I want. I don’t have a fucking clue.” Music, touring, fans. It takes getting everything you ever wanted and then losing it to know what real freedom really is. Évidemment, il voulait bien aller, mais la musique ? Ils étaient en froid. Pour le moment. Sofia se détache et tout son corps crie pour qu’elle lui revienne. La respiration est douloureuse, mais Owen hoche de la tête. I’ll stay. Il ne promet toutefois pas, sachant que ce qu’il dirait ne vaudrait surement plus grand chose. “It’s probably selfish and it’s mainly my fault we’re this way but.” Mainly parce qu’elle refuserait qu’il prenne tout le blâme, même s’il le méritait. Le musicien hésite, puis what the hell. “I don’t want to be strangers anymore.” I never wanted to be, but it would hurt too much to go back to not talking.
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La vérité en même temps que le vent glacé sur leurs visages. I'm not good. Owen abdique, ses yeux partout sauf sur elle, et Sofia voudrait qu'il la regarde, qu'il dise la vérité sans honte aucune. Mais elle comprend, elle essaie. Il y a un Owen qu'elle n'a pas connu – celui avalé par des addictions nouvelles, celles de l'après elle, de l'après eux. L'héroïne, parmi d'autres, il ne le dit pas mais elle le sait. Elle le sait, et ça lui fend le cœur et les côtes et l'air se bloque dans sa gorge. Elle ne dit rien, parce qu'elle n'a rien à dire, parce qu'elle ne sait pas, ce qu'elle devrait lui dire. You're here, you're you. You're with me now. You're home. Et si sa main tremble contre son jean, c'est parce qu'elle réclame un contact que sa tête lui refuse. Pas encore – pas maintenant. 'I know you do.' Le sourire est tendre, compréhensif. Elle sait, elle sait mieux que quiconque, que les erreurs l'écrasent toujours, qu'il se laisse crever sous le poids des fautes, les siennes, celles des autres – les conséquences de chaque mot, chaque geste, chaque souffle. 'I know.' Elle répète dans un souffle, sa paume trouve sa joue, ou bien c'est sa joue, qui trouve sa paume, mais l'emboîtement est parfait, naturel, évident. Owen appuie sa peau contre la sienne et ça fait du bien, tellement de bien, le frisson du contact remonte jusqu'à son épaule et Sofia retient le souffle pour mieux profiter de la chaleur du lien. L'urgence de le tenir entre ses bras, de le réparer d'une étreinte éternelle, est vive et brûlante mais elle ne peut pas, Sofia, parce que son cœur est encore frêle sous ses côtes, blessé de ces milles fissures qu'il a causé, alors elle recule, elle se détache, elle a froid. 'It's okay. You have time, now. You'll figure it out.' With Granny, with Ada. With me. Parce qu'elle est là, Sofia, qu'ils le veuillent ou non, le lien est imbattable et éternel. Peu importe ce qu'ils sont, ce qu'ils deviennent, elle sera là. De ses yeux noirs elle fixe chaque tressaut de ce visage qu'elle a connu par cœur et qui semble se défaire sous une angoisse permanente. Strangers. Le mot reste suspendu avant de filer entre ses côtes et piquer ses poumons. Is that what we are, to you ? Strangers ? Sofia souffle, lentement, secoue la tête, yeux rivés sur la terre qu'ils ont tassé de leurs pas incessants. 'No.' Elle hausse les épaules. Le sourire est fin et confus. 'We were never strangers. Owen, we could never be strangers. You know me better than I know myself. And I know you, too. We are not strangers, and no matter what happens next, we will never be. We couldn't be even if we wanted to.' L'inspiration est longue. Sofia relève les yeux, glisse la langue sur ses lèvres sèches du vent qui s'acharne sur leurs silhouettes vacillantes. Elle attend un moment, Sofia. Le silence les enveloppe un instant, il n'y a qu'eux et les vagues et la brise et leurs respirations alignées parce qu'elles s'alignent toujours. Puis son poing trouve doucement l'épaule d'Owen, et elle sourit 'Come on, let's go home. Granny is probably spying on us from the house anyway. And it's getting cold.' Et elle retient sa main de trouver la sienne dans un geste évident qui n'est plus naturel, enfonce ses doigts dans ses poches, et fait volte-face dans un souffle retenu.
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