down by the water - gray

âge 32 ans naissance et nationalité à Guernsey, britannique et ce depuis des générations quoiqu’on prête aux Madsen des origines scandinaves. à guernsey depuis sa naissance. Île aimée malgré ses malheurs, jamais quittée sauf pour l’océan, il y a longtemps.métier, £ mécanicien.ne bateaux, à défaut de monter sur un bateau Gray les maintient et les répare. Métier indispensable quand on vit sur une île. statut civil, orientation si les sirènes l'attirent, aucune n'est encore parvenue à la garder dans ses filets. pronoms she/they (elle/iel), utilisés indifféremment. La majorité des gens la genrent au féminin, bien qu'elle soit non-binaire elle n'a jamais vraiment fait de coming-out. faceclaim amelia eve personnage inventé crédits quote - nick cave.

— caractère impulsive - indépendante - séductrice - bagarreuse - consciencieuse - déterminée - tourmentée - irrévérencieuse - instable - effrontée - cynique - attentive

"Garçon manqué", leur première fille, aux Madsen. Gray se demande toujours si c'est pour ça qu'ils en ont pas refait après, pour limiter les dégâts, comme si la qualité se dégradait à chaque nouvelle naissance. Ca a toujours été une évidence, iel n'a jamais eu aucun attrait pour les loisirs dits "féminins". Dès sa plus tendre enfance, Gray a pris l'habitude de partir en mer avec son frère et son père, brisant la tradition familiale qui aurait voulu que les femmes attendent sagement, au bord de la falaise, le retour de leurs marins. + 'Gray' n'est pas son prénom de naissance mais un surnom s'en rapprochant, qui a tellement été rabâché aux oreilles de tous ceux s'obstinant à l'appeler autrement que c'est aujourd'hui le seul nom qu'on lui connaît ou qu'on retient. De toute façon, l'appeler par son prénom de naissance c'est s'assurer de ne pas avoir de réponse. + L'école n'a jamais été son domaine, à Gray. Plutôt l'inverse, à vrai dire, ce qui lui fait plus de souvenirs dans le bureau du directeur après avoir fait une connerie de plus que dans les salles de classe. Cela ne l'intéressait pas, seule la mer l'intéressait. Seul le bruit des vagues frappant la coque et le sentiment de ne faire qu'un avec l'immensité. Un deuil à faire en même temps que celui de son père, puis de sa mère, Gray n'est jamais remonté.e sur un bateau depuis. + Son choix de métier s'est fait autant par défaut que par passion. C'est qu'elle ne sait rien faire d'autre que s'occuper des bateaux. Confiez-lui les yeux fermés et tout sera comme neuf, que ce soit un bateau de pêcheur ou des voiliers de plaisance à disposition de touristes. Elle n'est qu'employée et le job ne paye pas beaucoup, mais son patron lui loue l'étage de la boutique pour une somme dérisoire - elle en a fait un appartement agréable même s'il lui arrive parfois de dormir dans le hangar à bateaux tout proche, trop saoule pour monter les escaliers. + A la mort de son père, Gray est resté.e seul.e avec sa mère dans un premier temps. Son frère aîné a fui dieu sait où, iel aurait bien aimé être du voyage mais est resté là, à attendre. Que le père ressuscite. Que le frère revienne. Que la mère devienne tout à fait folle, jusqu'au jour où la mer l'a prise, elle aussi. Gray ne peut pas s'empêcher de penser que c'était délibéré, mais sa mère a emporté la réponse avec elle et Gray a été placé.e dans le foyer pour enfants de l'île de ses 15 ans à sa majorité. + Elle a commencé à boire à 12 ans, lorsque son père n'est pas revenu. Une première fugue de trois jours, que de nombreuses autres suivraient, durant lesquels elle a erré sur les falaises, bouteille à la main, en sachant très bien qu'elle ne verrait pas son bateau à l'horizon. Comme si elle avait tout de suite compris qu'il ne reviendrait jamais. Qu'elle était désormais seule, alors même que son frère n'avait pas encore pris la fuite, que sa mère avait encore toute sa tête. C'était la première fois qu'elle touchait à l'alcool, lequel devait devenir son compagnon de vie pour les 20 prochaines années. Sa consommation n'est pas quotidienne ni même vraiment régulière, mais très souvent excessive lorsqu'elle est lancée. +  C'est la rencontre de son premier patron qui lui a sauvé la vie. A 15 ans, gamin.e orphelin.e, plus souvent dehors qu'à l'école, errant et enchaînant les conneries, cet homme l'a retrouvé.e plus d'une fois planté.e devant les bateaux qu'on lui confiait à réparer. Comme s'iel attendait ou redoutait de reconnaître un jour le bateau du père Madsen. Mais lui l'a pris.e en pitié et lui a enseigné son métier. Il est mort il y a quelques années mais son fils a repris l'entreprise et a gardé Gray comme employé.e. + Vivre, c'est la devise de Gray. Vivre tant qu'il est temps. Parce qu'iel a vu tout le monde mourir ou partir - sans donner de nouvelles c'était un peu comme mourir aussi. Parce qu'iel a conscience que sa vie pourrait prendre fin du jour au lendemain. Parce qu'iel ne s'est jamais vu.e vivre longtemps, persuadé.e qu'iel mourrait à 18 ans, puis à 27 comme les rock stars qu'iel adulait dans son adolescence, mais voilà maintenant que 32 ans ont passé et qu'il serait peut-être temps de grandir. Temps de prendre sa vie en main, temps d'arrêter d'errer dans les rues toute la nuit à la recherche d'ennuis, temps d'arrêter de finir ses weekends dans les bras d'inconnues qu'iel ne rappellera pas, en garde à vue ou aux urgences. Seulement, Gray ne semble pas très pressé.e de devenir adulte. + Fume occasionnellement, adore les chiens mais n'est pas capable de s'occuper d'un animal, ponctue ses phrases avec des jurons, aime beaucoup chanter (surtout après quelques verres) mais ne le fait pas très bien.