AccueilAccueil  FAQFAQ  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
le forum est fermé, merci pour tout ♡ on se retrouve sur https://callitmagic.forumactif.com/ — cécile
Le deal à ne pas rater :
Manette DualSense PS5 édition limitée 30ème Anniversaire : où ...
Voir le deal

 

 fin d'après-midi (sully)

Aller en bas 
- -
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous

fin d'après-midi (sully) Empty

@Sully Leonartt
Une autre fin d’après-midi que tu avais passé en ville. Sur terre. Une autre fin d’après-midi où tes pieds avaient foulé la terre, la vraie. Et pourquoi ? Oui, pourquoi. Tu te le demandais bien. Non. Tu le savais parfaitement. Mais, tu préférais peut-être ne pas y penser totalement, à ce pourquoi qui te faisais endurer les regards surpris posés sur ta silhouette. Fantôme égaré sur terre, sirène qui ne sait plus vraiment marcher. Et pourtant, tu l’avais fait. Pendant des minutes, des heures. À vouloir croiser sa silhouette lointaine. À vouloir le voir encore, un peu. Encore, une fois. Cela faisait si longtemps, Charlie que ça ne t’était pas arrivé. Si longtemps que tu n’avais pas été... été quoi d’ailleurs ? T’en savais trop rien. Mais, tu l’avais cherché vraiment. Sillonnant les rues, regardant les vitrines et les vies côtoyer la tienne quelques instants fugaces. Tu avais sursauté en entendant les rires trop forts des enfants. Trop habitué au silence de la mer, aux bourrasques de l’océan. Pourtant bien plus violentes que des rires enfantins. Mais, c’était comme ça, Charlie. Tu étais devenu ça.

Mais, tes pas ne t’avaient pas mené à lui. Non. Pas même l’ombre de son dos, pas même l’éclat fugace de son visage. Rien que les autres, rien que toi, seul. Et c’est peut-être pour ça qu’ils avaient fini par te mener là. Alors que le soleil commençait à baisser dans le ciel. Alors que l’après-midi laissait doucement place au soir. Oui, là où tu t’étais enfin arrêté. Le regard au loin. L’eau a tes pieds. Le sable frais, sûrement, sous les semelles de tes chaussures. Tu ne l’avais plus jamais foulé pieds nus, le sable. Tu avais dû en oublier la sensation. Fermer les yeux quelques instants, profiter de l’air marin sur ton visage. Étais-tu devenu si fou à vouloir le chercher ? Le croiser ? Avait-il réussi à t’ensorceler d’un simple regard ? Lui, que tu ne connais même pas. Tu ne comprenais pas. Tu ne voulais sûrement pas. Parce que c’était à la fois si doux et terrifiant.

Soupirer. Rouvrir les yeux. T’éloigner un peu. Alors que l’eau manque de toucher tes chaussures. Reculer un peu pour tourner le visage vers la droite. Pour regarder un peu derrière toi, ce sentier que tu venais de descendre. Cette fin de promenade qui t’avait mené dans cette petite crique que tu aimais beaucoup. Avant. Maintenant. Toujours. Ce sentier sur lequel, il, sillonnait. Et tu n’aurais pas cru ça possible. Et tu n’aurais pas pu penser qu’après tant d’heures, de minutes, ce soit lui qui puisse venir jusqu’à toi. Ne pas savoir quoi faire. Alors, ne rien faire. Le regarder d’où tu te tiens. Le regarder et te demander, d’où il vient. Te demander ce qui l’a poussé à venir ici. Oui, te demander beaucoup de choses. Que tu n’oseras sûrement pas lui demander. Sûrement pas.

Sursauter violemment. Jurer aussi fort que l’orage. Injure qui raisonne dans le silence alors que tu fais un saut sur le côté. Réveillé par la mer montante. Celle qui venait de lécher la peau de tes chevilles. Grogner, encore, alors que tes chaussures sont maintenant humides. Grogner et pourtant te taire aussi soudainement que tu avais juré. Parce qu’il y a des pieds, là, sur ton regard qui regarde le sol, les tiens. Des pieds qui… Relever le visage. Et le voir, lui. Oh. Oh. Et tu ne sais plus, pas, Charlie. Non. « Hey. »
Revenir en haut Aller en bas
Sully Leonartt
Sully Leonartt
irl : bing, mary, elle.
posts : 92
faceclaim : chalamet, monocle (av)
age : vingt pétales de fleurs entre ses mains & six vagues en plein visage.
birth : gamin nomade, une mère instable.
nationality : douce fleur britannique, douce vague océanique.

address : les marais
in guernsey : depuis peu, à peine installé. il est tombé ici par un grand hasard, désormais amoureux.

occupation : commis de cuisine au princess louise.
private : homosexualité non acceptée, encore dans le brouillard.
mood : good and bad.

fin d'après-midi (sully) 457db22c80681107a71989bf5298b95326bb1671

⋅ heart shaped sea ⋅
options : ( #cccc99 ) ( french )
roleplay : ( open )
relations :

fin d'après-midi (sully) Empty

@charlie walker
longue journée, trop longue à son goût. essoufflé par son apprentissage dans cette douce cuisine, impressionné par la qualité de travail de son patron. surpris par sa propre personne de ce qu'il entreprend, arrive à faire. sully ne se considère pas comme forcément intelligent, ni doué de ses mains. difficile pour un gamin comme lui qui part de rien pour réussir dans la vie avec seulement sa gueule enfantine. espérer plaire et convaincre seulement avec des sourires. user de la chance, tirer sur la corde tant qu'elle est encore entière. quelques pièces en poche, il quitte son lieu de travail le sourire aux lèvres. une journée bien particulière, son corps épuisé lui donne l'alerte de se reposer. mais non, il divague, attiré par l'extérieur, par la ville qu'il ne connait pas encore. sully, garçon découvre le monde, apprend de ses multiples erreurs tant son squelette manque de pièce. il marche boiteux, chemin parsemé d'embuches qu'il traverse tout en s'écorchant la peau a vif. lourdes cicatrices, mais ce sourire qui persiste. toujours de bonne foi, d'une agréable gentillesse malgré la timidité extrême qui l'habite.

marcher. simplement marcher et voir la beauté de cette ville dont on lui répète trop souvent que c'est réel. lui il en est tombé amoureux, dès le pied posé à terre. il ne veut plus bouger, il veut rester et prendre racine. le peut-il ? pensée furtive de ce visage qui refait surface dans son esprit. ce regard intense qui l'anime, l'attire. un aimant qui pourrait devenir un amant. des lèvres tentatrices. son myocarde qui s'affole à chaque fois. mains moites, gorge serrée. l'envie de sourire, de lui parler. mais la timidité est plus forte, plus présente. il fuit, toujours. le fuir est plus facile que d'affronter une rencontre et laisser les choses se réaliser. l'inévitable, ce que le destin à écrit pour eux. il en sait déjà trop, car il s'y jetterais la tête dedans, les yeux fermés. il a peur et en même temps non. sully est cet animal craintif au regard qui pétille, qui appel à l'aide qui..

la plage. un aimant n'est-ce pas ? sully n'avait aucunement l'intention de venir ici mais de seulement faire un petit tour avant de rentrer dans son studio complètement vide. chaussures retirés, lacets attachés entre eux pour les tenir entre ses doigts. il fait trop froid pour se baigner. trop froid pour marcher pieds nus mais l'envie de sentir le sable est trop fort. il ne résiste pas a ses envies. ne résiste pas a continuer de marcher vers lui. sourire heureux, seul pourtant ici. la solitude ne le pèse pas, il aime ça et profite de l'instant présent. mais son regard est attiré vers lui. visage qui se décompose, myocarde qui s'affole encore. que faire ? sully vérifie sa tenue. il se considère mal habillé. se demande comment est-il coiffé. mordillement de lèvre, souffle retenu. son corps avance sans son consentement. il ne contrôle rien sully. « Hey. » il sourit bêtement, voix tremblante. -- H..hey. -- juste ça, rien de plus. juste son regard qui pétille, sa timidité et ses mains dans son dos qui jouent pour cacher le stresse qui monte en lui.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

fin d'après-midi (sully) Empty

@Sully Leonartt
Tu fixes, putain, oui. Sûrement quelques secondes de trop. Mais, tu les fixes, les pieds nus qui se trouvent face à toi. Un peu indécis. Un peu incertain. Les orteils remuent dans le sable. Tu voudrais faire pareil. Mais, à la place, tu relèves le visage. Le regard. Pour croiser le sien. Pour… Merde. Y a le cœur qui s’affole, la peau qui rougit, là, sur tes joues. Et t’espère qu’elles sont déjà rouges de l’air marin. Parce que ça fait bien trop longtemps que tout ça n’est pas arrivé. Trop longtemps que ton corps ne s’est pas affolé de cette façon. Ça te fait totalement flipper. Mais, il est là, en face de toi. Là, à répondre à ta salutation maladroite aussi maladroitement que toi. Tu souris doucement. Un peu. Tu ne sais pas trop quoi faire. À part le regarder. À part glisser ton regard le long de son visage, de son cou, de son corps. De sa silhouette entière. Il est beau. Frissonner un peu. Hésiter. Te mordiller un peu la lèvre. Vous ne vous êtes jamais vraiment parlé. Vous ne vous êtes que croisés. Avec vos corps et regards hésitant. Mais, peut-être est-ce le moment ? Le signe du destin. Toi qui l’as cherché toute l’après-midi, Charlie. Et non, tu ne veux pas savoir de quoi ça a l’air, dit comme ça. Fou. Oui, totalement. « Hey. » Encore une fois. Parce que t’as l’esprit qui surchauffe qui réfléchit vite. Merde merde. Tu ne sais plus faire quelque chose comme ça. Tu ne sais même pas… Même pas si tu es capable, si tu es prêt à faire une telle chose. A… « Comment ça va ? »

Tu trouves ça nul. Vraiment. Tellement. Mais, au moins c’est un petit quelque chose n’est-ce pas. Jouer un peu avec les doigts de tes mains qui se tortillent les uns aux autres. Tu aimerais voir les siens. Savoir s’ils sont aussi longs que tu le crois bien. Toujours le regarder. Et te demander si vous n’avez pas l’air de deux idiots plantés sur la plage. Ça te ferait presque rire. S’il n’avait pas été face à toi. Ça te ferait presque rire. Ta langue qui glisse sur ta lèvre inférieure. Essayer de prendre un peu de courage. Putain, t’as l’impression d’être un ado. L’es-tu ? Peut-être un peu encore. Finalement, n’en as-tu pas laissé une partie dans l’océan, de ton adolescence. Prendre une longue bouffée d’air frais. « Je m’appelle Charlie et toi ? » Parce qu’au moins c’est un début. Parce que tu veux savoir, comment il s’appelle. En dehors, de, le nouveau. Parce que tu t’en fiches bien, toi, qu’il vienne de débarquer. Tu te demandes simplement pourquoi, comment, pourquoi ici. Mais, tout ça tu lui demanderas une autre fois, peut-être.

Tu voudrais tendre la main, la glisser là, le long de sa joue. Tu voudrais tendre la main, attraper une des siennes. Pour enlacer vos doigts. Et c’est aussi flippant qu’excitant. Attirance violente. Lui sourire encore un peu, plus, en te perdant un nouvel instant dans son regard, en admirant ses cheveux qui glissent le long de son visage. Te demander, s’ils sont aussi doux qu’ils en ont l’air. Putain. Putain. Tu te sens idiot, maladroit et terriblement timide. C’est fou. Aussi fou que vous deux ici et maintenant. Sourire. « Tu veux...on marche ? » Et faire un signe vers un autre chemin qui part le long de la plage.
Revenir en haut Aller en bas
Sully Leonartt
Sully Leonartt
irl : bing, mary, elle.
posts : 92
faceclaim : chalamet, monocle (av)
age : vingt pétales de fleurs entre ses mains & six vagues en plein visage.
birth : gamin nomade, une mère instable.
nationality : douce fleur britannique, douce vague océanique.

address : les marais
in guernsey : depuis peu, à peine installé. il est tombé ici par un grand hasard, désormais amoureux.

occupation : commis de cuisine au princess louise.
private : homosexualité non acceptée, encore dans le brouillard.
mood : good and bad.

fin d'après-midi (sully) 457db22c80681107a71989bf5298b95326bb1671

⋅ heart shaped sea ⋅
options : ( #cccc99 ) ( french )
roleplay : ( open )
relations :

fin d'après-midi (sully) Empty

--
bon alors comme une débilus que je suis, j'ai édité cette réponse perdant le beau baiser de Sully à Charlie fin d'après-midi (sully) 2083053021

je m'en vais mourir........................
fin d'après-midi (sully) 54520764 fin d'après-midi (sully) 54520764
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous

fin d'après-midi (sully) Empty

@Sully Leonartt
Sully, tu le murmures du bout des lèvres quand il le dit. Quand enfin, tu mets un nom sur la silhouette. Un doux prénom, pour un doux physique. Vraiment. Qui te fait sourire comme tu le fais actuellement. Qui te donne un peu des ailes. Parce que sinon, tu n’aurais sûrement pas proposé de marcher. Tu n’aurais sûrement pas proposé de rester encore un peu ensemble. Oui, encore un peu. De sa présence proche de la tienne. De son odeur qui se mêle à celle de la mer. Et qui te donne presque le tournis. Sully. Qui se met à marcher. Un peu trop vite, un peu trop vif. Mais, tu t’en fous. Ça oui. Tu fais en sorte de le suivre. De sourire lorsqu’il t’attend pour ensuite reprendre la marche. Et tu le fais. Marcher à ses côtés. Silencieux. Parce que tu ne sais pas trop quoi dire, Charlie. T’es pas vraiment doué avec les mots ni les gens. Alors, tu marches juste. Profitant de cet instant. Voulant tendre la main pour enlacer vos doigts. Pour toucher sa peau et savoir si elle est aussi douce qu’elle en a l’air. Aussi chaude qu’elle doit être.

Un regard. Un sourire. Parce que toi, Charlie, tu ne fais plus attention aux regards. Enfin, tu les sens, là, sur ton dos. Là, sur ton visage. Bien entendu. Bien sûr. Mais, tu sais pourquoi ils regardent. De cet enfant noyé, mais sauvé. De ce garçon dont il manque un bout. De ce survivant qui ne sort plus sur terre. Qui vit uniquement sur mer. Oui, tout ça à la fois. Plus la pitié. La pitié de ce qui est arrivé. Alors, tu ne fais plus attention. Alors, tu fais comme s'ils n’existaient pas. Lançant toi-même des regards vers Sully. Mais, tu ne sais pas, ce qu’il se passe dans sa tête à lui. Non. Tu ne sais pas. Alors, tu ne comprends pas vraiment lorsqu’il t’attrape pour te tirer dans l’ombre. Lorsque tu manques de tomber sous le mouvement. Lorsque vos corps se retrouvent coller l’un à l’autre. Lorsque ton souffle se fait sursaut alors qu’il se mélange au sien. Ton cœur s’arrête pour reprendre plus vite, plus fort. Panique, envie. Tout qui se mélange. Et même pas le temps de lui demander ce qu’il fait, ce qu’il lui prend. Parce que les lèvres sont là. Ton regard surpris, comme ton corps. Les lèvres sont là et te dévorent. Gémissement brûlant alors que tu réponds. Putain, bien sûr que tu réponds. À ce garçon qui hante tes rêves depuis des jours. À ce garçon que tu cherches comme le fou que tu es. Que tu cherches pour voir, apercevoir. Frôler. Toucher. Toucher, ce que vous faites à l’instant. Et ça te brûle le corps, trop fort.

Mais, tu n’as pas le temps, Charlie. À peine la réponse entamée que les mains repoussent. Que les lèvres s’arrachent. Que le souffle s’éloigne tout comme le corps. Te laissant là. Bras ballants. Te laissant là. Incertain. Interdit. « Qu...quoi ?! » Tu ne comprends pas ce qu’il vient de se passer. Tu ne comprends pas. Alors que tu entends les bruits de sa fuite dans la rue. Et tu ne sais pas. Ce qu’il faut faire. Tu ne sais pas. Parce que ça fait si longtemps. Trop longtemps. La main qui remonte là, pour glisser tes doigts sur tes lèvres au baiser volé. Sur le fantôme des siennes. Trop douces pour les tiennes. Rongées par le sel et la mer. Comme le reste de ton corps. Souffle sursaut.

Et te retourner. « Sully ?! » Et te dépêcher alors que tu passes à ton tour la ruelle. Alors que tu cherches sa silhouette fuyante, là, au loin. Courir. Courir. Et pourtant, les pas boitent, le corps manque de tomber. Pourquoi. Tu ne comprends pas. Tu… trébuches violemment dans ta course pour le rattraper. Ouvre des yeux d’horreur alors que la chute se fait. Alors que le corps heurte violemment le sol. Essoufflé de la course, de la chute. De la douleur qui irradie comme jamais dans tes mains qui ont amorti, dans tes genoux qui ont cogné trop fort. Surtout un. Surtout. Gémir doucement. La douleur qui glisse et monte, de cet endroit jusqu’à plus haut. Trop haut, là, dans la cuisse, dans la fesse. Tel un nerf coupé qui tire et tire. Qui pince et pince. Mais, pousser sur tes mains pour te redresser. Pour relever la carcasse qu’est ton corps. Douleur trop vive, trop forte. Mais, tu sais gérer seul. Tu le fais tous les jours.
Revenir en haut Aller en bas
Sully Leonartt
Sully Leonartt
irl : bing, mary, elle.
posts : 92
faceclaim : chalamet, monocle (av)
age : vingt pétales de fleurs entre ses mains & six vagues en plein visage.
birth : gamin nomade, une mère instable.
nationality : douce fleur britannique, douce vague océanique.

address : les marais
in guernsey : depuis peu, à peine installé. il est tombé ici par un grand hasard, désormais amoureux.

occupation : commis de cuisine au princess louise.
private : homosexualité non acceptée, encore dans le brouillard.
mood : good and bad.

fin d'après-midi (sully) 457db22c80681107a71989bf5298b95326bb1671

⋅ heart shaped sea ⋅
options : ( #cccc99 ) ( french )
roleplay : ( open )
relations :

fin d'après-midi (sully) Empty

@charlie walker
fuir. toujours et encore n'ayant pas la force de rester et d'affronter la réaliter. fuir, car c'est plus simple et à la portée de tous. fuir parce qu'il a peur, parce qu'il pense ne pas avoir le droit à ça, à lui. Charlie. tremblements intenses trop présents qui le ralentis assez pour qu'il l'entende crier son nom. assez pour l'entendre tomber et gémir de douleur. assez pour qu'il se retourne et le voir au sol, dans une agonie certaine. coupable, la gorge qui se serre et ses mains dans les cheveux. les larmes aux yeux, l'envie de courir encore plus lui mais aussi de courir vers lui. ce qu'il fait alors, courir pour le retrouver. aussi vite que ses poumons le lui permettent, qui brûlent. de ses jambes lourdes qui reprennent des forces dans un élan d'héroïsme.  le voilà devant lui, assez proche pour sentir la douleur en lui, une forme de trop forte empathie en quelque sorte. « merde..charlie..merde merde merde.. » sentiments anxieux, comme une envie de le prendre dans ses bras, bien que ça ne va pas régler son problème de douleur.

enfin ses doigts qui se glissent sur son être afin de l'aider, bras entourant son torse pour le relever un peu. le voilà Charlie, dans ses bras arrivant à peine à le regarder droit dans les yeux. trop honteux. regard qui se baisse, mine discrète. il ne sait pas comment agir pour lui ôter la souffrance qu'il vient de causer, n'ayant aucune idée de la vérité. il se sent si mal, mais si attiré ayant encore envie de l'embrasser. ils ne se connaissent pas, c'est étrange non ? d'avoir cette sensation de connaître une personne et de penser qu'on la mérite au point de lui voler quelques baisers. sully sait cependant que ce qu'il ressent n'est pas à sens unique, mais bien partagé. seulement va-t-il encore vouloir de lui après ça ? après l'avoir lâchement abandonné dès le premier baiser ? « j'te demande pardon Charlie.. » souffle le garçon un poil nerveux. et si les regards recommencent à se poser sur eux, Sully se reprend à paniquer mais à l'inviter de quitter cet endroit au plus vite.

le garçon ne semble pas vouloir l'abandonner cette fois, passant son bras au dessus de ses épaules pour qu'il puisse se maintenir à lui. il ne se pose pas encore la question de cette douleur que porte Charlie, mais désireux de l'aider, il fait de son possible. ainsi dans l'idée d'être plus tranquilles, sully l'emmène chez lui, dans cette petit studio si peu meublé encore. juste un matelas. rien de plus. des livres qui trainent de droite à gauche, ainsi que des vêtements dans un sac. l'argent est vraiment un gros manque pour lui. un soucis qu'il peine à régler pour le moment. enfin, il le laisse s'installer sur ce lit improvisé, reculant ensuite un peu trop gêné. « tu veux..un truc à boire ? je peux faire quoi pour atténuer la douleur Charlie ? » nerveux, toujours, les questions fusent mais son regard ne le quitte pas pour autant.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

fin d'après-midi (sully) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
fin d'après-midi (sully)
Revenir en haut 
- -

 Sujets similaires
-
» sully leonartt — la vie d'un fou.
» the tides of memory (sully)
» kings road ghosts (sully)
» douce harmonie dans la brume salée { sully }


 :: — back to the sea
iv. archives
 :: archives :: rp
-
Sauter vers: