ROSALIA » LONG LIVE THE (D)EVIL.

âge 26 ANS - délicats pétales qu'elle ôte d'année en année. naissance et nationalité VALENCE (ESPAGNE), BRITANNIQUE - la gamine vient de loin. Bénie son épiderme et son accent chantant, lorsqu'elle se plie aux coutumes de l'île. Elle présente des origines françaises et espagnoles, la poupée. C'est désormais l'origine Britannique qu'elle affiche, depuis une longue année, éprouvante, désolante. à guernsey depuis JANVIER 2020 - et cela n'en vaut plus la peine, gamine. métier, £££ DÉCHUE - ancienne danseuse étoile, désormais rangée derrière un comptoir et des cadavres. Un marché qu'elle méprise, du haut de sa tour brisée. L'odeur des poissons qu’elle vend imprègne sa tignasse épaisse, s'échouant sur ses épaules, crispées par ces heures bien trop longues. statut civil, orientation CÉLIBATAIRE, BISEXUELLE - la princesse ne se faufile sous aucun drap. Elle ne voit que par les intérêts et ce qui pourrait l'aider à retrouver son influence envolée. Cœur inaccessible, un sourcil arqué et les palabres acerbes qu'elle distribue comme des flyers. pronoms écrire ici. faceclaim CARLA GUETTA COHEN. personnage INVENTÉ. crédits ALL SOULS, FEU CHATTERTON, YUNGBLUD & HALSEY.

— caractère Menteuse, peste, superficielle, fausse, souriante, blessée, caractérielle, impulsive, manque parfois de maturité, joue des illusions et de son apparence, elle a du répondant, la belle, ne se laisse jamais faire : une gamine pourrie-gâtée qui ignore comment affronter le monde, maintenant qu'elle est seule. Piquante, blessante, elle ravage les espoirs et les palpitants, sous ses semelles cramoisies. Elle pue le luxe. Le chic. Rosa, elle ne laisse personne s'approcher : exhibant l'éclat immaculé de ses canines, prêtes à s'enfoncer dans la chair de ses victimes. Dangereuse, au parfum sulfureux. Les épices se mêlant aux fleurs. Elle est prête à tout : brave, courageuse, déterminée, même si les ressources lui manquent, Rosa, elle serait prête à marcher pieds nus sur un brasier, plonger dans un volcan, saluer la faucheuse d'une main insolente et espérer s'en sortir, sans trop de dégâts. Y'a de la fureur, de la ténacité, dans ses prunelles brunes, les flammes d'une motivation à faire pâlir les inertes. L'ambition au milieu du rien. Pourtant, y'a de la faiblesse, sous cette enveloppe charnelle désirable. Des fêlures parcourent son essence, si bien qu'un seul coup pourrait l'envoyer valser. Brisures s'envolant avec la prochaine brise, se perdant dans le néant. Rosa, elle occulte tout : chaque émotion est entourée d'un ruban de soie, emballée, pour que, jamais, l'on ne tombe dessus. Faut s'accrocher, pour percer la carapace de Rosalia : imperméable, elle donne l'impression de ne rien ressentir. Avec son air impérial, son expression supérieure, elle pense et agit comme si le monde lui appartenait, que les songes sont malléables. Sans réaliser que son règne est terminé depuis longtemps.

— facts Rosa, elle ne jure que par les étoffes luxueuses. Les couleurs claires, jurant sur son derme, le sublimant, au milieu des bijoux dorés. L'apparence impeccable, Rosa, elle n'est qu'une impostrice. Une menteuse. Une magicienne. Jetant de la poudre aux yeux. S'en allant, en laissant résonner, la détonation de ses escarpins. La belle, elle est fauchée, destituée, s'accroche à ses ressources restantes, en vivant une vie de misère. Elle hait la crasse, les nuls et bouseux : affiche un air répugné face aux moins-que-rien. Aux zéros. Les personnes moyennes, de la rue : tout ce qui tranche, rend âpre, le monde auquel elle se confronte. Dédaigneuse. Furie. Rosalia, elle critique, assassine sous ses mots et se défend, coûte que coûte. Aucun recul sur ses agissements. Y'a du diable, parfois, lorsqu'elle manipule, tire les ficelles et joue de sa belle gueule, pour amadouer, extorquer. Rosa, elle n'aime pas les gens ni la foule. Oiseau solitaire : elle fait attention à ne pas mélanger son chic à la crasse, les propos éternellement dénigrants, désavantageux. Elle est agressive, virulente, la précieuse : une beauté loin d'être muette. Rosa frôle, sans jamais se laisser atteindre. Rosa, elle enivre, rend dingue, mais cela ne dure pas. La carencée se tire, ne s'attarde pas, refuse que l'on découvre qu'elle vit une vie illusoire. Bourrée de faux-semblants. Elle aime se prélasser, prendre soin d'elle, l'apparence impeccable, aucuns cheveux ne s'échappe de ses couettes, la peau peu couverte et les galbes, épousés de tissus voluptueux, somptueux. Et pourtant, elle étouffe, Rosa. Suffoque sous des responsabilités d'adultes auxquelles elle n'a jamais été préparée. Elle ment comme elle respire, se complaît dans les illusions vaines qu’elle distribue, de la poudre jetée aux yeux, sans se soucier du monde qu’elle dupe.

— histoire Rosa, elle est ce serpent. Celui qui se faufile, traque, pousse et plante ses crocs venimeux dans la chair, avant de se délecter du corps brûlant perdant de sa fougue. Rosa, elle est cette fleur aux ronces aiguisées, celles sur lesquelles les phalanges ripent... Et ripent, en laissant s'écouler des perles cramoisies. Rosalia. Poupée de porcelaine, née dans l’abondance, le confort extrême. Une enveloppe constamment couverte des plus belles étoffes. Un épiderme caressé par la douceur de la soie, par les notes florales d'un parfum, aux zéros se succédant. La cuillère incandescente glissée entre ses pulpes charnues et des prunelles, émerveillées, face à l'enfant soleil. C'est en Espagne, d'une mère franco-espagnole et d'un père espagnol, qu'elle a vu le jour. Des premiers cris stridents poussés. Une gamine adulée, idolâtrée, pourrie-gâtée, enchaînant les caprices et les hurlements pour obtenir ce qu'elle désirait. Pas étonnant de la savoir si ravagée, la gamine, à ne pas savoir comment affronter le monde. Protégée et bercée par des parents trop généreux, certainement tyrannisés par la gamine en tutu poudré, elle prenait plaisir à écraser ses camarades. C'était qu'elle promettait, la jolie, une belle carrière de danseuse étoile s'offrait à elle. Belle gueule, physique avantageux et un art délicat, une sensibilité qu’elle mettait constamment dans ses ondulations. Elle s’est fait un nom, Rosa, perçue comme l’étoile montante de la danse classique, en Espagne. Un mental d’acier, qu’elle s’est forgé et des ambitions à n’en plus pouvoir. La famille a beaucoup voyagé, pour la petite et le travail : ainsi, Rosa, elle n’a jamais vraiment noué d’amitié. Tantôt odieuse et crainte, tantôt peu présente, de passage, Rosa, elle est seule. Réellement seule. Le téléphone muet et le cœur plus fermé, face à ceux, tentant, de voler quelques secondes de gloire. La famille, parfaite d’apparence, mais terrifiée face à la gamine, impitoyable. Voyageant un peu partout dans le monde, jusqu'à s'installer, il y a une petite année à Guernesey. Pour se reposer de ces années sans jamais se poser, se calmer. Pause précipitée pour Rosa, qu’elle n’acceptait pas. Elle s’entraînait, tous les jours, pour ne jamais perdre son talent. Et acceptait, le besoin de repos de ses parents. Puis, il y eu ce jour. Un déplacement, le premier et l’unique pour les affaires, loin de l'île. Londres. Les heures ont défilé, sans aucun signe de vie des géniteurs. Un coup de fil, des propos et un monde entier qui s’écroula sur ses épaules. Palpitant opprimé. Larmes à n’en plus pouvoir. Et les parents ne revinrent jamais. Un accident de voiture en arrivant au lieu de rendez-vous, fatal et tout un équilibre envoyé en l'air. Rosa, elle a déchanté. A vu flou. Abandonnée. Orpheline, en un claquement de doigts. La descente aux Enfers. Une maison saisie, des dettes accumulées et Rosa, elle ne savait pas faire. S'est retrouvée submerger par des affaires d'adultes, auxquelles elle n'était pas préparée. Trop occupée par ses ongles. Cassage de gueule imminent. Un cinq février ancré dans les veines. Une date qu’elle n’oublie jamais, Rosa. Événement écrit à l’encre carmin sur le calendrier de ses peines. Elle survit, désormais. Lia, dans un appartement miteux à Guernesey, calmant ses angoisses à la cigarette et bossant au marché, sans arrêter de prétendre, faire semblant. Reine d’un monde illusoire.