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 coffee breath & birthday cake (daisy)

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AuteurMessage
Achille Valentine
Achille Valentine
irl : andréa (she/her)
posts : 172
faceclaim : serena par khaosgraph
age : vingt ans ; elle est entre deux âges achille.
birth : un vingt-six décembre dans la campagne anglaise.
nationality : anglaise.

address : installée les combles de la maison familiale.
in guernsey : depuis seize ans maintenant ; c'est le seul endroit qu'elle n'est jamais appelé sa maison.

occupation : pâtissière ambulante ; sur son vélo bricolé elle arpente l'île parfois même avant que le soleil ne soit levé.
private : cœur à prendre.
mood : sous les yeux quelques cernes mais le sourire aux lèvres.

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⋅ heart shaped sea ⋅
options : (français)
roleplay : (open 01/05)
relations :

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parfois, blanche a l’impression que les jours s’écoulent bien trop vite derrière les carreaux tachetés de boue. comme si, ici et dehors étaient sur deux lignes temporelles distinctes. ici, le temps est régit par blanche, par son état surtout. alors que dehors… dehors il est impitoyable le temps. trop rapide pour elle, souvent... trop rigide, brutal. et alors la tête se met à chauffer, céphalées ; et alors les oreilles se mettent à bourdonner. et alors tout son corps lui semble défectueux. comme sur le point de lâcher. dans ses moments, blanche sait n’y a qu’une chose à faire : rentrer dans la caravane et tirer les rideaux, oublier le dehors qui tourne bien trop vite, le laisser faire et s’en extraire. s’allonger, dormir. cela peut durer des jours. des jours sans voir le dehors, ne percevant que quelques rayons au travers du tissu trop fin dans un état de demi-vie. jours d’hibernation qui s’alterne avec jours d’exploration, de vie. c’est sur ce système binaire que repose sa vie depuis plusieurs mois maintenant et aujourd’hui blanche le sens : elle est au début d’un nouveau de ces cycles.

     alors blanche s’extirpe du lit pour ouvrir les rideaux, inviter le dehors et ses rayons à refléter sur les murs clairs. à la place du soleil dans le ciel, elle déduit qu’il n’est pas plus de dix heures. peut-être qu’elle n’est pas encore passée. elle. à en juger par le calendrier, ça fait près d’une semaine qu’elle ne l’a pas vue. alors qu’elle était déjà passée à la fenêtre suivante avide de lumière, un détail attire son attention ; blanche porte à nouveau son regard sur le carton fixé au mur. vingt-six septembre deux mille vingt. il y a quelques années, la lecture de cette date l’aurait fait frissonner aujourd’hui, elle l’embarrasse. elle est enfin majeure aujourd’hui. légalement responsable de chacune de ses actions. longtemps, elle avait imaginé ce jour comme étant celui de son départ de l’appartement familiale ; le premier jour d’une nouvelle vie qu’elle avait longtemps fantasmé. mais grand-maman avait chamboulé tous ses plans, précipité son départ, le leur. et aujourd’hui cette liberté nouvelle, métaphorique avait un goût amer. surtout que blanche n’avait personne avec qui la fêter depuis que grand-mère l’avait quitté. à y réfléchir, c’était le premier anniversaire qu’elle passait seule, ce qui le rendait d’autant plus acre.

     mais forte de cet élan nouveau, de ce cycle de repos, elle décida de ne pas se laisser abattre (grand-maman aurait détesté qu’elle se morfonde). quelques minutes plus tard, la caravane s’était remplie d’une odeur de café et si l’automne frappait doucement à sa porte, l’air était chaud ici, agréable.  elle replissa rapidement deux tasses, passa un pull en grosses mailles qui trainait et un pantalon chaud. en ne tardant pas trop, elle pourrait probablement la croiser, elle l’espérait. peut-être que l’autre aussi ? peut-être qu’elle s’étonnait de ne pas l’avoir vue les jours précédent ? blanche rougit à cette idée ; enfila des chaussures et quitta sa prison auto-proclamée des derniers jours.

     la marche entre l’extérieur de la caravane et le bord de route sur lequel blanche avait (plus ou moins légalement) planté sa boîte aux lettres ne durait pas plus de huit minutes, il lui en fallait généralement douze pour l’atteindre. une tasse dans chaque main et collé à ses talons, figaro, un chat qui l’avait adoptée depuis quelques semaines ; elle finit par arriver à la boîte, posa une des deux tasses sur le sommet de celle-ci. elle avait installé une chaise là, et conservait toujours un livre dans la boîte ou sous le siège pour l’attendre. la factrice. elle commença à lire. il lui fallait, plusieurs fois relire les mêmes mots, les mêmes phrases pour parvenir à créer du sens dans son esprit bien trop distrait. et ses yeux aux mots figés préféraient l’horizon, horizon duquel ils espéraient voir surgir la cycliste qui l’avait tirée de sa léthargie.

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